Le Barça a retrouvé le chemin des buts trois jours après le 0-0 lors du clasico contre le Real Madrid samedi face à Alaves (4-1) pour la 18e journée de Liga, malgré un gros trou d'air au retour des vestiaires, et reste leader avant la trêve.

Le Barça a dominé la formation basque grâce à trois buts de sont fantastique trio d'attaque (Antoine Griezmann 14e, Lionel Messi 69e et Luis Suarez 75e), ainsi qu'un but d'Arturo Vidal (45e), contre une unique réalisation de Pere Pons (56e) pour Alavés.

La "GSM" a retrouvé le chemin des buts: après être resté muet lors du clasico, le trident d'attaque a renoué avec toute son efficacité contre Alavés, pour permettre au Barça de garder la tête du championnat d'Espagne avant la trêve de Noël, sans attendre le résultat du Real Madrid contre l'Athletic Bilbao dimanche à 21h00 (20h00 GMT).

Le retourné acrobatique tenté par Arturo Vidal dès la 7e minute a donné le ton de la domination sans partage des Blaugranas... avant d'être annulé par l'arbitre pour une position de hors-jeu.

Comme beaucoup de tentatives des Catalans (Messi 9e, Griezmann 50e), qui auraient pu alourdir le score à de nombreuses reprises.

Mais avec quatre buts, Messi, Suarez et Griezmann bouclent leur année 2019 avec un match efficace et rondement mené.

L'international français, buteur lors des 16e, 17e et 18es journées en championnat pour le Barça, est de retour à son meilleur niveau, après des débuts difficiles à Barcelone, et un automne traversé sur la pointe des pieds, sous le feu des critiques.

Griezmann totalise désormais 7 buts et 4 passes décisives cette saison pour le Barça.

Le FC Barcelone, qui partira en Arabie Saoudite pour disputer la nouvelle version de la Supercoupe d'Espagne du 8 au 12 janvier, a connu un seul bémol dans sa partie: un gros trou d'air au retour des vestiaires, qui aurait pu s'avérer plus grave.

Alavés a multiplié les occasions, avec cette sortie hasardeuse de Marc-André ter Stegen en dehors de sa surface devant les pieds de Lucas Perez, la frappe manquée d'Aleix Vidal, ou cette tête au ras du poteau de Ruben Duarte, le tout entre la 50e et la 60e.

Mais rien à faire: ce n'est pas le Barça le plus somptueux de ces dernières années, mais c'est un Barça plus réaliste, plus costaud, qui finit l'année civile à la première place de la Liga.