La Fédération italienne de football a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête visant les dirigeants de la Juventus et de l'Inter Milan, après les insultes échangées notamment entre le président turinois Andrea Agnelli et l'entraîneur milanais Antonio Conte, mardi à Turin. 

Le procureur fédéral a « ouvert une enquête relative au comportement des dirigeants et aux membres de la Juventus et de l'Inter pendant et à la fin de la demi-finale retour de Coupe d'Italie », a annoncé la Fédération dans un communiqué. 

Le quatrième arbitre de cette rencontre, qui s'est conclue par un 0-0 synonyme de qualification pour les Bianconeri après leur victoire à l'aller (2-1), doit être auditionné.

Antonio Conte et Andrea Agnelli ont été filmés proférant des insultes, accompagnées d'un geste obscène pour le premier. Les images ne permettent pas de savoir à qui précisément ont été adressées ces paroles, lancées à la mi-temps par Antonio Conte, visiblement en direction du camp turinois, et à la fin du match par le patron de la Juve, en quittant la tribune.

Selon certains médias italiens, d'autres dirigeants des deux clubs, ainsi que des joueurs, seraient impliqués dans ces échanges d'insultes. 

Le juge sportif de la Ligue n'a pas fait mention de ces incidents dans son rapport. Ce qui permet dans un second temps à la Fédération de lancer sa propre procédure si elle le juge opportun, comme dans le cas récent de l'altercation entre Zlatan Ibrahimovic et Romelu Lukaku.

Interrogé après le match sur l'attitude d'Agnelli, Antonio Conte, qui a entraîné la Juve de 2011 à 2015 sous ses ordres, a estimé qu'« il faudrait être mieux éduqué et avoir davantage de respect ».

Son homologue de la Juve, Andrea Pirlo, avait pour sa part affirmé ne pas avoir vu ce qu'il s'était passé à la mi-temps concernant Antonio Conte: «je suis immédiatement retourné aux vestiaires», avait-il déclaré.