Fiorentina menace de continuer la bataille
Soccer samedi, 28 oct. 2006. 14:25 vendredi, 13 déc. 2024. 18:37
ROME (AFP) - Andrea Della Valle, président de la Fiorentina (1re div. italienne de soccer) condamnée dans le scandale des matches truqués du Calcio, a menacé samedi de continuer la bataille judiciaire au lendemain de la réduction de 19 à 15 points de la pénalité infligée par la justice sportive.
"Ce n'est pas fini", a déclaré à Florence Andrea Della Valle.
"Lundi, Diego (son frère qui est également dirigeant du club toscan, ndlr) et moi-même en parlerons et nous verrons, a-t-il continué. La réduction de notre pénalité est ridicule en comparaison à celles accordées aux autres. L'amertume est grande, nous allons agir pour le bien du club et de la ville."
Devant la Cour arbitrale du Comité national olympique italien (Coni), la Juventus Turin, reléguée en 2e division, a ainsi vu son handicap réduit de 17 à 9 points, tandis que la Lazio Rome et la Fiorentina, maintenues dans l'élite, ont respectivement bénéficié d'une baisse de 11 à 3 points et de 19 à 15 points. L'AC Milan a quant à lui vu sa sanction maintenue (pénalisation de 8 points).
La Cour arbitrale constitue le dernier degré de juridiction sportive en Italie.
"Diego est attristé, enragé et +furax+ comme moi, mais nous sortirons plus forts de cette situation", a continué Andrea Della Valle, dont l'équipe, malgré 4 points de plus au classement de la Serie A, reste à la 19e place (avec 0 point).
"Pour le bien du club, nous allons envisager diverses hypothèses, même celle de séparer les routes", a-t-il poursuivi, envisageant ainsi que son club s'adresse à la justice ordinaire.
Après leur audition devant la Cour arbitrale, les frères Della Valle n'avaient pas caché que s'ils n'obtenaient pas satisfaction - c'est-à-dire l'annulation de la peine - ils songeraient très sérieusement à se tourner vers la justice ordinaire, devant le Tribunal administratif (Tar) du Latium.
Les recours devant la justice ordinaire pour des affaires relevant des juridictions sportives sont cependant interdits par les statuts de la Fédération italienne (FIGC) et de la Fédération internationale (Fifa). La Fiorentina a désormais seulement la possibilité de se tourner vers le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne en Suisse.
Fin août, la Juventus s'était adressée au Tar du Latium avant de faire marche arrière au dernier moment, de peur, notamment, d'être sanctionnée.
"Ce n'est pas fini", a déclaré à Florence Andrea Della Valle.
"Lundi, Diego (son frère qui est également dirigeant du club toscan, ndlr) et moi-même en parlerons et nous verrons, a-t-il continué. La réduction de notre pénalité est ridicule en comparaison à celles accordées aux autres. L'amertume est grande, nous allons agir pour le bien du club et de la ville."
Devant la Cour arbitrale du Comité national olympique italien (Coni), la Juventus Turin, reléguée en 2e division, a ainsi vu son handicap réduit de 17 à 9 points, tandis que la Lazio Rome et la Fiorentina, maintenues dans l'élite, ont respectivement bénéficié d'une baisse de 11 à 3 points et de 19 à 15 points. L'AC Milan a quant à lui vu sa sanction maintenue (pénalisation de 8 points).
La Cour arbitrale constitue le dernier degré de juridiction sportive en Italie.
"Diego est attristé, enragé et +furax+ comme moi, mais nous sortirons plus forts de cette situation", a continué Andrea Della Valle, dont l'équipe, malgré 4 points de plus au classement de la Serie A, reste à la 19e place (avec 0 point).
"Pour le bien du club, nous allons envisager diverses hypothèses, même celle de séparer les routes", a-t-il poursuivi, envisageant ainsi que son club s'adresse à la justice ordinaire.
Après leur audition devant la Cour arbitrale, les frères Della Valle n'avaient pas caché que s'ils n'obtenaient pas satisfaction - c'est-à-dire l'annulation de la peine - ils songeraient très sérieusement à se tourner vers la justice ordinaire, devant le Tribunal administratif (Tar) du Latium.
Les recours devant la justice ordinaire pour des affaires relevant des juridictions sportives sont cependant interdits par les statuts de la Fédération italienne (FIGC) et de la Fédération internationale (Fifa). La Fiorentina a désormais seulement la possibilité de se tourner vers le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne en Suisse.
Fin août, la Juventus s'était adressée au Tar du Latium avant de faire marche arrière au dernier moment, de peur, notamment, d'être sanctionnée.