Paris, France - Le baptême du feu de Rudi Garcia et de la nouvelle direction de Marseille au Vélodrome contre Bordeaux (0-0) n'a pas été la fête espérée, dimanche en clôture d'une 11e journée du championnat de France marquée par le festival de Nice face à Nantes (4-1), plus que jamais leader avec six points d'avance.

Marseille et Garcia, pas à la hauteur du Vélodrome

Dans un Vélodrome plein à craquer, la première de Rudi Garcia devant le public marseillais a accouché d'un spectacle pas très rassurant. Le nouvel entraîneur de Marseille, qui avait fait jusqu'ici un sans-faute avec un nul chez l'ennemi parisien (0-0) puis un succès en Coupe de la Ligue à Clermont (2-1), a pu mesurer contre Bordeaux l'ampleur de sa tâche.

En attendant que les investissements du repreneur américain Frank McCourt, présent dans les tribunes aux côtés du nouveau président Jacques-Henri Eyraud, se matérialisent sur le marché des transferts, Garcia devra être sacrément ingénieux avec un effectif aussi limité, pour rendre un peu moins terne cette saison de transition.

Nice c'est du sérieux

L'état de grâce se poursuit pour Nice et les cadors du championnat commencent à regarder d'un autre oeil l'équipe entraînée par le Suisse Lucien Favre. Le retour de blessure de Mario Balotelli n'a fait que booster encore plus les Niçois, qui ont effectué une démonstration face à Nantes (4-1).

Super Mario a été dans tous les bons coups. Il a réussi sa 6e réalisation de la saison tout en étant à l'origine du premier et dernier but niçois. Et voilà Nice avec six points d'avance sur Monaco (2e) et le Paris SG (3e).

Paris dit merci à Cavani, Genesio gagne du répit

Le quadruple champion de France en titre a effacé à Lille (1-0), vendredi, la désagréable impression laissée lors du clasico contre Marseille au Parc des Princes (0-0). Il s'en est remis une nouvelle fois à Edinson Cavani, qui a fini par concrétiser l'une de ses innombrables occasions.

Ce 10e but en championnat du Matador est précieux: il replace Paris au niveau de Monaco et enlève un peu de pression au nouvel entraîneur Unai Emery, qui peine toujours à réellement convaincre. Jusqu'au prochain épisode, un déplacement à Bâle encore à ne pas rater, mardi en Ligue des champions.

Bruno Genesio n'avait pas non plus le droit à l'erreur ce week-end avec et s'en est finalement lui aussi bien sorti. Vainqueur à Toulouse à dix contre onze (2-1), samedi, Lyon et son entraîneur peuvent respirer grâce à un doublé d'Alexandre Lacazette, ce qui porte à 101 son nombre de buts avec son club formateur. Mais les Lyonnais feraient bien de ne pas se réjouir trop vite: mercredi ils devront se rendre sur la pelouse de la Juventus Turin, qui pourrait bien mettre un terme à leur aventure en Ligue des champions.