Hué, Eboué a l'appui de Wenger
Soccer samedi, 6 déc. 2008. 15:33 vendredi, 13 déc. 2024. 18:47
LONDRES - L'entraîneur d'Arsenal Arsène Wenger a pris la défense de son défenseur ivoirien Emmanuel Eboué, hué par ses supporteurs samedi lors de la victoire contre Wigan en championnat d'Angleterre.
"Il reviendra et montrera quel bon joueur il est. Les mêmes supporteurs l'applaudiront", a dit Wenger qui a toutefois reconnu qu'il avait sorti son joueur en fin de match car il était devenu "un danger" pour son équipe.
Entré à la demi-heure de jeu à la place du Français Samir Nasri, blessé, Eboué a à son tour été remplacé par Mikaël Silvestre en fin de match.
Apparu particulièrement fébrile après plus d'un mois d'absence imputable à une blessure à un genou, le défenseur de 25 ans est alors rentré directement au vestiaire sous les quolibets de l'Emirates Stadium.
Le sortir "a été une décision difficile mais il avait complètement perdu sa confiance. Il ne pouvait plus garder le ballon et était devenu un danger. Je ne voulais pas gâcher 90 minutes de travail", a expliqué Wenger.
"C'est un garçon sensible qui veut bien faire. Ce club lui importe. Ce qui s'est passé est très triste, mais ce qui comptait c'était la victoire", a poursuivi le Français qui "comprend qu'il soit rentré directement dans le tunnel car la foule a été très dure à son égard".
"Il reviendra et montrera quel bon joueur il est. Les mêmes supporteurs l'applaudiront", a dit Wenger qui a toutefois reconnu qu'il avait sorti son joueur en fin de match car il était devenu "un danger" pour son équipe.
Entré à la demi-heure de jeu à la place du Français Samir Nasri, blessé, Eboué a à son tour été remplacé par Mikaël Silvestre en fin de match.
Apparu particulièrement fébrile après plus d'un mois d'absence imputable à une blessure à un genou, le défenseur de 25 ans est alors rentré directement au vestiaire sous les quolibets de l'Emirates Stadium.
Le sortir "a été une décision difficile mais il avait complètement perdu sa confiance. Il ne pouvait plus garder le ballon et était devenu un danger. Je ne voulais pas gâcher 90 minutes de travail", a expliqué Wenger.
"C'est un garçon sensible qui veut bien faire. Ce club lui importe. Ce qui s'est passé est très triste, mais ce qui comptait c'était la victoire", a poursuivi le Français qui "comprend qu'il soit rentré directement dans le tunnel car la foule a été très dure à son égard".