Interrogatoires en série pour les arbitres
Soccer mercredi, 7 juin 2006. 13:31 samedi, 14 déc. 2024. 08:43
ROME (AFP) - Les "enquêteurs" de la Fédération italienne de soccer (FIGC) ont mené des auditions en série mercredi auprès d'arbitres de 1re division dans le cadre du scandale de matches arrangés qui pourrait mener plusieurs grandes équipes en 2e division la saison prochaine.
L'arbitre international Massimo De Santis, privé de Coupe du monde en Allemagne (9 juin-9 juillet) après sa mise en cause dans le scandale, a été auditionné durant cinq heures par le magistrat Francesco Saverio Borrelli, nouveau chef du bureau d'enquête de la FIGC.
"Je suis satisfait, j'ai trouvé un climat très serein. J'avais mérité la Coupe du monde et selon moi, j'aurai dû y aller", a commenté l'arbitre à l'issue de son interrogatoire.
Massimo De Santis a été précédé mercredi par trois autres arbitres et un juge de touche, alors que près d'une dizaine d'hommes en noir ont été entendus mardi par Francesco Saverio Borrelli et ses assistants, dont les auditions ont démarré dimanche.
"Pour l'instant, il n'y a eu aucune confession totale (de la part des personnes soumises à interrogatoire)", a déclaré mercredi Francesco Saverio Borrelli, confirmant les informations de la presse italienne selon lesquelles les arbitres se sont montrés plutôt silencieux devant la justice sportive.
Quatre équipes
Le magistrat, ancien chef du pool "Mains propres" qui avait enquêté au début des années 90 sur le plus grand scandale de pots-de-vin de l'histoire politique italienne, a ajouté que les auditions se poursuivraient encore durant "trois ou quatre jours".
M. Borrelli a précisé qu'il comptait remettre "d'ici la semaine prochaine" son rapport d'enquête au procureur de la FIGC, chargé de déférer les éventuelles équipes ou responsables sportifs devant la Cour fédérale pour qu'elle prononce des sanctions.
La justice sportive devra notamment se prononcer sur le sort de quatre équipes: la Juventus Turin, le Milan AC, la Lazio Rome et la Fiorentina.
Ces clubs sont tous soupçonnés à divers degrés d'avoir participé à un système de "conditionnement" des rencontres durant le Championnat 2004-2005 remporté par la Juventus, selon le parquet de Naples (sud) qui dispose de nombreuses écoutes téléphoniques et a mis en examen 41 personnes dont neuf arbitres et onze juges de touche.
Le scandale a débuté il y a plus d'un mois avec la publication dans la presse d'extraits d'écoutes téléphoniques dans lesquelles l'ex-directeur général de la Juventus Turin Luciano Moggi indique à plusieurs reprises à des responsables de la FIGC ses préférences arbitrales pour des rencontres de Championnat.
L'affaire, qui s'est nourrie jour après jour de nouvelles révélations sur des relations de complicité entre dirigeants de clubs et arbitres, a provoqué de nombreuses démissions, notamment à la FIGC et à la Juventus Turin, l'équipe au centre du scandale.
L'arbitre international Massimo De Santis, privé de Coupe du monde en Allemagne (9 juin-9 juillet) après sa mise en cause dans le scandale, a été auditionné durant cinq heures par le magistrat Francesco Saverio Borrelli, nouveau chef du bureau d'enquête de la FIGC.
"Je suis satisfait, j'ai trouvé un climat très serein. J'avais mérité la Coupe du monde et selon moi, j'aurai dû y aller", a commenté l'arbitre à l'issue de son interrogatoire.
Massimo De Santis a été précédé mercredi par trois autres arbitres et un juge de touche, alors que près d'une dizaine d'hommes en noir ont été entendus mardi par Francesco Saverio Borrelli et ses assistants, dont les auditions ont démarré dimanche.
"Pour l'instant, il n'y a eu aucune confession totale (de la part des personnes soumises à interrogatoire)", a déclaré mercredi Francesco Saverio Borrelli, confirmant les informations de la presse italienne selon lesquelles les arbitres se sont montrés plutôt silencieux devant la justice sportive.
Quatre équipes
Le magistrat, ancien chef du pool "Mains propres" qui avait enquêté au début des années 90 sur le plus grand scandale de pots-de-vin de l'histoire politique italienne, a ajouté que les auditions se poursuivraient encore durant "trois ou quatre jours".
M. Borrelli a précisé qu'il comptait remettre "d'ici la semaine prochaine" son rapport d'enquête au procureur de la FIGC, chargé de déférer les éventuelles équipes ou responsables sportifs devant la Cour fédérale pour qu'elle prononce des sanctions.
La justice sportive devra notamment se prononcer sur le sort de quatre équipes: la Juventus Turin, le Milan AC, la Lazio Rome et la Fiorentina.
Ces clubs sont tous soupçonnés à divers degrés d'avoir participé à un système de "conditionnement" des rencontres durant le Championnat 2004-2005 remporté par la Juventus, selon le parquet de Naples (sud) qui dispose de nombreuses écoutes téléphoniques et a mis en examen 41 personnes dont neuf arbitres et onze juges de touche.
Le scandale a débuté il y a plus d'un mois avec la publication dans la presse d'extraits d'écoutes téléphoniques dans lesquelles l'ex-directeur général de la Juventus Turin Luciano Moggi indique à plusieurs reprises à des responsables de la FIGC ses préférences arbitrales pour des rencontres de Championnat.
L'affaire, qui s'est nourrie jour après jour de nouvelles révélations sur des relations de complicité entre dirigeants de clubs et arbitres, a provoqué de nombreuses démissions, notamment à la FIGC et à la Juventus Turin, l'équipe au centre du scandale.