Italie : la Roma accroît la pression
Soccer samedi, 27 mars 2010. 15:23 samedi, 14 déc. 2024. 16:52
ROME - La Roma (2e) a battu l'Inter (2-1) lors du sommet de la 31e journée du Championnat d'Italie samedi au Stade olympique, une victoire qui lui permet de venir talonner la leader et quadruple championne en titre à seulement un point au classement.
À sept journées de la fin, l'équipe de la capitale n'avait jamais été aussi proche de la première place. Un retour qui semblait pourtant irréel à l'automne, puisque celle-ci, au soir de la 10e journée, comptait 14 points de retard sur l'Inter, alors déjà en tête!
Mais 15 succès - y compris celui contre les Nerazzurri - et 6 nuls plus tard, les Romains sont désormais plus que jamais à la lutte pour le scudetto, tout comme l'AC Milan (3e) qui, en cas de victoire face à la Lazio dimanche, peut également revenir à un point de l'Inter.
"Aujourd'hui, on a battu une équipe stratosphérique. Compliments à l'Inter, mais compliments, surtout, à mes joueurs après cinq mois de sacrifices et de course-poursuite", s'est félicité Claudio Ranieri.
"Désormais, cela va être une belle bataille des nerfs, a continué l'entraîneur romain. C'est la dernière ligne droite qui commence. Nous, on est bien et les garçons y croient. Cela va être dur, et il faudra être concentrés comme ce soir".
L'Inter, elle, qui semblait pourtant n'avoir déjà plus d'adversaires il y a un mois et demi, a désormais un mal fou à gagner puisqu'au cours des neuf dernières journées, elle ne l'a emporté qu'à deux reprises, qui plus est face à des équipes mal classées, concédant 5 nuls et 2 défaites.
Pour ne rien arranger, les nombreux avertissements récoltés à Rome entraîneront la suspension de quatre joueurs majeurs (Lucio, Zanetti, Maicon et Eto'o) lors de la prochaine rencontre face à Bologne.
La bourde de Julio Cesar
Au Stade olympique, l'Inter n'a pourtant pas mal joué et ses occasions ont été nombreuses et franches notamment lors du dernier quart d'heure, mais la Roma s'était auparavant montrée plus agressive, plus déterminée et, surtout, plus réaliste.
Celle-ci a d'abord ouvert le score grâce à De Rossi ainsi qu'à une faute de main de Julio Cesar: pourtant peu coutumier des bourdes, le gardien brésilien a en effet relâché un ballon a priori facile à la suite d'une tête de Burdisso, ce dont a immédiatement profité le capitaine romain pour marquer de près (16).
Dominatrice sur l'ensemble de la première période, la Roma a ensuite souffert après la pause, l'Inter poussant très fort et multipliant les occasions sous l'impulsion du meneur de jeu néerlandais Sneijder.
Mais si les Nerazzurri sont parvenus à égaliser grâce à Milito à la suite d'un centre de Sneijder (65), les Giallorossi ont vite repris le dessus grâce à Toni, le champion du monde récupérant un tir dévissé de Taddei pour tromper Julio Cesar d'un tir en pivot (72).
Un avantage que la Roma a vaillamment conservé jusqu'à la fin, l'Inter échouant dans toutes ses tentatives à l'image d'une dernière frappe de Milito sur le poteau (90+5).
Dans l'autre match du jour, Palerme a consolidé sa 4e place en battant Bologne 3 à 1 grâce à un triplé de Fabrizio Miccoli, auteur de 13 buts cette saison en Calcio.
À sept journées de la fin, l'équipe de la capitale n'avait jamais été aussi proche de la première place. Un retour qui semblait pourtant irréel à l'automne, puisque celle-ci, au soir de la 10e journée, comptait 14 points de retard sur l'Inter, alors déjà en tête!
Mais 15 succès - y compris celui contre les Nerazzurri - et 6 nuls plus tard, les Romains sont désormais plus que jamais à la lutte pour le scudetto, tout comme l'AC Milan (3e) qui, en cas de victoire face à la Lazio dimanche, peut également revenir à un point de l'Inter.
"Aujourd'hui, on a battu une équipe stratosphérique. Compliments à l'Inter, mais compliments, surtout, à mes joueurs après cinq mois de sacrifices et de course-poursuite", s'est félicité Claudio Ranieri.
"Désormais, cela va être une belle bataille des nerfs, a continué l'entraîneur romain. C'est la dernière ligne droite qui commence. Nous, on est bien et les garçons y croient. Cela va être dur, et il faudra être concentrés comme ce soir".
L'Inter, elle, qui semblait pourtant n'avoir déjà plus d'adversaires il y a un mois et demi, a désormais un mal fou à gagner puisqu'au cours des neuf dernières journées, elle ne l'a emporté qu'à deux reprises, qui plus est face à des équipes mal classées, concédant 5 nuls et 2 défaites.
Pour ne rien arranger, les nombreux avertissements récoltés à Rome entraîneront la suspension de quatre joueurs majeurs (Lucio, Zanetti, Maicon et Eto'o) lors de la prochaine rencontre face à Bologne.
La bourde de Julio Cesar
Au Stade olympique, l'Inter n'a pourtant pas mal joué et ses occasions ont été nombreuses et franches notamment lors du dernier quart d'heure, mais la Roma s'était auparavant montrée plus agressive, plus déterminée et, surtout, plus réaliste.
Celle-ci a d'abord ouvert le score grâce à De Rossi ainsi qu'à une faute de main de Julio Cesar: pourtant peu coutumier des bourdes, le gardien brésilien a en effet relâché un ballon a priori facile à la suite d'une tête de Burdisso, ce dont a immédiatement profité le capitaine romain pour marquer de près (16).
Dominatrice sur l'ensemble de la première période, la Roma a ensuite souffert après la pause, l'Inter poussant très fort et multipliant les occasions sous l'impulsion du meneur de jeu néerlandais Sneijder.
Mais si les Nerazzurri sont parvenus à égaliser grâce à Milito à la suite d'un centre de Sneijder (65), les Giallorossi ont vite repris le dessus grâce à Toni, le champion du monde récupérant un tir dévissé de Taddei pour tromper Julio Cesar d'un tir en pivot (72).
Un avantage que la Roma a vaillamment conservé jusqu'à la fin, l'Inter échouant dans toutes ses tentatives à l'image d'une dernière frappe de Milito sur le poteau (90+5).
Dans l'autre match du jour, Palerme a consolidé sa 4e place en battant Bologne 3 à 1 grâce à un triplé de Fabrizio Miccoli, auteur de 13 buts cette saison en Calcio.