Italie: les champions demeurent favoris
Soccer jeudi, 26 août 2010. 10:32 vendredi, 13 déc. 2024. 11:29
ROME - Au sortir de la saison la plus fabuleuse de son histoire avec le triplé Coupe-Championnat-Ligue des Champions, l'Inter Milan a perdu sa plus grande vedette, l'entraîneur Jose Mourinho, mais faute de concurrence, elle demeure la grande favorite du championnat d'Italie qui redémarre dimanche.
"Inter après Mourinho, An I" : en deux saisons seulement, le Portugais sera parvenu à devenir l'égal du plus grand "mythe" nerazzurro, Helenio Herrera, l'entraîneur deux fois vainqueur de la C1 (1964-1965). Quarante-cinq ans plus tard, on parle désormais d'"un avant" et d'"un après" Mourinho à l'Inter.
C'est l'Espagnol Rafael Benitez qui va devoir faire oublier un technicien qui avait littéralement "phagocyté" la Serie A, rassemblant sur sa seule personne tout l'intérêt du championnat, petites phrases et coups de sang à l'appui.
L'Espagnol, plus discret, moins hâbleur et provocateur, n'a cependant pas à rougir de la comparaison avec le Portugais : à Liverpool, malgré une ultime saison ratée, il a été deux fois finaliste de la C1 (une victoire en 2005 et une défaite en 2007), le genre de palmarès qui fait déjà rêver 99% des entraîneurs.
Pour entamer la saison, Benitez hérite d'une équipe pratiquement inchangée - sauf "gros coup" inattendu d'ici la fin du mercato - qui entend bien continuer sa moisson de titres d'ici la fin de l'année: la Supercoupe d'Italie déjà en poche (3-1 contre la Roma samedi), il reste encore la Supercoupe d'Europe (vendredi face à l'Atletico Madrid) et le Championnat du monde des clubs (à l'automne) à disputer.
Seul l'attaquant et grand espoir Mario Balotelli, en rupture avec les tifosi et une partie de ses coéquipiers du fait de ses sautes d'humeur, est parti, à Manchester City.
Sûrs d'eux
Vainqueur des cinq derniers scudetti, l'Inter semble aujourd'hui bien partie pour en remporter un sixième de rang.
L'effectif est déjà largement supérieur à celui des concurrents, notamment en attaque avec Diego Milito, révélation de la saison passée et auteur d'un doublé en finale de la C1, et Samuel Eto'o, ainsi que le meneur de jeu Wesley Sneijder, vice-champion du monde avec les Pays-Bas et favori pour le Ballon d'or.
En face, la Roma a par exemple décidé de miser sur le Brésilien Adriano, ex-attaquant de... l'Inter, parti du club car il n'y supportait pas la pression, tandis que l'AC Milan continue de s'en remettre à Ronaldinho, dont le talent ne s'exprime plus que par intermittence.
Surtout, en remportant tous ces scudetti d'affilée puis, enfin, la Ligue des Champions attendue depuis près d'un demi-siècle, l'Inter a définitivement abandonné son étiquette de club de "losers" qui lui collait à la peau et qui, inconsciemment ou pas, bridait et perturbait les joueurs.
Désormais, les Nerazzurri ne doutent plus, sûrs d'eux et de leur force. Un argument de poids pour la nouvelle saison.
"Inter après Mourinho, An I" : en deux saisons seulement, le Portugais sera parvenu à devenir l'égal du plus grand "mythe" nerazzurro, Helenio Herrera, l'entraîneur deux fois vainqueur de la C1 (1964-1965). Quarante-cinq ans plus tard, on parle désormais d'"un avant" et d'"un après" Mourinho à l'Inter.
C'est l'Espagnol Rafael Benitez qui va devoir faire oublier un technicien qui avait littéralement "phagocyté" la Serie A, rassemblant sur sa seule personne tout l'intérêt du championnat, petites phrases et coups de sang à l'appui.
L'Espagnol, plus discret, moins hâbleur et provocateur, n'a cependant pas à rougir de la comparaison avec le Portugais : à Liverpool, malgré une ultime saison ratée, il a été deux fois finaliste de la C1 (une victoire en 2005 et une défaite en 2007), le genre de palmarès qui fait déjà rêver 99% des entraîneurs.
Pour entamer la saison, Benitez hérite d'une équipe pratiquement inchangée - sauf "gros coup" inattendu d'ici la fin du mercato - qui entend bien continuer sa moisson de titres d'ici la fin de l'année: la Supercoupe d'Italie déjà en poche (3-1 contre la Roma samedi), il reste encore la Supercoupe d'Europe (vendredi face à l'Atletico Madrid) et le Championnat du monde des clubs (à l'automne) à disputer.
Seul l'attaquant et grand espoir Mario Balotelli, en rupture avec les tifosi et une partie de ses coéquipiers du fait de ses sautes d'humeur, est parti, à Manchester City.
Sûrs d'eux
Vainqueur des cinq derniers scudetti, l'Inter semble aujourd'hui bien partie pour en remporter un sixième de rang.
L'effectif est déjà largement supérieur à celui des concurrents, notamment en attaque avec Diego Milito, révélation de la saison passée et auteur d'un doublé en finale de la C1, et Samuel Eto'o, ainsi que le meneur de jeu Wesley Sneijder, vice-champion du monde avec les Pays-Bas et favori pour le Ballon d'or.
En face, la Roma a par exemple décidé de miser sur le Brésilien Adriano, ex-attaquant de... l'Inter, parti du club car il n'y supportait pas la pression, tandis que l'AC Milan continue de s'en remettre à Ronaldinho, dont le talent ne s'exprime plus que par intermittence.
Surtout, en remportant tous ces scudetti d'affilée puis, enfin, la Ligue des Champions attendue depuis près d'un demi-siècle, l'Inter a définitivement abandonné son étiquette de club de "losers" qui lui collait à la peau et qui, inconsciemment ou pas, bridait et perturbait les joueurs.
Désormais, les Nerazzurri ne doutent plus, sûrs d'eux et de leur force. Un argument de poids pour la nouvelle saison.