Rien ne bouge, sauf l'AC Milan de Gennaro Gattuso, qui a décroché sa première victoire: tous les leaders du championnat d'Italie ont fini la fin de semaine avec un seul point, Naples et l'AS Rome ne profitant pas dimanche du match nul de samedi entre la Juventus et l'Inter Milan, qui reste meneur.

L'occasion était belle pourtant pour Naples, qui avec un succès sur sa pelouse face à la Fiorentina aurait repris les commandes de la Serie A. Mais l'équipe de Maurizio Sarri est fatiguée et n'avance plus guère, avec une défaite la semaine dernière face à la Juventus et ce triste match nul 0-0 dimanche.

Au bout du compte et de la série de 0-0 qui ont difficilement égayé la fin de semaine, les positions restent figées en tête.

La seule équipe à remonter légèrement au classement est donc l'AC Milan de Gattuso, qui a battu Bologne 2-1 et reprend la 7e place à la Fiorentina.

Pour le premier match à San Siro de Gattuso l'entraîneur, qui en disputé tellement en tant que joueur, ses joueurs lui ont offert un premier succès après un nul embarrassant contre Benevento et une défaite en Europa League, grâce notamment au doublé de Bonaventura.

Loin devant le Milan, c'est le statu quo et l'Inter reste donc en tête de classement avec un point d'avance sur Naples et deux sur la Juventus. Trois longueurs derrière les Turinois, on retrouve l'AS Rome (4e) qui a elle aussi dû se contenter d'un 0-0 sur la pelouse du Chievo Vérone.

Les Romains comptant un match en retard à disputer en janvier, on voit à quel point la lutte pour le titre reste indécise alors qu'on approche de la mi-championnat.

Dimanche, Naples a donc buté sur la Fiorentina (8e), qui avait bien préparé son affaire et a longtemps neutralisé Marek Hamsik et ses équipiers.

En première période, Naples n'a ainsi tiré qu'une seule fois au but, donnant le sentiment de n'avoir ni idées ni beaucoup d'énergie.

L'impression a été meilleure après la pause, avec un tir sur le poteau signé Zielinski et deux tentatives de Hamsik, de peu à côté, et de Mertens, mis en échec par Sportiello.

Super Sorrentino

Auparavant, c'est l'AS Rome qui avait gâché une bonne occasion de se rapprocher un peu plus des meneurs en ne parvenant pas à faire céder le Chievo Vérone.

Dans un championnat où les équipes de tête tiennent un rythme infernal, les giallorossi pourraient regretter ces points perdus contre une équipe qui ne fait pas partie des prétendants à l'Europe.

Mais dimanche, la Roma a surtout eu le malheur de tomber sur un gardien dans un jour exceptionnel, Stefano Sorrentino sortant au moins quatre arrêts de haut niveau.

Le plus beau est arrivé à la 82e minute avec un superbe réflexe du pied sur une frappe déviée du jeune Schick, enfin titulaire après un début de saison très perturbé par les blessures.

Mais Sorrentino s'était déjà illustré en première période avec une double parade impressionnante devant Schick puis Gerson (24e).

Après la pause, ce sont Gonalons (60e) puis Kolarov (65e) qui ont buté sur la gardien italien, Dzeko envoyant lui sa volée du gauche au dessus de la barre.

Côté Chievo (8e), les occasions ont été rares en dehors d'un tir d'Inglese sur la barre en début de match (12e).

Dans la soirée, Gennaro Gattuso tentera d'obtenir face à Bologne son premier succès à la tête de l'AC Milan, toujours englué à la 8e place. La Lazio Rome (5e) ne jouera de son côté que lundi face au Torino.