FRANCFORT - La Ligue allemande de football (DFL) a fait part dimanche de sa consternation après les incidents qui ont marqué la fin du match entre Berlin et Nuremberg (1-2) avec une centaine de partisans du Hertha qui ont envahi la pelouse du stade olympique.

"Les incidents de Berlin nous ont consternés. Nous avons pris contact avec le club, mais il est clair pour nous que les partisans violents n'ont pas leur place dans les stades", a indiqué le président de la DFL, Reinhard Rauball.

"Après ces nouvelles violences, nous allons nous saisir du problème et tenter de définir une stratégie à l'échelle du Championnat", a-t-il poursuivi.

Après la défaite de leur équipe devant Nuremberg (1-2), des supporteurs, dont certains étaient équipés de bâtons, ont débordé le service d'ordre et ont franchi le fossé séparant leurs tribunes de la pelouse.

Ils s'en sont pris à des stadiers et à des équipes de télévision et ont tenté de détruire des équipements du stade olympique de Berlin, tandis que joueurs et entraîneurs des deux équipes s'étaient engouffrés dans le stade dès le coup de sifflet final.

La police avec des unités canines a repoussé les partisans en colère dans leurs tribunes en chargeant et les aspergeant de gaz dispersants. Quelque 30 supporteurs ont été interpellés et quatre policiers légèrement blessés.

Après cette défaite contre un concurrent direct pour le maintien, Berlin, lanterne rouge depuis la 6e journée, compte neuf points de retard sur son adversaire du jour qui occupe la 15e place, synonyme de maintien.