L'Inter Milan est tenue en échec
Soccer dimanche, 13 déc. 2009. 12:18 vendredi, 13 déc. 2024. 17:58
ROME - Leader du championnat d'Italie, l'Inter a concédé le nul face à l'Atalanta (1-1) après avoir pourtant longtemps mené au score dimanche à Bergame lors de la 16e journée, et n'a ainsi pas profité à plein des défaites de ses deux plus proches poursuivantes, l'AC Milan et la Juventus.
La quadruple championne en titre, qui s'était inclinée il y a une semaine face à la Juve, avait rapidement ouvert le score grâce au 10e but de Milito, l'attaquant argentin se débarrassant de trois défenseurs pour marquer (15).
Mais en seconde période, l'Inter, réduite à dix après l'exclusion du milieu Sneijder (2e avertissement, 65), a commencé à subir et l'Atalanta est parvenue à égaliser grâce à l'attaquant Tiribocchi (81).
"L'exclusion de Sneijder a conditionné la fin de la rencontre, a commenté sur Sky Sport Beppe Baresi, l'entraîneur adjoint. L'équipe n'avait pas de problème. Le match était entre nos mains, et puis Sneijder a pris un deuxième carton. C'est dommage car on méritait la victoire".
Ce nul, concédé sous l'oeil de Jose Mourinho en tribunes - l'entraîneur nerazzurro était suspendu -, est forcément rageant pour la leader (36 pts). Car dans le même temps, Milan (2e, 31 pts ) s'est incliné à domicile face à Palerme (0-2), imitant la Juventus (3e, 30 pts) battue à Bari (3-1) samedi.
"Pas le rythme"
Le revers du Milan est vraiment inattendu car celui-ci avait remporté de manière convaincante ses cinq derniers matches de championnat.
Mais après une première période plutôt équilibrée, les Milanais ont été pris de vitesse par l'enthousiasme des Siciliens. L'attaquant et capitaine Miccoli a marqué une première fois d'une frappe du droit (49) avant d'être à l'origine du deuxième but, inscrit de près par l'Australien Bresciano après qu'il a effectué un gros travail côté droit puis centré (62).
"Palerme a mérité d'avoir gagné, a souligné Leonardo. Ils jouent un peu comme nous, avec beaucoup de joueurs offensifs. La rencontre était ouverte, mais les deux buts inscrits au début de la seconde période ont été déterminants pour la suite".
"L'équipe n'a pas mal joué, a continué l'entraîneur milanais. Mais gérer la fatigue, ce n'est jamais simple. Aujourd'hui, nous n'avions pas le rythme de nos derniers matches dans le jambes. Et puis notre équipe se base sur un jeu qui construit et qui ne détruit pas, et lorsqu'on a du mal offensivement, on concède de l'espace aux adversaires".
Samedi, et ce quatre jours après sa lourde défaite face au Bayern (1-4) qui a scellé son élimination de la Ligue des Champions, la Juventus s'était elle à nouveau inclinée sur la pelouse du séduisant promu Bari (3-1).
L'équipe turinoise est apparue très fatiguée: ses étourderies en défense, qui lui ont coûté deux buts, et son gros manque de réalisme offensif, symbolisé par un penalty raté par Diego, ont été rédhibitoires face un adversaire en pleine réussite.
La quadruple championne en titre, qui s'était inclinée il y a une semaine face à la Juve, avait rapidement ouvert le score grâce au 10e but de Milito, l'attaquant argentin se débarrassant de trois défenseurs pour marquer (15).
Mais en seconde période, l'Inter, réduite à dix après l'exclusion du milieu Sneijder (2e avertissement, 65), a commencé à subir et l'Atalanta est parvenue à égaliser grâce à l'attaquant Tiribocchi (81).
"L'exclusion de Sneijder a conditionné la fin de la rencontre, a commenté sur Sky Sport Beppe Baresi, l'entraîneur adjoint. L'équipe n'avait pas de problème. Le match était entre nos mains, et puis Sneijder a pris un deuxième carton. C'est dommage car on méritait la victoire".
Ce nul, concédé sous l'oeil de Jose Mourinho en tribunes - l'entraîneur nerazzurro était suspendu -, est forcément rageant pour la leader (36 pts). Car dans le même temps, Milan (2e, 31 pts ) s'est incliné à domicile face à Palerme (0-2), imitant la Juventus (3e, 30 pts) battue à Bari (3-1) samedi.
"Pas le rythme"
Le revers du Milan est vraiment inattendu car celui-ci avait remporté de manière convaincante ses cinq derniers matches de championnat.
Mais après une première période plutôt équilibrée, les Milanais ont été pris de vitesse par l'enthousiasme des Siciliens. L'attaquant et capitaine Miccoli a marqué une première fois d'une frappe du droit (49) avant d'être à l'origine du deuxième but, inscrit de près par l'Australien Bresciano après qu'il a effectué un gros travail côté droit puis centré (62).
"Palerme a mérité d'avoir gagné, a souligné Leonardo. Ils jouent un peu comme nous, avec beaucoup de joueurs offensifs. La rencontre était ouverte, mais les deux buts inscrits au début de la seconde période ont été déterminants pour la suite".
"L'équipe n'a pas mal joué, a continué l'entraîneur milanais. Mais gérer la fatigue, ce n'est jamais simple. Aujourd'hui, nous n'avions pas le rythme de nos derniers matches dans le jambes. Et puis notre équipe se base sur un jeu qui construit et qui ne détruit pas, et lorsqu'on a du mal offensivement, on concède de l'espace aux adversaires".
Samedi, et ce quatre jours après sa lourde défaite face au Bayern (1-4) qui a scellé son élimination de la Ligue des Champions, la Juventus s'était elle à nouveau inclinée sur la pelouse du séduisant promu Bari (3-1).
L'équipe turinoise est apparue très fatiguée: ses étourderies en défense, qui lui ont coûté deux buts, et son gros manque de réalisme offensif, symbolisé par un penalty raté par Diego, ont été rédhibitoires face un adversaire en pleine réussite.