MILAN (AP) - La Juventus de Turin, la Lazio Rome et la Fiorentina ont annoncé mercredi leur décision de poursuivre leur combat juridique pour obtenir une nouvelle réduction des sanctions annoncées mardi en appel dans l'affaire des matches truqués italiens. Le Milan AC a indiqué qu'il n'irait pas plus loin.

Initialement reléguées en Série B, la Lazio et la Fiorentina ont finalement été réintégrées en Série A avec un handicap en début de saison de respectivement 19 et 11 points.

Déjà maintenu en Série A, le Milan AC a obtenu le droit de disputer le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions et une réduction de sa pénalité de points (huit au lieu de 15).

Seule la Juventus de Turin reste reléguée en Série B, avec toutefois un handicap moindre (17 points au lieu de 30) que celui annoncé en première instance.

Le président du club, Giovanni Cobolli, a annoncé mercredi qu'il envisageait de saisir la justice civile pour obtenir un nouvel adoucissement des peines.

"Nous ne pouvons absolument pas accepter cette sentence, a-t-il déclaré. Nous poursuivrons notre appel devant tous les tribunaux possibles. Tant que la justice n'a pas été rendue, je peux vous garantir que nous ne nous arrêterons pas.

"La différence dans la mesure de la justice qui sépare la Juventus des autres clubs est totalement injustifiée", a-t-il ajouté.

Le Milan AC a, de son côté, indiqué l'arrêt de la procédure le concernant.

"Notre punition est disproportionnée par rapport aux faits mais nous l'acceptons", a indiqué le vice-président Adriano Galliani sur le site Internet du club.

"Milan ne fera pas appel, a-t-il ajouté, alors que je ferai tout pour voir réduite mon interdiction de neuf mois (d'exercer dans le milieu du football)."

Malgré leur réintégration en Serie A, la Lazio et la Fiorentina ne semblaient pas prêtes à en rester là.

"Nous n'avons pas tout fait et nous emprunterons toutes les voies possibles pour prouver notre innocence", a expliqué le propriétaire de la Fiorentina Diego Della Valle.

La Lazio a, elle, indiqué qu'elle allait saisir le conseil d'arbitrage du Comité olympique italien.