La Juventus fait fi des menaces
Soccer jeudi, 24 août 2006. 10:25 samedi, 14 déc. 2024. 12:42
ROME (AFP) - La Juventus Turin, reléguée en deuxième division italienne de soccer par la justice sportive en raison de son implication dans le scandale du Calcio, a annoncé avoir déposé jeudi un recours devant la justice ordinaire auprès du Tribunal administratif (Tar) de Rome.
"Nous avons demandé la suspension de toutes les sanctions sportives et, en particulier, de la rétrocession en série B", a indiqué à la presse Riccardo Montanaro, un des avocats de la Juve.
"Notre situation est particulièrement pesante, et c'est un euphémisme. Notre peine nous semble supérieure à celle qu'une équipe aurait pu accepter dans un cas de figure analogue, vu la disproportion (de la peine) entre nous et les autres", a commenté pour sa part Giovanni Cobolli Gigli, président de la Juventus.
Ce recours "est un droit, mais surtout un devoir envers les tifosi de la Juve", a-t-il ajouté.
Lors du vaste procès des matches truqués qui a ébranlé le monde du football italien, la Juventus a été reléguée en Série B par la justice sportive avec 17 points de pénalité et privée également de ses deux derniers titres de champion (2005 et 2006).
L'AC Milan, la Lazio Rome et la Fiorentina ont pour leur part été maintenus en 1re division (Série A) avec des points de pénalité, respectivement 8, 11 et 19.
Mercredi, la Fédération italienne de football (FIGC) s'était dite prête à sanctionner la Juve dans le cas où elle déciderait de ne pas tenir compte de l'interdiction pour un club de déposer des recours devant la justice ordinaire.
Les statuts de la FIGC tout comme ceux de la Fédération internationale (Fifa) interdisent en effet "tout recours devant un tribunal ordinaire".
A la suite de l'échec de la conciliation entre la Juve et la FIGC devant le Comité olympique italien (Coni), le club avait décidé lundi lors d'un conseil d'administration, de se tourner vers le Tar pour obtenir une peine moins sévère.
"Nous nourrissons le plus grand respect pour le système sportif. Cependant nous sommes une société italienne cotée en bourse, et nous avons nos droits reconnus par la loi. Parmi ceux-ci est incluse la possibilité de recourir à la justice administrative", avait indiqué mercredi Riccardo Montanaro.
"Nous avons demandé la suspension de toutes les sanctions sportives et, en particulier, de la rétrocession en série B", a indiqué à la presse Riccardo Montanaro, un des avocats de la Juve.
"Notre situation est particulièrement pesante, et c'est un euphémisme. Notre peine nous semble supérieure à celle qu'une équipe aurait pu accepter dans un cas de figure analogue, vu la disproportion (de la peine) entre nous et les autres", a commenté pour sa part Giovanni Cobolli Gigli, président de la Juventus.
Ce recours "est un droit, mais surtout un devoir envers les tifosi de la Juve", a-t-il ajouté.
Lors du vaste procès des matches truqués qui a ébranlé le monde du football italien, la Juventus a été reléguée en Série B par la justice sportive avec 17 points de pénalité et privée également de ses deux derniers titres de champion (2005 et 2006).
L'AC Milan, la Lazio Rome et la Fiorentina ont pour leur part été maintenus en 1re division (Série A) avec des points de pénalité, respectivement 8, 11 et 19.
Mercredi, la Fédération italienne de football (FIGC) s'était dite prête à sanctionner la Juve dans le cas où elle déciderait de ne pas tenir compte de l'interdiction pour un club de déposer des recours devant la justice ordinaire.
Les statuts de la FIGC tout comme ceux de la Fédération internationale (Fifa) interdisent en effet "tout recours devant un tribunal ordinaire".
A la suite de l'échec de la conciliation entre la Juve et la FIGC devant le Comité olympique italien (Coni), le club avait décidé lundi lors d'un conseil d'administration, de se tourner vers le Tar pour obtenir une peine moins sévère.
"Nous nourrissons le plus grand respect pour le système sportif. Cependant nous sommes une société italienne cotée en bourse, et nous avons nos droits reconnus par la loi. Parmi ceux-ci est incluse la possibilité de recourir à la justice administrative", avait indiqué mercredi Riccardo Montanaro.