La presse publie des écoutes sur l'AC Milan
Soccer jeudi, 25 mai 2006. 10:08 samedi, 14 déc. 2024. 14:43
ROME (AFP) - Des extraits d'écoutes téléphoniques mettant pour la première fois directement en cause un dirigeant de l'AC Milan dans le scandale des matches arrangés du soccer italien ont été publiés jeudi par le quotidien Il Corriere della Sera.
Les conversations diffusées visent Leonardo Meani, le seul dirigeant de l'AC Milan pour l'instant mis en examen par le parquet de Naples (sud) dans l'enquête sur un système présumé de "conditionnement" des rencontres du Championnat 2004-05 remporté par la Juventus Turin, l'équipe au centre du scandale.
Lors d'un enregistrement du 19 avril 2005, Leonardo Meani fait part de sa colère à Gennaro Mazzei, un responsable de la Fédération (FIGC) chargé de désigner les juges de touche, à la suite d'une défaite 2-1 du Milan à Sienne, une rencontre marquée par un but annulé pour les Rossoneri.
"Faites attention maintenant (...) envoyez-nous à nous aussi un peu le +Consolo+ de la situation, ne l'envoyez pas seulement à Turin, compris ?", dit notamment M. Meani, en faisant référence à Andrea Consolo, un des arbitres-assistants déjà apparus dans les écoutes téléphoniques comme un de ceux les plus réclamés par le directeur général de la Juventus Turin, Luciano Moggi.
Association de malfaiteurs
Selon la retranscription du Corriere della Sera, M. Mazzei, lui aussi mis en examen par le parquet de Naples, semble céder aux pressions du dirigeant milanais.
"J'ai dit et répété jusqu'à la nausée que le Milan est totalement étranger à cette affaire", a déclaré jeudi un des avocats du club, Me Leandro Cantamessa.
"Ce qui a été publié n'est qu'une chose négative, une interprétation de l'affaire et un commentaire", a ajouté l'avocat, dans un communiqué.
Cette nouvelle "fuite" dans la presse intervient alors que des voix s'élèvent de plus en plus en Italie pour dénoncer la diffusion de pages entières d'écoutes téléphoniques théoriquement protégées par le secret de l'instruction.
Le Milan AC fait partie des quatre équipes, avec la Juventus Turin, la Fiorentina et la Lazio Rome, mises en cause par les magistrats de Naples, qui soupçonnent l'existence d'une association de malfaiteurs destinée à la fraude sportive et ont mis 41 personnes en examen, dont neuf arbitres et onze juges de touche.
Mais la lumière n'a pas encore été faite sur le rôle précis de chaque club dans cette affaire et seul un des dirigeants de l'AC Milan est mis en examen. Le propriétaire de ce club et ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi a réclamé à plusieurs reprises que les deux derniers titres de champion d'Italie remportés par la Juventus soient restitués à l'AC Milan.
Les conversations diffusées visent Leonardo Meani, le seul dirigeant de l'AC Milan pour l'instant mis en examen par le parquet de Naples (sud) dans l'enquête sur un système présumé de "conditionnement" des rencontres du Championnat 2004-05 remporté par la Juventus Turin, l'équipe au centre du scandale.
Lors d'un enregistrement du 19 avril 2005, Leonardo Meani fait part de sa colère à Gennaro Mazzei, un responsable de la Fédération (FIGC) chargé de désigner les juges de touche, à la suite d'une défaite 2-1 du Milan à Sienne, une rencontre marquée par un but annulé pour les Rossoneri.
"Faites attention maintenant (...) envoyez-nous à nous aussi un peu le +Consolo+ de la situation, ne l'envoyez pas seulement à Turin, compris ?", dit notamment M. Meani, en faisant référence à Andrea Consolo, un des arbitres-assistants déjà apparus dans les écoutes téléphoniques comme un de ceux les plus réclamés par le directeur général de la Juventus Turin, Luciano Moggi.
Association de malfaiteurs
Selon la retranscription du Corriere della Sera, M. Mazzei, lui aussi mis en examen par le parquet de Naples, semble céder aux pressions du dirigeant milanais.
"J'ai dit et répété jusqu'à la nausée que le Milan est totalement étranger à cette affaire", a déclaré jeudi un des avocats du club, Me Leandro Cantamessa.
"Ce qui a été publié n'est qu'une chose négative, une interprétation de l'affaire et un commentaire", a ajouté l'avocat, dans un communiqué.
Cette nouvelle "fuite" dans la presse intervient alors que des voix s'élèvent de plus en plus en Italie pour dénoncer la diffusion de pages entières d'écoutes téléphoniques théoriquement protégées par le secret de l'instruction.
Le Milan AC fait partie des quatre équipes, avec la Juventus Turin, la Fiorentina et la Lazio Rome, mises en cause par les magistrats de Naples, qui soupçonnent l'existence d'une association de malfaiteurs destinée à la fraude sportive et ont mis 41 personnes en examen, dont neuf arbitres et onze juges de touche.
Mais la lumière n'a pas encore été faite sur le rôle précis de chaque club dans cette affaire et seul un des dirigeants de l'AC Milan est mis en examen. Le propriétaire de ce club et ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi a réclamé à plusieurs reprises que les deux derniers titres de champion d'Italie remportés par la Juventus soient restitués à l'AC Milan.