La Roma souffre mais s'impose
Soccer samedi, 22 mars 2008. 14:35 mercredi, 11 déc. 2024. 15:32
ROME - La Juventus, qui s'est imposée sur le terrain de l'Inter (1-2), le leader, samedi lors de la 30e journée du championnat d'Italie, a relancé la Roma, la dauphine qui, grâce à son succès face à Empoli (2-1), ne compte plus que 4 points de retard à huit journées de la fin.
Il y a un tout petit peu plus d'un mois, au soir de la 23e journée, l'Inter possédait 11 points d'avance sur la Roma et semblait filer droit vers son 3e titre d'affilée. Mais une série de mauvais résultats - y inclus ses deux premières défaites de la saison -, conjuguée, aussi, à des blessures qui n'ont pas épargné son effectif, vient de faire fondre cette avance.
Aussi, les 4 points qui séparent désormais les deux équipes paraissent bien minces : la pression est plus que jamais sur les épaules de l'Inter, qui ne retrouve plus son niveau impressionnant de l'automne, tandis que la Roma, portée par ses performances en Ligue des Champions, joue plus libérée.
Contre la Juve (3e), après 45 premières minutes équilibrées, les Nerazzurri ont craqué en début de seconde période sur une frappe de Camoranesi (49, 0-1) - qui était manifestement hors jeu -, puis à la suite d'une tête trop molle du défenseur Burdisso sur une ouverture de Del Piero, immédiatement exploitée par Trezeguet pour "fusiller" Julio Cesar de près (63, 0-2).
Les Nerazzurri ont ensuite réduit le score par Maniche (83, 1-2), mais il était déjà trop tard.
"Le moment est très délicat, a assuré ensuite Roberto Mancini sur Sky Sport. Nos attaquants ne sont pas au mieux et il nous manque beaucoup de joueurs blessés (Cambiasso, Vieira, Cordoba...). Mais nous pouvons faire bien plus que ce que nous avons fait ce soir. Et puis, nous avons encore 4 points d'avance, on peut le gérer".
"Si certains joueurs reviennent, nous pouvons gagner les huit derniers matches", a continué l'entraîneur milanais.
"On a fait le maximum"
Un peu plus tôt dans la journée, la Roma, trois jours après s'être inclinée face à la Lazio (3-2) lors du derby, s'était elle aussi faite bousculer sur son terrain par Empoli (19e). Mais à la différence de l'Inter, elle s'est imposée.
Sous une pluie battante, les Giallorossi avaient dû composer avec le remuant Giovinco, auteur d'un but (50, 1-1) et de plusieurs frappes dangereuses.
Heureusement pour les Romains - réduits à dix en seconde période après l'exclusion de Perrotta (57) -, le réalisme était de leur côté, avec peu d'occasions mais deux buts très importants signés par deux défenseurs, Tonetto, servi par une talonnade de Totti (36, 1-0), et Panucci, de la tête (63, 2-1).
De son côté, l'AC Milan, sans Kaka (blessé), n'a pas davantage brillé sur le terrain du Torino. Mais le champion d'Europe, qui restait sur une défaite humiliante à domicile face à la Sampdoria (1-2), est parvenu à s'imposer (0-1) grâce à un but du Brésilien Pato, bien placé à la réception d'un centre-tir de Gilardino (66).
Une victoire qui n'empêche cependant pas le club milanais de rester "scotché" à la 5e place, à quatre points de son objectif, la 4e place. Celle-ci demeure occupée par la Fiorentina qui s'est imposée 1 à 0 chez elle grâce à un but de Pazzini (77) face à une Lazio qui a joué en infériorité numérique pendant près d'une heure (exclusion de Mutarelli à la 37e).
Il y a un tout petit peu plus d'un mois, au soir de la 23e journée, l'Inter possédait 11 points d'avance sur la Roma et semblait filer droit vers son 3e titre d'affilée. Mais une série de mauvais résultats - y inclus ses deux premières défaites de la saison -, conjuguée, aussi, à des blessures qui n'ont pas épargné son effectif, vient de faire fondre cette avance.
Aussi, les 4 points qui séparent désormais les deux équipes paraissent bien minces : la pression est plus que jamais sur les épaules de l'Inter, qui ne retrouve plus son niveau impressionnant de l'automne, tandis que la Roma, portée par ses performances en Ligue des Champions, joue plus libérée.
Contre la Juve (3e), après 45 premières minutes équilibrées, les Nerazzurri ont craqué en début de seconde période sur une frappe de Camoranesi (49, 0-1) - qui était manifestement hors jeu -, puis à la suite d'une tête trop molle du défenseur Burdisso sur une ouverture de Del Piero, immédiatement exploitée par Trezeguet pour "fusiller" Julio Cesar de près (63, 0-2).
Les Nerazzurri ont ensuite réduit le score par Maniche (83, 1-2), mais il était déjà trop tard.
"Le moment est très délicat, a assuré ensuite Roberto Mancini sur Sky Sport. Nos attaquants ne sont pas au mieux et il nous manque beaucoup de joueurs blessés (Cambiasso, Vieira, Cordoba...). Mais nous pouvons faire bien plus que ce que nous avons fait ce soir. Et puis, nous avons encore 4 points d'avance, on peut le gérer".
"Si certains joueurs reviennent, nous pouvons gagner les huit derniers matches", a continué l'entraîneur milanais.
"On a fait le maximum"
Un peu plus tôt dans la journée, la Roma, trois jours après s'être inclinée face à la Lazio (3-2) lors du derby, s'était elle aussi faite bousculer sur son terrain par Empoli (19e). Mais à la différence de l'Inter, elle s'est imposée.
Sous une pluie battante, les Giallorossi avaient dû composer avec le remuant Giovinco, auteur d'un but (50, 1-1) et de plusieurs frappes dangereuses.
Heureusement pour les Romains - réduits à dix en seconde période après l'exclusion de Perrotta (57) -, le réalisme était de leur côté, avec peu d'occasions mais deux buts très importants signés par deux défenseurs, Tonetto, servi par une talonnade de Totti (36, 1-0), et Panucci, de la tête (63, 2-1).
De son côté, l'AC Milan, sans Kaka (blessé), n'a pas davantage brillé sur le terrain du Torino. Mais le champion d'Europe, qui restait sur une défaite humiliante à domicile face à la Sampdoria (1-2), est parvenu à s'imposer (0-1) grâce à un but du Brésilien Pato, bien placé à la réception d'un centre-tir de Gilardino (66).
Une victoire qui n'empêche cependant pas le club milanais de rester "scotché" à la 5e place, à quatre points de son objectif, la 4e place. Celle-ci demeure occupée par la Fiorentina qui s'est imposée 1 à 0 chez elle grâce à un but de Pazzini (77) face à une Lazio qui a joué en infériorité numérique pendant près d'une heure (exclusion de Mutarelli à la 37e).