Le Paris Saint-Germain maintient le cap
Soccer dimanche, 23 oct. 2011. 17:49 mercredi, 11 déc. 2024. 05:50
PARIS - Le PSG conserve la tête du championnat de France après son succès contre Dijon (2-0), dimanche lors de la 11e journée, alors que le succès de Marseille face à Ajaccio (2-0) n'a pas calmé la tempête sur la Canebière, ressuscitant au contraire l'antagonisme entre Didier Deschamps et José Anigo.
Paris devait absolument chasser les doutes nés de sa piètre sortie à Bratislava (0-0), jeudi en Europa League. Mais même sans briller, le club de la capitale n'a pas trop de soucis à se faire sur la scène nationale où sa supériorité technique lui permet de compenser l'absence d'un véritable jeu collectif.
Si Pastore, "l'homme qui valait 42 millions", semble traverser une mauvaise passe, la différence s'est faite sur un doublé du Brésilien Nene, notamment auteur d'une splendide frappe de plus de 20 mètres. Paris enregistre sa huitième victoire sur les neuf dernières rencontres.
Le PSG maintient ses trois points d'avance sur Montpellier, vainqueur à Caen (3-1), et garde à bonne distance Lille (troisième à quatre points), grand gagnant du choc contre Lyon (3-1).
La défaite de l'OL est une autre excellente nouvelle pour le club de la capitale qui voit l'un de ses principaux concurrents distancé de six longueurs.
Malgré un Yoann Gourcuff retrouvé et auteur d'une magnifique passe décisive pour Jimmy Briand, Lyon n'a pas réussi à effacer la désagréable impression laissée par la déroute en Ligue des champions face au Real Madrid (4-0), mercredi.
"Calimero"
La fébrilité est encore là, à l'image de la faute de main de Hugo Lloris, à l'origine de l'égalisation de Moussa Sow. Et que dire de l'apathie défensive sur les buts de Basa et Cole ?
A Marseille (12e), le succès contre Ajaccio (2-0) constitue un soulagement mais sur le fond rien n'est réglé et les tensions restent vives a sein du club. Du côté des supporteurs, le doublé d'Andre Ayew n'a pas mis fin à la grève des encouragements au Vélodrome alors qu'en coulisses, le divorce entre le directeur sportif José Anigo et l'entraîneur Didier Deschamps semble consommé.
Le premier garde visiblement en travers de la gorge les insinuations du technicien, qui a laissé entendre qu'il manipulait les groupes de supporteurs ayant appelé à sa démission. Il est sorti de ses gonds au coup de sifflet final avec une charge violente à l'encontre de Deschamps.
"Moi, je ne joue pas, je ne fais pas l'équipe, je ne m'en mêle pas au quotidien, a déclaré Anigo. C'est idiot de distiller des petites phrases comme ça, alors que la situation commande de se consacrer au terrain, pour que l'équipe gagne. On ne peut pas toujours dire c'est la faute de untel ou de untel et de jouer à Calimero."
La situation sportive de Bordeaux, incapable de s'imposer sur sa pelouse de Chaban-Delmas et toujours relégable (18e), est encore plus catastrophique mais sans les psychodrames vécus sur la Canebière. Le bateau girondin coule en silence, mais difficile d'en demander plus à une équipe qui ne parvient même pas à dominer les modestes Brestois sur son propre terrain (1-1).
Paris devait absolument chasser les doutes nés de sa piètre sortie à Bratislava (0-0), jeudi en Europa League. Mais même sans briller, le club de la capitale n'a pas trop de soucis à se faire sur la scène nationale où sa supériorité technique lui permet de compenser l'absence d'un véritable jeu collectif.
Si Pastore, "l'homme qui valait 42 millions", semble traverser une mauvaise passe, la différence s'est faite sur un doublé du Brésilien Nene, notamment auteur d'une splendide frappe de plus de 20 mètres. Paris enregistre sa huitième victoire sur les neuf dernières rencontres.
Le PSG maintient ses trois points d'avance sur Montpellier, vainqueur à Caen (3-1), et garde à bonne distance Lille (troisième à quatre points), grand gagnant du choc contre Lyon (3-1).
La défaite de l'OL est une autre excellente nouvelle pour le club de la capitale qui voit l'un de ses principaux concurrents distancé de six longueurs.
Malgré un Yoann Gourcuff retrouvé et auteur d'une magnifique passe décisive pour Jimmy Briand, Lyon n'a pas réussi à effacer la désagréable impression laissée par la déroute en Ligue des champions face au Real Madrid (4-0), mercredi.
"Calimero"
La fébrilité est encore là, à l'image de la faute de main de Hugo Lloris, à l'origine de l'égalisation de Moussa Sow. Et que dire de l'apathie défensive sur les buts de Basa et Cole ?
A Marseille (12e), le succès contre Ajaccio (2-0) constitue un soulagement mais sur le fond rien n'est réglé et les tensions restent vives a sein du club. Du côté des supporteurs, le doublé d'Andre Ayew n'a pas mis fin à la grève des encouragements au Vélodrome alors qu'en coulisses, le divorce entre le directeur sportif José Anigo et l'entraîneur Didier Deschamps semble consommé.
Le premier garde visiblement en travers de la gorge les insinuations du technicien, qui a laissé entendre qu'il manipulait les groupes de supporteurs ayant appelé à sa démission. Il est sorti de ses gonds au coup de sifflet final avec une charge violente à l'encontre de Deschamps.
"Moi, je ne joue pas, je ne fais pas l'équipe, je ne m'en mêle pas au quotidien, a déclaré Anigo. C'est idiot de distiller des petites phrases comme ça, alors que la situation commande de se consacrer au terrain, pour que l'équipe gagne. On ne peut pas toujours dire c'est la faute de untel ou de untel et de jouer à Calimero."
La situation sportive de Bordeaux, incapable de s'imposer sur sa pelouse de Chaban-Delmas et toujours relégable (18e), est encore plus catastrophique mais sans les psychodrames vécus sur la Canebière. Le bateau girondin coule en silence, mais difficile d'en demander plus à une équipe qui ne parvient même pas à dominer les modestes Brestois sur son propre terrain (1-1).