Le Real bat Barça et caresse le titre
Soccer samedi, 21 avr. 2012. 16:05 mercredi, 11 déc. 2024. 14:35
MADRID - Le Real Madrid s'est sans doute adjugé le titre de champion d'Espagne en s'imposant (2-1) face au FC Barcelone, samedi au Camp-Nou lors de la 35e journée de Liga, cette victoire portant l'avance des Merengue sur les Blaugrana à sept points, à quatre journées de la fin.
Samedi, le Barça, dominateur, mais peu efficace devant le but, aura couru après le score durant tout le match. D'abord menés au score sur un but opportuniste de Khedira à la suite d'un corner, les joueurs de Guardiola pensaient avoir fait le plus dur en égalisant à vingt minutes de la fin par Alexis Sanchez.
Mais ils ont ensuite pu vérifier à quel point le Real Madrid est efficace en contre: un but de Ronaldo a ainsi non seulement donné la victoire aux Blancs - du jamais vu sous l'ère Mourinho au Camp-Nou - mais il a aussi sans doute apporté un titre de Liga au Real qui court après cette couronne depuis 2008.
Au passage, l'attaquant portugais est aussi repassé en tête du classement des buteurs devant un Messi peu inspiré samedi: Ronaldo totalise ainsi 42 réalisations contre 41 pour l'Argentin.
On prêtait à Mourinho l'intention de vouloir jouer de manière ultra-défensive au Camp-Nou: si cet axiome allait se vérifier après le but des Blancs, il n'en était rien au début de la rencontre. Bien propulsé par un trio d'attaque Özil-Ronaldo-Benzema très mordant, le Real entrait mieux dans le match que son adversaire.
Dans le premier quart d'heure, le Barça tentait certes quelques sorties, mais se montrait un rien nerveux, perdant des ballons a priori faciles. Au fil des minutes, les Blaugrana laissaient toutefois leur fébrilité de côté et s'installaient dans le match.
C'est le moment que choisissait le Real pour prendre l'avantage au tableau d'affichage, profitant une nouvelle fois d'un coup de pied arrêté.
Sur un corner tiré de la droite par Di Maria, Pepe sautait plus haut que tout le monde. La suite était un enchaînement de petites erreurs: Valdes ne pouvait que repousser la tête du Portugais, le ballon terminait dans les pieds de Puyol qui était pris de vitesse par Khedira (1-0; 17e).
Contre fatal du Real
L'Allemand marquait au passage le 108e but du Real en Liga, un record absolu qui condamnait aux oubliettes les 107 réalisations du Madrid de la saison 1989-90, à l'époque de Butragueno and co.
Sentant la Liga leur échapper définitivement, les Barcelonais appuyaient alors sur l'accélérateur. Mais, confronté à une possession de balle blaugrana qui devenait écrasante, le Real pliait, mais ne rompait pas.
À la 27e, Xavi décalé par un Messi jusqu'ici assez effacé avait pourtant la balle de l'égalisation au bout du pied. Mais le milieu international butait sur Casillas, une nouvelle fois décisif.
Les minutes passaient, Tello se montrait décevant à la finition, et la tension allait alors croissante pour les Blaugrana.
Surgissait alors Alexis Sanchez, tout juste entré à la place de Xavi. Le Chilien se trouvait à point nommé pour marquer un but égalisateur sur un pur réflexe. Après avoir coupé une première fois un centre-tir d'Adriano, el « Nino Maravilla » faisait mouche après une première parade de Casillas (1-1, 70e).
La flamme de l'espoir, sur la pelouse détrempée par la pluie du Camp-Nou, ne brillait toutefois pas longtemps. Quelques minutes plus tard, Puyol et les siens pouvaient en effet mesurer à quel point le Real est impitoyable en contre: Özil transmettait à Ronaldo qui crochetait Valdes et marquait dans le but vide (2-1, 73e). La folle remontée du Barça n'aurait pas lieu.
Au coup de sifflet final, Ronaldo, héros du match, et ses partenaires, conscients que cette victoire au Camp-Nou rimait pour eux avec titre de champions, se tombaient dans les bras.
Levante arrache un verdict nul
Par ailleurs, Levante a fait une bonne opération en obtenant le nul (1-1) sur la pelouse du FC Séville, un résultat positif pour les joueurs de Juan Ignacio Martinez, puisqu'il renforce leur 5e place au classement, synonyme d'Europa League.
Le FC Séville a laissé échapper une victoire qu'il tenait pourtant entre ses mains. A la 86e, Negredo, qui avait déjà ouvert le score pour les Andalous en première période (21e), a en effet manqué un penalty.
Auparavant, Arouna Koné, ancien joueur du FC Séville, avait égalisé pour Levante.
Le match avait eu un début un rien insolite: en signe de mécontentement suite à la décision de la Ligue de retarder d'une demi-heure le match de Séville en raison du clasico, les supporteurs du club andalou avaient orchestré une pluie de balles de tennis sur le terrain du Sanchez-Pizjuan.
Majorque s'est lui imposé sur son terrain (1-0) face à Saragosse, toujours relégable et pour qui cette défaite marque un coup d'arrêt dans ses ambitions de se sauver.
Les Aragonais voient en effet le Sporting Gijon, 19e, revenir à leur hauteur avec 31 points, les Asturiens l'ayant eux emporté (2-1) à domicile face au Rayo Vallecano.
Sangoy et Labaka ont donné l'avantage aux locaux, les Asturiens résistant ensuite comme ils pouvaient - ils ont fini à neuf - face aux attaques des Madrilènes.
Samedi, le Barça, dominateur, mais peu efficace devant le but, aura couru après le score durant tout le match. D'abord menés au score sur un but opportuniste de Khedira à la suite d'un corner, les joueurs de Guardiola pensaient avoir fait le plus dur en égalisant à vingt minutes de la fin par Alexis Sanchez.
Mais ils ont ensuite pu vérifier à quel point le Real Madrid est efficace en contre: un but de Ronaldo a ainsi non seulement donné la victoire aux Blancs - du jamais vu sous l'ère Mourinho au Camp-Nou - mais il a aussi sans doute apporté un titre de Liga au Real qui court après cette couronne depuis 2008.
Au passage, l'attaquant portugais est aussi repassé en tête du classement des buteurs devant un Messi peu inspiré samedi: Ronaldo totalise ainsi 42 réalisations contre 41 pour l'Argentin.
On prêtait à Mourinho l'intention de vouloir jouer de manière ultra-défensive au Camp-Nou: si cet axiome allait se vérifier après le but des Blancs, il n'en était rien au début de la rencontre. Bien propulsé par un trio d'attaque Özil-Ronaldo-Benzema très mordant, le Real entrait mieux dans le match que son adversaire.
Dans le premier quart d'heure, le Barça tentait certes quelques sorties, mais se montrait un rien nerveux, perdant des ballons a priori faciles. Au fil des minutes, les Blaugrana laissaient toutefois leur fébrilité de côté et s'installaient dans le match.
C'est le moment que choisissait le Real pour prendre l'avantage au tableau d'affichage, profitant une nouvelle fois d'un coup de pied arrêté.
Sur un corner tiré de la droite par Di Maria, Pepe sautait plus haut que tout le monde. La suite était un enchaînement de petites erreurs: Valdes ne pouvait que repousser la tête du Portugais, le ballon terminait dans les pieds de Puyol qui était pris de vitesse par Khedira (1-0; 17e).
Contre fatal du Real
L'Allemand marquait au passage le 108e but du Real en Liga, un record absolu qui condamnait aux oubliettes les 107 réalisations du Madrid de la saison 1989-90, à l'époque de Butragueno and co.
Sentant la Liga leur échapper définitivement, les Barcelonais appuyaient alors sur l'accélérateur. Mais, confronté à une possession de balle blaugrana qui devenait écrasante, le Real pliait, mais ne rompait pas.
À la 27e, Xavi décalé par un Messi jusqu'ici assez effacé avait pourtant la balle de l'égalisation au bout du pied. Mais le milieu international butait sur Casillas, une nouvelle fois décisif.
Les minutes passaient, Tello se montrait décevant à la finition, et la tension allait alors croissante pour les Blaugrana.
Surgissait alors Alexis Sanchez, tout juste entré à la place de Xavi. Le Chilien se trouvait à point nommé pour marquer un but égalisateur sur un pur réflexe. Après avoir coupé une première fois un centre-tir d'Adriano, el « Nino Maravilla » faisait mouche après une première parade de Casillas (1-1, 70e).
La flamme de l'espoir, sur la pelouse détrempée par la pluie du Camp-Nou, ne brillait toutefois pas longtemps. Quelques minutes plus tard, Puyol et les siens pouvaient en effet mesurer à quel point le Real est impitoyable en contre: Özil transmettait à Ronaldo qui crochetait Valdes et marquait dans le but vide (2-1, 73e). La folle remontée du Barça n'aurait pas lieu.
Au coup de sifflet final, Ronaldo, héros du match, et ses partenaires, conscients que cette victoire au Camp-Nou rimait pour eux avec titre de champions, se tombaient dans les bras.
Levante arrache un verdict nul
Par ailleurs, Levante a fait une bonne opération en obtenant le nul (1-1) sur la pelouse du FC Séville, un résultat positif pour les joueurs de Juan Ignacio Martinez, puisqu'il renforce leur 5e place au classement, synonyme d'Europa League.
Le FC Séville a laissé échapper une victoire qu'il tenait pourtant entre ses mains. A la 86e, Negredo, qui avait déjà ouvert le score pour les Andalous en première période (21e), a en effet manqué un penalty.
Auparavant, Arouna Koné, ancien joueur du FC Séville, avait égalisé pour Levante.
Le match avait eu un début un rien insolite: en signe de mécontentement suite à la décision de la Ligue de retarder d'une demi-heure le match de Séville en raison du clasico, les supporteurs du club andalou avaient orchestré une pluie de balles de tennis sur le terrain du Sanchez-Pizjuan.
Majorque s'est lui imposé sur son terrain (1-0) face à Saragosse, toujours relégable et pour qui cette défaite marque un coup d'arrêt dans ses ambitions de se sauver.
Les Aragonais voient en effet le Sporting Gijon, 19e, revenir à leur hauteur avec 31 points, les Asturiens l'ayant eux emporté (2-1) à domicile face au Rayo Vallecano.
Sangoy et Labaka ont donné l'avantage aux locaux, les Asturiens résistant ensuite comme ils pouvaient - ils ont fini à neuf - face aux attaques des Madrilènes.