Hulk terrasse Valence dans un gain de 3-2 du Zenit
Ligue des champions mercredi, 16 sept. 2015. 17:33 samedi, 14 déc. 2024. 18:00Deux puissantes frappes du Brésilien Hulk et une du Belge Axel Witsel ont permis au Zenit Saint-Pétersbourg de terrasser Valence (3-2) mercredi pour la 1re journée de la Ligue des champions, propulsant le club russe en tête du groupe H.
À Mestalla, Hulk a fait parler sa frappe de balle sur un tir croisé au bout d'une contre-attaque (9e), puis sur un missile de 25 mètres qui a fini sous la barre transversale de la cage valencienne (45e).
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Et même si Valence a égalisé par deux frappes à angle fermé de Joao Cancelo (55e) et André Gomes (73e), Witsel a offert la victoire à Saint-Pétersbourg d'un tir croisé depuis l'extérieur de la surface, entré avec l'aide du poteau (76e).
En somme, la soirée n'a pas été simple pour les gardiens, pour le Russe Yuri Lodygin comme pour le troisième portier du club valencien Jaume Domenech, titulaire en raison des blessures du Brésilien Diego Alves et de l'Australien Mathew Ryan.
Domenech a notamment dû faire face à un Hulk en état de grâce : le Brésilien aurait ainsi pu marquer un autre but sur un lob lointain qui a frôlé le cadre peu avant la pause.
Bref, pour les Valenciens, les retrouvailles avec la Ligue des champions trois saisons après leur dernière participation à la phase de poules (2012-2013) ont bien mal débuté. Surtout que Valence a trouvé le poteau dès sa première occasion franche, une frappe croisée rasante de Joao Cancelo (2e).
Ce dernier a néanmoins permis aux Valenciens de revenir dans le match en seconde période avec une frappe astucieuse à angle fermé alors que Lodygin semblait attendre un tir (55e). Puis André Gomes a enflammé Mestalla en égalisant, là aussi avec une trajectoire très fermée (73e).
Mais la réaction de Witsel a fait la différence et donné un premier coup d'arrêt à l'ambitieux projet européen de Valence, conduit par le nouveau propriétaire singapourien Peter Lim. Pour les joueurs de Nuno Espirito Santo, il faudra se reprendre dès le 29 septembre à Lyon.
L'OL gaspille et déçoit
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L'Olympique Lyonnais, qui retrouvait la Ligue des champions après plus de trois ans d'absence, a laissé échapper une victoire qui lui tendait les bras à La Gantoise, en gaspillant un avantage d'un but au terme d'une prestation décevante sur le plan offensif, lors de la première journée du groupe H.
L'OL, en supériorité numérique durant 50 minutes à la suite de l'exclusion de Brecht Dejaegere (41e), n'a pu conserver l'avance donnée par Christophe Jallet (58e), rejoint sur un but de Daniel Milisevic (68e).
Le gâchis a été total à la 88e minute quand Alexandre Lacazette a manqué la conversion d'un penalty, après une faute qui a valu une exclusion à Thomas Foket). Peu à son avantage ces dernières semaines, Lacazette n'a toujours pas marqué le moindre but cette saison!
Trois ans et six mois après une élimination peu glorieuse face à Nicosie en huitièmes de finale, Maxime Gonalons et ses coéquipiers avaient déclaré « avoir faim ».
Mais leur adversaires aussi. Car La Gantoise découvrait elle la plus prestigieuse des compétitions européennes de clubs après 115 ans d'existence.
Les Lyonnais ont donc logiquement d'emblée fait connaissance avec l'enthousiasme gantois, Anthony Lopes étant obligé de s'employer sur une frappe de Dejaegere dès la 2e minute.
Sur un contre rondement mené par Laurent Depoitre, Gonalons et ses équipiers l'ont même échappé belle quand le tir de l'attaquant belge a trouvé le cadre du but lyonnais (10e).
Champions pour la première fois de leur histoire en fin de saison dernière, les « Buffalos », avaient clairement l'envie du petit invité à la table des grands.
Jallet entre et marque
Offensivement, l'entame de match a été compliquée pour le trio Valbuena-Beauvue-Lacazette, incapable de trouver des espaces dans la défense resserrée de Gand.
L'entraîneur belge Hein Vanhaezebrouck, dont l'équipe évolue généralement avec trois défenseurs, avait décidé de placer un quatrième homme dans son arrière-garde et ainsi renoncer à son principe de jeu habituel : la possession de balle.
Hubert Fournier, le coach lyonnais, s'attendait à rencontrer une équipe joueuse. Il a sans doute été surpris de faire face à des adversaires misant avant tout sur les contre-attaques. Et, en première période, Lyon a régulièrement été confronté à la vitesse du jeu direct des Belges, l'imposant Depoitre donnant du fil à retordre à la paire Umtiti/Yanga-Mbiwa.
L'exclusion de Dejaeghere peu avant la pause, pour une semelle sur Gonalons, n'a forcément pas rendu la formation flandrienne moins prudente.
Mais Lyon, pensait-on, allait bien finir par profiter de sa supériorité numérique, technique et, au fil des minutes, physique.
De fait, le but attendu ne tardait guère et tombait avant l'heure de jeu (1-0, 58e) : à la réception d'un corner tiré par Valbuena, Jallet, entré à la pause en remplacement de Rafael, marquait de la tête.
Mais loin de lancer l'OL, ce but poussait les hommes de Fournier dans la suffisance, et les locaux revenaient au score d'un tir croisé de Milicevic (1-1, 68e).
Et en fin de match, Lacazette manquait la conversion d'un penalty (88e) causé par une faute de Foket. Quel gâchis de la part du meilleur buteur de la saison 2014-2015 du Championnat de France, bien loin de son niveau de la saison passée !
Fournier avait déclaré avant le match « que l'entente entre (ses) attaquants nécessite du temps ». Il en faudra, effectivement, alors qu'un match à Marseille se profile dès dimanche en championnat.