Les "Quatre fantastiques" du Barça
Soccer mardi, 21 août 2007. 13:03 mercredi, 11 déc. 2024. 17:28
MADRID - Transfert d'un joueur superstar, Thierry Henry, tournée éprouvante en Asie, casse-tête tactique: l'intersaison du FC Barcelone des "Quatre fantastiques" a ressemblé à s'y méprendre à celle du Real Madrid "galactique" de 2003, qui avait ensuite connu une saison noire.
Avec l'arrivée de l'attaquant français Thierry Henry (pour 24 millions d'euros), le FC Barcelone s'est retrouvé affublé d'un surnom, celui d'équipe des "Quatre fantastiques" (Henry, Messi, Eto'o et Ronaldinho), du nom des super-héros de Marvel, créés dans les années 60 et actuellement à l'affiche au cinéma.
Samuel Eto'o a récemment rejeté cette trouvaille de la presse, trop proche selon lui des "Galactiques" du Real Madrid version Florentino Perez (avec Figo, Zidane, Ronaldo et Beckham): "C'est flatteur, mais ça peut être trompeur, regardez ce qui s'est passé avec les Galactiques".
Le Real Madrid, champion d'Espagne 2003, n'avait ensuite soulevé que la petite Supercoupe d'Espagne alors que le recrutement de l'Anglais David Beckham -au nez et à la barbe du Barça- et son association avec les Raul, Zidane et Ronaldo laissaient entrevoir une moisson de titres.
Réticences
Le Real a dû attendre jusqu'à la saison dernière - et la fin de l'époque galactique (retraite de Zidane, transfert de Ronaldo, départs annoncés de Beckham et Roberto Carlos)
- pour remporter un nouveau titre.
Mais la venue de Beckham à l'été 2003 avait au moins permis de promouvoir l'image du club en Asie où le Real avait effectué une tournée très lucrative mais fatigante.
Cette tournée avait été vivement critiquée par les observateurs et désignée comme en partie responsable de la saison ratée du Real.
Cela n'a pas refroidi le Barça, qui est allé disputer cet été des matches amicaux en Chine et au Japon, malgré les réticences de plusieurs joueurs, le Français Lilian Thuram et l'Italien Gianluca Zambrotta ayant ouvertement critiqué l'organisation de cette tournée.
"La préparation physique est très importante dans le football" et "(la tournée en Asie) n'est sûrement pas une bonne chose pour préparer l'équipe", a affirmé Thuram. "Ce serait mieux de rester à Barcelone et de bien y préparer la saison", a estimé Zambrotta.
"L'entraîneur décidera"
L'autre interrogation de l'intersaison du club catalan, qui jouera dimanche à Santander, concerne l'entente entre Messi, Henry, Eto'o et Ronaldinho, sur le terrain si Rijkaard opte pour un schéma très offensif, mais également en dehors.
Henry et Eto'o ont expliqué que la concurrence -accrue avec la percée des jeunes mexicain Giovani Dos Santos et serbo-espagnol Bojan Krkic- ne leur posait pas de problèmes. "S'il y a des rotations à faire, c'est l'entraîneur qui décidera", avait déclaré l'attaquant français le jour de sa présentation.
"Ce n'est pas grave de passer un jour sur le banc", a récemment confié un Samuel Eto'o pour une fois très diplomate.
Mais tout le monde ne se satisfait pas de la nouvelle donne. L'international portugais Deco, joueur-clé des derniers titres du Barça et qui fait pour l'instant les frais de la venue de l'ancien Monégasque Yaya Touré, a expliqué que s'il ne jouait pas assez il demanderait à partir.
"Il faut accepter d'être remplaçant. C'est à cela qu'on voit qu'une équipe est une équipe", lui a répondu indirectement le milieu Andrés Iniesta, qui devrait connaître son premier début de saison au Barça comme titulaire.
Avec l'arrivée de l'attaquant français Thierry Henry (pour 24 millions d'euros), le FC Barcelone s'est retrouvé affublé d'un surnom, celui d'équipe des "Quatre fantastiques" (Henry, Messi, Eto'o et Ronaldinho), du nom des super-héros de Marvel, créés dans les années 60 et actuellement à l'affiche au cinéma.
Samuel Eto'o a récemment rejeté cette trouvaille de la presse, trop proche selon lui des "Galactiques" du Real Madrid version Florentino Perez (avec Figo, Zidane, Ronaldo et Beckham): "C'est flatteur, mais ça peut être trompeur, regardez ce qui s'est passé avec les Galactiques".
Le Real Madrid, champion d'Espagne 2003, n'avait ensuite soulevé que la petite Supercoupe d'Espagne alors que le recrutement de l'Anglais David Beckham -au nez et à la barbe du Barça- et son association avec les Raul, Zidane et Ronaldo laissaient entrevoir une moisson de titres.
Réticences
Le Real a dû attendre jusqu'à la saison dernière - et la fin de l'époque galactique (retraite de Zidane, transfert de Ronaldo, départs annoncés de Beckham et Roberto Carlos)
- pour remporter un nouveau titre.
Mais la venue de Beckham à l'été 2003 avait au moins permis de promouvoir l'image du club en Asie où le Real avait effectué une tournée très lucrative mais fatigante.
Cette tournée avait été vivement critiquée par les observateurs et désignée comme en partie responsable de la saison ratée du Real.
Cela n'a pas refroidi le Barça, qui est allé disputer cet été des matches amicaux en Chine et au Japon, malgré les réticences de plusieurs joueurs, le Français Lilian Thuram et l'Italien Gianluca Zambrotta ayant ouvertement critiqué l'organisation de cette tournée.
"La préparation physique est très importante dans le football" et "(la tournée en Asie) n'est sûrement pas une bonne chose pour préparer l'équipe", a affirmé Thuram. "Ce serait mieux de rester à Barcelone et de bien y préparer la saison", a estimé Zambrotta.
"L'entraîneur décidera"
L'autre interrogation de l'intersaison du club catalan, qui jouera dimanche à Santander, concerne l'entente entre Messi, Henry, Eto'o et Ronaldinho, sur le terrain si Rijkaard opte pour un schéma très offensif, mais également en dehors.
Henry et Eto'o ont expliqué que la concurrence -accrue avec la percée des jeunes mexicain Giovani Dos Santos et serbo-espagnol Bojan Krkic- ne leur posait pas de problèmes. "S'il y a des rotations à faire, c'est l'entraîneur qui décidera", avait déclaré l'attaquant français le jour de sa présentation.
"Ce n'est pas grave de passer un jour sur le banc", a récemment confié un Samuel Eto'o pour une fois très diplomate.
Mais tout le monde ne se satisfait pas de la nouvelle donne. L'international portugais Deco, joueur-clé des derniers titres du Barça et qui fait pour l'instant les frais de la venue de l'ancien Monégasque Yaya Touré, a expliqué que s'il ne jouait pas assez il demanderait à partir.
"Il faut accepter d'être remplaçant. C'est à cela qu'on voit qu'une équipe est une équipe", lui a répondu indirectement le milieu Andrés Iniesta, qui devrait connaître son premier début de saison au Barça comme titulaire.