PARIS - Cristiano Ronaldo est entré dans la légende du Real Madrid en égalant le meilleur buteur de l'histoire du club (Raul, 323 buts toutes compétitions confondues) avec le doublé de la victoire à Malmö en Ligue des champions (2-0) mercredi soir.

Après trois matches consécutifs sans marquer, CR7 entre dans un club très privé au club Merengue.

Avec un impressionnant ratio de plus d'un but par match depuis son arrivée à Madrid en 2009, Ronaldo n'aura mis que 308 rencontres pour se hisser à la hauteur de la meilleure gâchette de la longue histoire merengue. A titre de comparaison, Raul avait eu besoin de 741 matches entre 1994 et 2010 pour dépasser la marque précédente établie par le mythique Alfredo Di Stéfano, troisième de ce classement avec 307 buts.

Ce nouveau record de Ronaldo intervient après qu'il a devancé Raul pour le titre de meilleur marqueur de la « Maison blanche » en Championnat d'Espagne avec un quintuplé contre l'Espanyol Barcelone le 12 septembre (230 buts à ce jour).

Depuis mi-septembre, le Portugais de 30 ans est aussi repassé seul en tête du classement des buteurs historique de la Ligue des champions (82 unités) juste devant son grand rival Lionel Messi (77 buts), lequel est actuellement blessé pour environ deux mois.

Et avec 17 buts lors de la C1 2013-2014, « CR7 » reste le meilleur buteur sur une seule édition de l'épreuve-reine européenne. Sur un plan personnel, Cristiano Ronaldo a inscrit mercredi soir ses 500e et 501e buts professionnels, en clubs et sélection.

Le PSG en totale maîtrise à chez le Shakhtar
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Le Paris SG, grâce notamment à des buts de Serge Aurier et David Luiz, a tenu son rang chez le Shakhtar Donetsk, mercredi, avec une victoire implacable (3-0) qui le place en position confortable, avant la double confrontation avec le Real Madrid.

À l'occasion de cette 2e journée, chez l'outsider annoncé du groupe A, on attendait des Parisiens qu'ils soient sérieux. Ils ont été conquérants. Et cette deuxième victoire après celle obtenue contre Malmö (2-0) leur permet de compter 6 points, tout comme le rival madrilène, vainqueur dans le même temps en Suède (2-0).

Si le double rendez-vous contre le Real en dira forcément plus sur le potentiel du PSG dans cette Ligue des champions qu'il rêve de décrocher, la performance de l'équipe de Laurent Blanc a été particulièrement solide et convaincante face à un adversaire pour lequel la méfiance était de mise.

Déterminé à ne pas laisser le Shakhtar emballer la rencontre, Paris a rapidement ouvert le score par Aurier, qui s'est élevé plus haut que son vis-à-vis pour placer une tête à la réception d'un centre de Maxwell (7e).

Le latéral droit, qui avait marqué le but du 4-1 à Nantes, samedi en championnat, a vécu une mémorable soirée de premières, puisqu'il disputait son tout premier match de C1. Et a montré un visage autrement plus positif, lui qui vient de purger trois matches de suspension après ses insultes proférées en mars à l'arbitre sur les réseaux sociaux, à l'issue de l'exploit réalisé à Chelsea (2-2 a.p.) en 8e de finale retour la saison passée.

Dans tous les bons coups, Aurier a été impliqué dans le deuxième but parisien en détournant le ballon, après un corner de Di Maria, que David Luiz a été tout heureux de pousser au fond des filets (23e).

Après cette entame, la démonstration de force du triple champion de France était marquée du sceau de l'efficacité. La suite le fut beaucoup moins et ce n'est pas faute d'avoir eu les occasions pour alourdir le score.

Parti à la chasse du record de buts de Pauleta (109) sous le maillot parisien, Zlatan Ibrahimovic a cru y parvenir en voyant son tir tromper Pyatov à la 90e minute d'une prestation jusqu'alors guère convaincante. Mais c'est bien à Srna, contreur contre son camp, qu'a été attribué le troisième but parisien.

Auparavant le Suédois avait manqué une grosse occasion de marquer avec une tête passée au ras du poteau (17e) et avait surtout paru à la peine dans le jeu, perdant énormément de ballons, même si celui offert dans la profondeur à Cavani a failli être décisif (22e).

Dans cette première période très appliquée, à des années-lumière des indignes 45 premières minutes disputées à Nantes, Paris a tout de même connu quelques frissons.

D'abord avec cette drôle de passe en retrait de David Luiz vers Kevin Trapp, surpris, qui a soufflé en voyant le ballon passer du bon côté du poteau (37e). Une des rares fois où Paris a cédé à la facilité. Ensuite, dans cette 41e minute où trois occasions brûlantes se sont succédé, à chaque fois repoussées par un gant (Trapp), une jambe (Luiz) et un dos (Aurier).

En seconde période, le Shakhtar a aussi trouvé la transversale (79e) et un bon Trapp sur sa ligne (78e), avec à chaque fois dans le rôle de l'attaquant malheureux Alex Teixeira.

Paris, lui, s'est contenté de gérer son avance mais aurait pu encore marquer plus de buts si Angel Di Maria n'avait pas cédé à la facilité sur son lob (57e), comme il l'avait déjà fait sur une pichenette (28e).

Un excès de zèle à gommer. Dès dimanche lors du clasico face à Marseille au Parc des Princes.