Naples piégé par Besiktas
Ligue des champions mercredi, 19 oct. 2016. 17:21 vendredi, 13 déc. 2024. 06:56Naples, qui traverse une période difficile, s'est incliné 3-2 face à Besiktas à domicile mercredi, lors de la 3e journée de la Ligue des champions, ce qui rebat totalement les cartes dans le groupe B.
Les Napolitains, qui avaient remporté leurs deux premiers matchs, restent tout de même en tête de leur poule, avec un point de plus que les Turcs et deux de plus que Benfica, qui a été battre le Dynamo Kiev (2-0).
Mais avec une victoire, ils auraient quasiment assuré leur qualification pour les 8es de finale. Au contraire, ils vont avoir à batailler et doivent désormais trouver le moyen de mettre fin à cette mauvaise passe, sanctionnée de trois défaites consécutives, deux en Championnat et une en C1.
Le revers de mercredi est tout de même cruel pour Naples, largement supérieur à Besiktas mais victime de l'incroyable réussite des Turcs autant que de sa propre faiblesse défensive.
Besiktas a ainsi cadré... trois frappes sur l'ensemble du match. Naples, de son côté, a eu près de 65 % de possession, a tiré 18 fois au but (neuf frappes cadrées) et a obtenu 17 corners, contre un à son adversaire.
Après 10 minutes entièrement napolitaines, la première incursion turque était ainsi la bonne avec une jolie action: passe lobée d'Arslan pour Quaresma qui centrait au deuxième poteau et trouvait Adriano (12e).
L'égalisation du Belge Mertens à la 30e minute était méritée mais, moins de 10 minutes plus tard, Jorginho offrait d'une horrible passe en retrait le but du 2-1 à l'ancien Lorientais Aboubakar (38e).
En deuxième période, Mertens obtenait deux penalties. Le premier, très mal tiré par Insigne, était repoussé par Fabricio (50e). Le deuxième était transformé par Gabbiadini (69e) et Naples poussait alors pour obtenir les trois points. Mais, à la 86e minute, Aboubakar réussissait un doublé avec un coup de tête sur coup franc, les Napolitains réclamant un hors-jeu (3-2, 86e).
Repoussée à la quatrième place en Serie A, désormais fragilisée en Ligue des Champions, l'équipe de Maurizio Sarri est à la peine depuis la blessure de son avant-centre Milik. Et elle doit vite trouver des solutions au risque de tout perdre, beaucoup plus tôt que prévu.