Lyon et le PSG ont beaucoup à perdre
Soccer vendredi, 24 févr. 2012. 11:05 mercredi, 11 déc. 2024. 06:55
PARIS - Lyon (6e) et le Paris SG (1er) ont beaucoup à perdre samedi dans l'affiche de la 25e journée, le premier ses illusions de podium, le second son fauteuil de leader, en fonction des résultats de Montpellier (2e) et des candidats à la C1 (Lille, Saint-Etienne, OM, Rennes).
Pour Lyon (6e) et le Paris SG (1er), tout autre résultat qu'une victoire pourrait lui coûter cher. Le PSG a préservé dans la douleur son point d'avance contre et sur Montpellier, et Carlo Ancelotti aborde désormais son deuxième gros test. Et quelle sera la manière ? Le retour probable de Pastore comme titulaire pourrait peser. Son cycle vertueux s'était d'ailleurs achevé à l'issue du match de la phase aller contre l'OL justement, fin octobre (2-0). Bodmer est rétabli et devrait reprendre sa place dans le onze à la place de Matuidi. Du côté de Lyon, les deux revers consécutifs et les quatre petits points récoltés seulement sur 18 possibles aiguisent le sentiment d'urgence. Son président Jean-Michel Aulas est du coup monté en première ligne, en assurant qu'il voulait prolonger le contrat de son entraîneur Rémi Garde. "Il est en passe de faire une des meilleures saisons que nous n'ayons jamais faites", a même assuré le dirigeant d'un OL toujours présent sur quatre tableaux mais qui a déjà subi neuf défaites en L1 et se trouve à six points du podium. Bernard Lacombe, conseiller du président, a choisi la méthode brutale, traitant les joueurs lyonnais de "fonctionnaires bien payés".
Montpellier (2e, qui accueille Bordeaux, 9e), méritait peut-être mieux qu'un nul au Parc des Princes au vu de sa prestation (2-2): quel effet aura ce match sur le moral des troupes de René Girard ? L'occasion est en tout cas belle, en cas de panne du PSG à Lyon, de lui chiper son fauteuil de leader. Mais Bordeaux, longtemps plombé par son début de saison catastrophique, connaît un regain de forme en 2012 en domptant les grosses cylindrées (victoires en L1 contre Toulouse, Lille et Lyon).
Lille (3e, qui va à Rennes, 7e) a surmonté son naufrage à domicile face à Bordeaux (4-5) avec deux succès serrés (1-0) qui l'ont maintenu sur le podium, le dernier en date mercredi à Sochaux grâce au 5e but en cinq matches de Roux (toutes compétitions confondues). Attention cependant à la fatigue avec cette accumulation de matches.
Saint-Etienne (4e, qui va à Auxerre, 18e) est monté sur la 4e marche mercredi alors que l'AJA n'a plus gagné depuis sept matches. C'est dire si les pronostics seront favorables aux Stéphanois, portés par un Aubameyang efficace en diable depuis son retour de la CAN (4 buts en trois matches) et qui n'ont plus que trois points de retard sur le podium.
Enfin, Marseille (5e, qui va à Brest, 13e) n'a toujours pas perdu depuis fin novembre, mais ses deux derniers nuls ont dégagé un sentiment d'inachevé, d'autant plus frustrants qu'ils ont laissé Lille reprendre ses distances et Saint-Etienne passer devant. Vainqueurs in extremis de l'Inter Milan mercredi en C1 (1-0), les hommes de Didier Deschamps doivent passer la vitesse supérieure à Brest, qui n'a cédé qu'une fois à domicile. Mais ils peuvent compter sur un Andre Ayew qui revient bien et un Amalfitano convoqué pour la première fois en équipe de France.
Pour Lyon (6e) et le Paris SG (1er), tout autre résultat qu'une victoire pourrait lui coûter cher. Le PSG a préservé dans la douleur son point d'avance contre et sur Montpellier, et Carlo Ancelotti aborde désormais son deuxième gros test. Et quelle sera la manière ? Le retour probable de Pastore comme titulaire pourrait peser. Son cycle vertueux s'était d'ailleurs achevé à l'issue du match de la phase aller contre l'OL justement, fin octobre (2-0). Bodmer est rétabli et devrait reprendre sa place dans le onze à la place de Matuidi. Du côté de Lyon, les deux revers consécutifs et les quatre petits points récoltés seulement sur 18 possibles aiguisent le sentiment d'urgence. Son président Jean-Michel Aulas est du coup monté en première ligne, en assurant qu'il voulait prolonger le contrat de son entraîneur Rémi Garde. "Il est en passe de faire une des meilleures saisons que nous n'ayons jamais faites", a même assuré le dirigeant d'un OL toujours présent sur quatre tableaux mais qui a déjà subi neuf défaites en L1 et se trouve à six points du podium. Bernard Lacombe, conseiller du président, a choisi la méthode brutale, traitant les joueurs lyonnais de "fonctionnaires bien payés".
Montpellier (2e, qui accueille Bordeaux, 9e), méritait peut-être mieux qu'un nul au Parc des Princes au vu de sa prestation (2-2): quel effet aura ce match sur le moral des troupes de René Girard ? L'occasion est en tout cas belle, en cas de panne du PSG à Lyon, de lui chiper son fauteuil de leader. Mais Bordeaux, longtemps plombé par son début de saison catastrophique, connaît un regain de forme en 2012 en domptant les grosses cylindrées (victoires en L1 contre Toulouse, Lille et Lyon).
Lille (3e, qui va à Rennes, 7e) a surmonté son naufrage à domicile face à Bordeaux (4-5) avec deux succès serrés (1-0) qui l'ont maintenu sur le podium, le dernier en date mercredi à Sochaux grâce au 5e but en cinq matches de Roux (toutes compétitions confondues). Attention cependant à la fatigue avec cette accumulation de matches.
Saint-Etienne (4e, qui va à Auxerre, 18e) est monté sur la 4e marche mercredi alors que l'AJA n'a plus gagné depuis sept matches. C'est dire si les pronostics seront favorables aux Stéphanois, portés par un Aubameyang efficace en diable depuis son retour de la CAN (4 buts en trois matches) et qui n'ont plus que trois points de retard sur le podium.
Enfin, Marseille (5e, qui va à Brest, 13e) n'a toujours pas perdu depuis fin novembre, mais ses deux derniers nuls ont dégagé un sentiment d'inachevé, d'autant plus frustrants qu'ils ont laissé Lille reprendre ses distances et Saint-Etienne passer devant. Vainqueurs in extremis de l'Inter Milan mercredi en C1 (1-0), les hommes de Didier Deschamps doivent passer la vitesse supérieure à Brest, qui n'a cédé qu'une fois à domicile. Mais ils peuvent compter sur un Andre Ayew qui revient bien et un Amalfitano convoqué pour la première fois en équipe de France.