Manchester United se fait humilier
Soccer dimanche, 23 oct. 2011. 13:52 mercredi, 11 déc. 2024. 13:46
LONDRES - Manchester City a frappé un grand coup en allant écraser son grand rival Manchester United 6 à 1, dimanche à Old Trafford, dans un match aux allures de passation de pouvoir qui a tourné à l'humiliation pour les champions en titre dans les dernières minutes.
Constamment dominateur, City s'est d'abord détaché grâce à un doublé de Balotelli (22, 60) et à un but d'Agüero (69), alors que MU évoluait à dix après l'exclusion d'Evans (47). Fletcher avait réduit l'écart (81) pour United, mais la défaite des "Red Devils" s'est transformée en débâcle dans les dernières minutes avec trois nouveaux buts de Dzeko (89, 90+2) et de Silva (90+4).
Les "Citizens", toujours invaincus après neuf journées, s'échappent en tête du classement avec cinq points d'avance sur United et six sur Chelsea, qui jouait dimanche en fin d'après-midi chez les Queens Park Rangers.
L'équipe de l'entraîneur Roberto Mancini a joué un football magnifique, illustré par les deuxième et troisième buts, inscrits à bout portant par Balotelli et Agüero, mis en position idéale par une succession de passes à une touche de balle.
Une fois de plus Silva a été le joueur-clé de la suprématie des "Citizens" en milieu de terrain. L'Espagnol a notamment fait la différence sur le deuxième but, par un demi-tour sur lui-même qui a donné le tournis à Anderson. Il a aussi tiré le corner qui a abouti au cinquième but puis offert une éblouissante passe décisive pour la dernière banderille plantée par Dzeko.
Au sein d'une équipe collectivement impressionnante, résultat des dépenses colossales effectués par le cheikh Mansour depuis trois ans, le jeune défenseur anglais Micah Richards et le milieu de terrain James Milner ont été parmi les plus brillants, avec bien sûr Mario Balotelli.
Toujours Balotelli
L'Italien, qui s'était illustré deux jours avant dans la rubrique des faits divers en compagnie d'un groupe d'amis en provoquant un incendie à son domicile par des tirs de feux d'artifice, a trouvé l'ouverture pour la quatrième journée d'affilée.
Son premier but, une frappe d'une vingtaine de mètres placée juste au ras du poteau de De Gea avec une étonnante décontraction, a mis City sur orbite. Après un deuxième but dont United ne s'est jamais remis, l'ex-Milanais a fini d'enfoncer les "Red Devils" en forçant l'exclusion de Jonny Evans, contraint de le ceinturer à la limite de la surface pour l'empêcher de filer vers un triplé (47).
L'Italien a soulevé son maillot après son premier but pour laisser apparaître une mystérieuse inscription: "Pourquoi toujours moi?".
Même si on n'en est qu'au début de la saison, Manchester City, qui n'a lâche que deux points en neuf journées, a pris un ascendant psychologique considérable avec ce triomphe, son deuxième seulement en 35 ans sur le terrain de son ennemi (après 2008).
Les joueurs de Manchester United auront fort à faire pour se remettre de ce désastre, l'un des pires depuis le début de l'ère Ferguson. MU n'avait plus perdu à Old Trafford depuis avril 2010, soit 37 matches d'affilée toutes compétitions confondues, et avait gagné 24 de ses 25 dernières rencontres de Premier League à domicile.
Constamment dominateur, City s'est d'abord détaché grâce à un doublé de Balotelli (22, 60) et à un but d'Agüero (69), alors que MU évoluait à dix après l'exclusion d'Evans (47). Fletcher avait réduit l'écart (81) pour United, mais la défaite des "Red Devils" s'est transformée en débâcle dans les dernières minutes avec trois nouveaux buts de Dzeko (89, 90+2) et de Silva (90+4).
Les "Citizens", toujours invaincus après neuf journées, s'échappent en tête du classement avec cinq points d'avance sur United et six sur Chelsea, qui jouait dimanche en fin d'après-midi chez les Queens Park Rangers.
L'équipe de l'entraîneur Roberto Mancini a joué un football magnifique, illustré par les deuxième et troisième buts, inscrits à bout portant par Balotelli et Agüero, mis en position idéale par une succession de passes à une touche de balle.
Une fois de plus Silva a été le joueur-clé de la suprématie des "Citizens" en milieu de terrain. L'Espagnol a notamment fait la différence sur le deuxième but, par un demi-tour sur lui-même qui a donné le tournis à Anderson. Il a aussi tiré le corner qui a abouti au cinquième but puis offert une éblouissante passe décisive pour la dernière banderille plantée par Dzeko.
Au sein d'une équipe collectivement impressionnante, résultat des dépenses colossales effectués par le cheikh Mansour depuis trois ans, le jeune défenseur anglais Micah Richards et le milieu de terrain James Milner ont été parmi les plus brillants, avec bien sûr Mario Balotelli.
Toujours Balotelli
L'Italien, qui s'était illustré deux jours avant dans la rubrique des faits divers en compagnie d'un groupe d'amis en provoquant un incendie à son domicile par des tirs de feux d'artifice, a trouvé l'ouverture pour la quatrième journée d'affilée.
Son premier but, une frappe d'une vingtaine de mètres placée juste au ras du poteau de De Gea avec une étonnante décontraction, a mis City sur orbite. Après un deuxième but dont United ne s'est jamais remis, l'ex-Milanais a fini d'enfoncer les "Red Devils" en forçant l'exclusion de Jonny Evans, contraint de le ceinturer à la limite de la surface pour l'empêcher de filer vers un triplé (47).
L'Italien a soulevé son maillot après son premier but pour laisser apparaître une mystérieuse inscription: "Pourquoi toujours moi?".
Même si on n'en est qu'au début de la saison, Manchester City, qui n'a lâche que deux points en neuf journées, a pris un ascendant psychologique considérable avec ce triomphe, son deuxième seulement en 35 ans sur le terrain de son ennemi (après 2008).
Les joueurs de Manchester United auront fort à faire pour se remettre de ce désastre, l'un des pires depuis le début de l'ère Ferguson. MU n'avait plus perdu à Old Trafford depuis avril 2010, soit 37 matches d'affilée toutes compétitions confondues, et avait gagné 24 de ses 25 dernières rencontres de Premier League à domicile.