Match nul entre City et United
Soccer dimanche, 22 janv. 2012. 15:24 mercredi, 11 déc. 2024. 13:46
LONDRES - Le "Super Sunday" du Championnat d'Angleterre a débouché sur un statu quo en tête après les victoires de Manchester City sur Tottenham (3-2) et de Manchester United à Arsenal (2-1) lors des deux chocs au sommet de la 22e journée.
City conserve trois points d'avance sur United en tête du classement et il paraît de plus en plus évident que le titre n'échappera pas à la grande cité du nord-ouest, le troisième, Tottenham, accusant désormais un retard de huit points, et le quatrième, Chelsea, de onze points.
Les rivaux londoniens ont pourtant vendu chèrement leur peau et ne sont pas passés loin de prendre leur revanche sur des matches aller qui avaient tourné au désastre. Les Citizens l'avaient emporté 5 à 1 à White Hart Lane et les Red Devils avaient infligé une déroute historique aux Gunners 8 à 2 à Old Trafford.
Tottenham en particulier n'est pas passé loin de créer la surprise sur le terrain du leader. Menés 2 à 0 après des buts de Nasri et de Lescott, les Spurs sont revenus à la marque par Defoe et Bale, le tout en neuf minutes de folie (56e à 65e minutes).
Defoe a manqué la balle de match à la 90e minute en mettant le ballon juste à côté du poteau de Hart du bout du pied et c'est finalement le décidément controversé Balotelli qui a fait la différence en obtenant un penalty qu'il s'est chargé de transformer lui-même après quatre minutes de temps additionnel.
L'Italien, dont le comportement a déjà fait couler beaucoup d'encre, a déclenché une nouvelle polémique en portant un coup de pied à la tête du milieu de terrain de Tottenham Scott Parker à la 84e minute.
Trois de chute pour Arsenal
L'arbitre a considéré que le geste était involontaire puisque l'attaquant, qui avait déjà été averti, est resté sur le terrain, mais l'entraîneur des Spurs Harry Redknapp n'a pas vu l'incident de la même manière.
"Ce n'est pas quelque chose que je peux comprendre, qu'on donne un coup de talon à quelqu'un au sol", a-t-il dit, très remonté.
A l'Emirates Stadium, il a fallu attendre la fin de la première mi-temps pour voir le match s'animer avec un but de Valencia, de la tête, dans le temps additionnel.
Le Colombien, excellent, avait été servi au millimètre par Giggs, laissé bien tranquille sur l'aile gauche. Arsenal payait ainsi l'absence de latéraux, due aux blessures de Sagna, de Santos et de Gibbs, qui oblige Arsène Wenger à aligner des centraux sur les côtés, en l'occurence le Suisse Djourou, remplacé à la pause.
Dominés pendant les 45 premières minutes, les Gunners ont réagi dès le retour des vestiaires et obtenu une égalisation méritée par Van Persie (71e), qui avait gâché une énorme occasion vingt minutes avant. Le Néerlandais, meilleur buteur de la Premier League, marquait ainsi son 19e but de la saison.
Mais les Londoniens n'allaient pas pouvoir éviter leur troisième défaite d'affilée, après celles concédées à Fulham et à Swansea. Les Mancuniens ont fini par faire la différence par le jeune Welbeck à neuf minutes du terme.
Cinquième à cinq points de Chelsea, tenu en échec (0-0) samedi à Norwich, Arsenal est désormais dans une situation difficile en vue de la qualification pour la Ligue des champions, son objectif principal.
City conserve trois points d'avance sur United en tête du classement et il paraît de plus en plus évident que le titre n'échappera pas à la grande cité du nord-ouest, le troisième, Tottenham, accusant désormais un retard de huit points, et le quatrième, Chelsea, de onze points.
Les rivaux londoniens ont pourtant vendu chèrement leur peau et ne sont pas passés loin de prendre leur revanche sur des matches aller qui avaient tourné au désastre. Les Citizens l'avaient emporté 5 à 1 à White Hart Lane et les Red Devils avaient infligé une déroute historique aux Gunners 8 à 2 à Old Trafford.
Tottenham en particulier n'est pas passé loin de créer la surprise sur le terrain du leader. Menés 2 à 0 après des buts de Nasri et de Lescott, les Spurs sont revenus à la marque par Defoe et Bale, le tout en neuf minutes de folie (56e à 65e minutes).
Defoe a manqué la balle de match à la 90e minute en mettant le ballon juste à côté du poteau de Hart du bout du pied et c'est finalement le décidément controversé Balotelli qui a fait la différence en obtenant un penalty qu'il s'est chargé de transformer lui-même après quatre minutes de temps additionnel.
L'Italien, dont le comportement a déjà fait couler beaucoup d'encre, a déclenché une nouvelle polémique en portant un coup de pied à la tête du milieu de terrain de Tottenham Scott Parker à la 84e minute.
Trois de chute pour Arsenal
L'arbitre a considéré que le geste était involontaire puisque l'attaquant, qui avait déjà été averti, est resté sur le terrain, mais l'entraîneur des Spurs Harry Redknapp n'a pas vu l'incident de la même manière.
"Ce n'est pas quelque chose que je peux comprendre, qu'on donne un coup de talon à quelqu'un au sol", a-t-il dit, très remonté.
A l'Emirates Stadium, il a fallu attendre la fin de la première mi-temps pour voir le match s'animer avec un but de Valencia, de la tête, dans le temps additionnel.
Le Colombien, excellent, avait été servi au millimètre par Giggs, laissé bien tranquille sur l'aile gauche. Arsenal payait ainsi l'absence de latéraux, due aux blessures de Sagna, de Santos et de Gibbs, qui oblige Arsène Wenger à aligner des centraux sur les côtés, en l'occurence le Suisse Djourou, remplacé à la pause.
Dominés pendant les 45 premières minutes, les Gunners ont réagi dès le retour des vestiaires et obtenu une égalisation méritée par Van Persie (71e), qui avait gâché une énorme occasion vingt minutes avant. Le Néerlandais, meilleur buteur de la Premier League, marquait ainsi son 19e but de la saison.
Mais les Londoniens n'allaient pas pouvoir éviter leur troisième défaite d'affilée, après celles concédées à Fulham et à Swansea. Les Mancuniens ont fini par faire la différence par le jeune Welbeck à neuf minutes du terme.
Cinquième à cinq points de Chelsea, tenu en échec (0-0) samedi à Norwich, Arsenal est désormais dans une situation difficile en vue de la qualification pour la Ligue des champions, son objectif principal.