Mourinho s'en prend à un journaliste
Soccer jeudi, 20 sept. 2012. 12:22 mercredi, 11 déc. 2024. 09:48
L'entraîneur du Real Madrid José Mourinho a attaqué en justice le rédacteur en chef du quotidien sportif Marca pour l'avoir décrit dimanche comme quelqu'un « qui prendrait la fuite après avoir causé un accident », annonce le journal espagnol dans son édition de jeudi.
Les avocats du technicien portugais ont écrit à Marca : « M. (Roberto) Palomar, dans son article publié le 17 septembre 2012 dans le journal Marca, a fait référence à notre client comme étant "le type même de personne qui prendrait la fuite après avoir causé un accident". À notre avis, cette expression est objectivement vexatoire et a été utilisée de manière totalement superflue pour l'exercice de la critique ».
José Mourinho estime que la formule employée par le journaliste est une atteinte à son honneur et demande, outre la rectification, un dédommagement de 15 000 euros qu'il reverserait à Canillas, le club où joue son fils, précise Marca.
Selon le courrier des avocats cité par d'autres médias espagnols, Mourinho a « expressément demandé » à ses conseils de ne pas attaquer en justice le journal lui-même ni son directeur, « qui ont toujours été et seront toujours les garants non seulement du droit suprême à la liberté d'expression de ses employés mais aussi, et avec le même zèle, du droit à l'honneur des protagonistes de ses contenus, aussi critiquables et contestables puissent-ils être ».
José Mourinho avait déjà attaqué en justice en juillet dernier un journaliste, le critique de cinéma du journal El Pais Carlos Boyero, qui dans une émission avait parlé de « nazi portugais » à propos de l'entraîneur madrilène.
Les avocats du technicien portugais ont écrit à Marca : « M. (Roberto) Palomar, dans son article publié le 17 septembre 2012 dans le journal Marca, a fait référence à notre client comme étant "le type même de personne qui prendrait la fuite après avoir causé un accident". À notre avis, cette expression est objectivement vexatoire et a été utilisée de manière totalement superflue pour l'exercice de la critique ».
José Mourinho estime que la formule employée par le journaliste est une atteinte à son honneur et demande, outre la rectification, un dédommagement de 15 000 euros qu'il reverserait à Canillas, le club où joue son fils, précise Marca.
Selon le courrier des avocats cité par d'autres médias espagnols, Mourinho a « expressément demandé » à ses conseils de ne pas attaquer en justice le journal lui-même ni son directeur, « qui ont toujours été et seront toujours les garants non seulement du droit suprême à la liberté d'expression de ses employés mais aussi, et avec le même zèle, du droit à l'honneur des protagonistes de ses contenus, aussi critiquables et contestables puissent-ils être ».
José Mourinho avait déjà attaqué en justice en juillet dernier un journaliste, le critique de cinéma du journal El Pais Carlos Boyero, qui dans une émission avait parlé de « nazi portugais » à propos de l'entraîneur madrilène.