MU tout près d'un 3e titre consécutif
Soccer samedi, 25 avr. 2009. 12:30 vendredi, 13 déc. 2024. 05:43
LONDRES - Un Wayne Rooney de gala et une seconde période explosive marquée de cinq buts ont offert à un Manchester United jusqu'alors mené par Tottenham, un triomphe (5-2) qui fleure bon un troisième titre consécutif de champion d'Angleterre à l'issue de la 34e journée.
Les Red Devils, qui ont encore un match en retard à disputer à Wigan, maintiennent à trois points leur avance sur leurs voisins et grands rivaux de Liverpool, vainqueurs à Hull (1-3).
La journée avait pourtant bien commencé pour l'équipe de Rafael Benitez. Après avoir vu ses hommes s'imposer grâce à un coup franc de Xabi Alonso (45) et un doublé de Dirk Kuyt (63 et 89), l'Espagnol s'est sans doute dit que le vent tournait quand les Spurs Darren Bent (29) et Luka Modric (31) profitaient des errements défensifs mancuniens.
Mais Manchester est une équipe d'exception, à qui rien n'est impossible. Pas même de marquer cinq buts en moins d'une demi-heure. Certes le premier intervenait sur un penalty polémique, sifflé pour une faute de Heurelio Gomes sur Michael Carrick transformé par Cristiano Ronaldo (56).
Mais les autres ne devaient rien à l'arbitre, beaucoup à Rooney. Il marquait deux buts (67 et 71) et en offrait deux autres à Ronaldo (68) et Dimitar Berbatov (79), sur un centre puis une remontée de balle volontaire.
Contre Arsenal mercredi, en demi-finale aller de la Ligue des Champions, Manchester United aura à coeur de répéter sa splendide seconde période plus que la première, inquiétante sur le plan défensif.
Chelsea s'est fait une raison
Mais en championnat, le travail est presque fait. Chelsea, 3e à six points après sa victoire dans le derby londonien à West Ham grâce à un but de Salomon Kalou et un penalty sauvé par Petr Cech (0-1), semble s'est fait une raison.
Les Blues ont clairement fait de la Ligue des Champions et de leur demi-finale face à Barcelone leur priorité, à en croire le nombre de cadors laissés au repos : Didier Drogba, Michael Essien, Michael Ballack, Alex...
Liverpool n'a plus que le championnat et n'est pas disposé à abdiquer sans combattre: "Rien n'est fini. Je veux gagner tous les matches qu'il nous reste. Il n'y a plus que ça à faire", lâche l'entraîneur Rafael Benitez.
Mais cela ne devrait pas suffire : même en cas de carton plein de Liverpool, trois victoires et un nul en cinq matches suffisent désormais à Manchester.
Arsenal n'est plus depuis longtemps dans la course. Mais sa quatrième place, qualificative de la Ligue des Champions, sera virtuellement assurée en cas de succès dimanche sur Middlesbrough. Ses poursuivants immédiats, Aston Villa et Everton, ont laissé filer des points, respectivement tenu en échec à Bolton (1-1) et battu à domicile par Manchester City (2-1).
En bas de classement, les défaites de Hull et de Sunderland chez la lanterne rouge de West Brom (3-0), offrent de l'espoir à Newcastle, géant en sursis. Avec quatre points de retard sur le premier non relégable, les Magpies n'ont d'autre choix que de battre Portsmouth lundi lors du dernier match de la journée.
Les Red Devils, qui ont encore un match en retard à disputer à Wigan, maintiennent à trois points leur avance sur leurs voisins et grands rivaux de Liverpool, vainqueurs à Hull (1-3).
La journée avait pourtant bien commencé pour l'équipe de Rafael Benitez. Après avoir vu ses hommes s'imposer grâce à un coup franc de Xabi Alonso (45) et un doublé de Dirk Kuyt (63 et 89), l'Espagnol s'est sans doute dit que le vent tournait quand les Spurs Darren Bent (29) et Luka Modric (31) profitaient des errements défensifs mancuniens.
Mais Manchester est une équipe d'exception, à qui rien n'est impossible. Pas même de marquer cinq buts en moins d'une demi-heure. Certes le premier intervenait sur un penalty polémique, sifflé pour une faute de Heurelio Gomes sur Michael Carrick transformé par Cristiano Ronaldo (56).
Mais les autres ne devaient rien à l'arbitre, beaucoup à Rooney. Il marquait deux buts (67 et 71) et en offrait deux autres à Ronaldo (68) et Dimitar Berbatov (79), sur un centre puis une remontée de balle volontaire.
Contre Arsenal mercredi, en demi-finale aller de la Ligue des Champions, Manchester United aura à coeur de répéter sa splendide seconde période plus que la première, inquiétante sur le plan défensif.
Chelsea s'est fait une raison
Mais en championnat, le travail est presque fait. Chelsea, 3e à six points après sa victoire dans le derby londonien à West Ham grâce à un but de Salomon Kalou et un penalty sauvé par Petr Cech (0-1), semble s'est fait une raison.
Les Blues ont clairement fait de la Ligue des Champions et de leur demi-finale face à Barcelone leur priorité, à en croire le nombre de cadors laissés au repos : Didier Drogba, Michael Essien, Michael Ballack, Alex...
Liverpool n'a plus que le championnat et n'est pas disposé à abdiquer sans combattre: "Rien n'est fini. Je veux gagner tous les matches qu'il nous reste. Il n'y a plus que ça à faire", lâche l'entraîneur Rafael Benitez.
Mais cela ne devrait pas suffire : même en cas de carton plein de Liverpool, trois victoires et un nul en cinq matches suffisent désormais à Manchester.
Arsenal n'est plus depuis longtemps dans la course. Mais sa quatrième place, qualificative de la Ligue des Champions, sera virtuellement assurée en cas de succès dimanche sur Middlesbrough. Ses poursuivants immédiats, Aston Villa et Everton, ont laissé filer des points, respectivement tenu en échec à Bolton (1-1) et battu à domicile par Manchester City (2-1).
En bas de classement, les défaites de Hull et de Sunderland chez la lanterne rouge de West Brom (3-0), offrent de l'espoir à Newcastle, géant en sursis. Avec quatre points de retard sur le premier non relégable, les Magpies n'ont d'autre choix que de battre Portsmouth lundi lors du dernier match de la journée.