Scandale du calcio : l'appel débute
Soccer samedi, 22 juil. 2006. 14:45 samedi, 14 déc. 2024. 16:11
ROME (AP) - Le procès en appel dans l'affaire des matchs truqués du championnat de football italien a débuté, samedi, pour les quatre clubs concernés, dont la Juventus de Turin, qui espèrent une réduction des sanctions prononcées la semaine dernière par un tribunal sportif.
Le tribunal a rétrogradé la Juventus de Turin, la Fiorentina et la Lazio Rome en Série B (deuxième division), alors que le Milan AC reste en Série A mais a écopé de 15 points de pénalité le privant d'une participation à la Ligue des Champions la saison prochaine.
Outre la relégation, la Juventus de Turin, club le plus durement sanctionné, a été destituée de ses deux derniers titres de champion d'Italie. Elle devrait débuter la prochaine saison avec 30 points de pénalité, ce qui rend très difficile une remontée immédiate en Série A. Ses dirigeants ont fait appel de la décision, estimant que les sanctions étaient excessives.
La Fiorentina et la Lazio Rome devraient également démarrer en Série B avec un handicap, respectivement de 12 et 7 points.
Samedi, les premières auditions ont essentiellement porté sur des aspects techniques.
L'avocat de la Lazio Rome, Gianmichele Gentile, s'est dit "confiant".
"Nous sommes là pour faire la vérité, montrer que la Lazio est innocente de toutes les accusations retenues", a-t-il commenté à la sortie du tribunal.
"Nous espérons qu'ils ont pris connaissance de tous nos documents et nous permettront de nous défendre, considérant que nous n'avons vraiment rien fait", a pour sa part déclaré Diego Della Valle, propriétaire de la Fiorentina.
Dix-neuf dirigeants et arbitres ont aussi été sanctionnés pour avoir influencé le résultat de certains matchs, dont Diego Della Valle, suspendu quatre ans. L'ancien président de la fédération italienne, Franco Carraro, suspendu quatre ans et demi, n'a pas souhaité s'exprimer lors de son arrivée au tribunal.
Lors de ce procès en appel, le procureur Stefano Palazzi devrait à nouveau réclamer des sanctions plus sévères. Il avait notamment demandé la rétrogradation de la Juventus de Turin en Série C (troisième division) et celle du Milan AC en Série B.
Si les sanctions sont confirmées, la Juventus de Turin, 29 fois championne d'Italie et deux fois championne d'Europe, évoluera en deuxième division pour la première fois de son histoire.
Les décisions sont attendues pour lundi ou mardi, afin de permettre à la fédération italienne de présenter dans les délais fixés par l'Union européenne de football (UEFA) la liste des clubs engagés dans les Coupes d'Europe la saison prochaine.
En marge de la procédure sportive, les parquets de Naples, Rome, Parme et Turin ont lancé des procédures pour fraude sportive, paris illégaux et falsification, mais les mises en accusation pourraient n'intervenir que dans quelques mois.
Le tribunal a rétrogradé la Juventus de Turin, la Fiorentina et la Lazio Rome en Série B (deuxième division), alors que le Milan AC reste en Série A mais a écopé de 15 points de pénalité le privant d'une participation à la Ligue des Champions la saison prochaine.
Outre la relégation, la Juventus de Turin, club le plus durement sanctionné, a été destituée de ses deux derniers titres de champion d'Italie. Elle devrait débuter la prochaine saison avec 30 points de pénalité, ce qui rend très difficile une remontée immédiate en Série A. Ses dirigeants ont fait appel de la décision, estimant que les sanctions étaient excessives.
La Fiorentina et la Lazio Rome devraient également démarrer en Série B avec un handicap, respectivement de 12 et 7 points.
Samedi, les premières auditions ont essentiellement porté sur des aspects techniques.
L'avocat de la Lazio Rome, Gianmichele Gentile, s'est dit "confiant".
"Nous sommes là pour faire la vérité, montrer que la Lazio est innocente de toutes les accusations retenues", a-t-il commenté à la sortie du tribunal.
"Nous espérons qu'ils ont pris connaissance de tous nos documents et nous permettront de nous défendre, considérant que nous n'avons vraiment rien fait", a pour sa part déclaré Diego Della Valle, propriétaire de la Fiorentina.
Dix-neuf dirigeants et arbitres ont aussi été sanctionnés pour avoir influencé le résultat de certains matchs, dont Diego Della Valle, suspendu quatre ans. L'ancien président de la fédération italienne, Franco Carraro, suspendu quatre ans et demi, n'a pas souhaité s'exprimer lors de son arrivée au tribunal.
Lors de ce procès en appel, le procureur Stefano Palazzi devrait à nouveau réclamer des sanctions plus sévères. Il avait notamment demandé la rétrogradation de la Juventus de Turin en Série C (troisième division) et celle du Milan AC en Série B.
Si les sanctions sont confirmées, la Juventus de Turin, 29 fois championne d'Italie et deux fois championne d'Europe, évoluera en deuxième division pour la première fois de son histoire.
Les décisions sont attendues pour lundi ou mardi, afin de permettre à la fédération italienne de présenter dans les délais fixés par l'Union européenne de football (UEFA) la liste des clubs engagés dans les Coupes d'Europe la saison prochaine.
En marge de la procédure sportive, les parquets de Naples, Rome, Parme et Turin ont lancé des procédures pour fraude sportive, paris illégaux et falsification, mais les mises en accusation pourraient n'intervenir que dans quelques mois.