Scandale: le fil des événements
Soccer mardi, 4 juil. 2006. 10:20 jeudi, 12 déc. 2024. 23:44
ROME (AFP) - Les scandales du Calcio, partis de la diffusion dans la presse d'écoutes téléphoniques compromettantes et d'une erreur de communication de la Fédération (FIGC), provoquent depuis deux mois un véritable cataclysme dans le football italien.
- 2 mai: à la suite de rumeurs sur des écoutes téléphoniques transmises par la justice à la FIGC, celle-ci rompt le silence et annonce qu'elle a ouvert une enquête en mars.
- 4 mai: de premiers extraits d'écoutes datant de l'été 2004 sont diffusés dans la presse. Ils mettent en lumière une relation de complicité troublante entre le directeur général de la Juventus Turin Luciano Moggi et un responsable de la FIGC chargé de désigner les arbitres de 1999 à 2004.
A plusieurs reprises, Moggi y indique ses préférences arbitrales pour les matches de son équipe.
- 6 mai: le parquet de Naples (sud) révèle que Luciano Moggi et son fils Alessandro, dirigeant de la plus grande société d'agents de joueurs d'Italie (GEA World), sont mis en examen pour association de malfaiteurs destinée à la fraude sportive.
- 8 mai: démission de Franco Carraro, président de la FIGC depuis décembre 2001.
- 9 mai: la presse révèle que Luciano Moggi est également mis en examen dans l'affaire de la GEA World pour "concurrence déloyale avec menaces et violences" sur le marché des agents de joueurs et des transferts.
- 11 mai: les douze membres du conseil d'administration de la Juventus Turin démissionnent.
- 12 mai: les magistrats du parquet de Naples révèlent les premiers détails de leur enquête: 4 équipes (Juventus Turin, Lazio Rome, Fiorentina, AC Milan) et 41 personnes (responsables de la FIGC, dirgeants de clubs, arbitres, arbitres-assistants) sont impliqués dans un système présumé de "conditionnement" des rencontres en 2004-05 en faveur de la Juve, à l'époque championne d'Italie.
19 rencontres de 1e division sont dans le viseur des magistrats.
- 14 mai: la Juventus remporte son 29e Championnat d'Italie avec une victoire 2-0 contre la Reggina. Quelques minutes après le coup de sifflet final, Luciano Moggi annonce sa démission.
- 16 mai: un expert du droit des sociétés étranger au monde du sport, Guido Rossi, est nommé commissaire extraordinaire à la FIGC.
- 18 mai: le siège de la Juventus est perquisitionné par les magistrats du parquet de Turin qui enquêtent sur des manipulations financières irrégulières présumées du club visant à échapper en partie au fisc.
- 23 mai: l'ancien procureur général de Milan, Francesco Saverio Borrelli, est nommé à la tête des enquêteurs de la FIGC.
- 4 juin: début des interrogatoires devant les enquêteurs de la justice sportive de près d'une cinquantaine d'arbitres, juges de touche, dirigeants de clubs et responsables de la FIGC.
- 9 juin: Francesco Saverio Borrelli parle d'un "mur défensif" chez les personnes interrogées.
- 15 juin: M. Berlusconi reprend son siège de président de l'AC Milan, laissé vacant pendant qu'il était chef du gouvernement (2001-2006).
- 19 juin: Francesco Saverio Borrelli remet son rapport au procureur de la FIGC. Il y évoque une "fraude structurée", laissant entendre que plusieurs clubs sont impliqués.
- 22 juin: le procureur de la FIGC Stefano Palazzi défère devant la justice sportive la Juventus Turin, l'AC Milan, la Lazio Rome et la Fiorentina ainsi que 25 personnes.
- 28 juin: le procès disciplinaire s'ouvre au Stadio Olimpico de Rome et est renvoyé au bout d'une heure
- 3 juillet: lors de la deuxième audience, les avocats de la défense déposent en vain une multitude de recours pour jouer la montre
- 4 juillet: le procureur de la FIGC recquiert de lourdes sanctions, demandant au minimum la rétrogradation en 3e division pour la Juventus Turin et la 2e division pour l'AC Milan, la Fiorentina et la Lazio Rome, des sanctions accompagnées de retraits de points.
Des suspensions de toute fonction sportive pour un à 5 ans ont aussi été requises contre plusieurs dirigeants de ces clubs, responsables de la FIGC et membres du corps arbitral.
- 2 mai: à la suite de rumeurs sur des écoutes téléphoniques transmises par la justice à la FIGC, celle-ci rompt le silence et annonce qu'elle a ouvert une enquête en mars.
- 4 mai: de premiers extraits d'écoutes datant de l'été 2004 sont diffusés dans la presse. Ils mettent en lumière une relation de complicité troublante entre le directeur général de la Juventus Turin Luciano Moggi et un responsable de la FIGC chargé de désigner les arbitres de 1999 à 2004.
A plusieurs reprises, Moggi y indique ses préférences arbitrales pour les matches de son équipe.
- 6 mai: le parquet de Naples (sud) révèle que Luciano Moggi et son fils Alessandro, dirigeant de la plus grande société d'agents de joueurs d'Italie (GEA World), sont mis en examen pour association de malfaiteurs destinée à la fraude sportive.
- 8 mai: démission de Franco Carraro, président de la FIGC depuis décembre 2001.
- 9 mai: la presse révèle que Luciano Moggi est également mis en examen dans l'affaire de la GEA World pour "concurrence déloyale avec menaces et violences" sur le marché des agents de joueurs et des transferts.
- 11 mai: les douze membres du conseil d'administration de la Juventus Turin démissionnent.
- 12 mai: les magistrats du parquet de Naples révèlent les premiers détails de leur enquête: 4 équipes (Juventus Turin, Lazio Rome, Fiorentina, AC Milan) et 41 personnes (responsables de la FIGC, dirgeants de clubs, arbitres, arbitres-assistants) sont impliqués dans un système présumé de "conditionnement" des rencontres en 2004-05 en faveur de la Juve, à l'époque championne d'Italie.
19 rencontres de 1e division sont dans le viseur des magistrats.
- 14 mai: la Juventus remporte son 29e Championnat d'Italie avec une victoire 2-0 contre la Reggina. Quelques minutes après le coup de sifflet final, Luciano Moggi annonce sa démission.
- 16 mai: un expert du droit des sociétés étranger au monde du sport, Guido Rossi, est nommé commissaire extraordinaire à la FIGC.
- 18 mai: le siège de la Juventus est perquisitionné par les magistrats du parquet de Turin qui enquêtent sur des manipulations financières irrégulières présumées du club visant à échapper en partie au fisc.
- 23 mai: l'ancien procureur général de Milan, Francesco Saverio Borrelli, est nommé à la tête des enquêteurs de la FIGC.
- 4 juin: début des interrogatoires devant les enquêteurs de la justice sportive de près d'une cinquantaine d'arbitres, juges de touche, dirigeants de clubs et responsables de la FIGC.
- 9 juin: Francesco Saverio Borrelli parle d'un "mur défensif" chez les personnes interrogées.
- 15 juin: M. Berlusconi reprend son siège de président de l'AC Milan, laissé vacant pendant qu'il était chef du gouvernement (2001-2006).
- 19 juin: Francesco Saverio Borrelli remet son rapport au procureur de la FIGC. Il y évoque une "fraude structurée", laissant entendre que plusieurs clubs sont impliqués.
- 22 juin: le procureur de la FIGC Stefano Palazzi défère devant la justice sportive la Juventus Turin, l'AC Milan, la Lazio Rome et la Fiorentina ainsi que 25 personnes.
- 28 juin: le procès disciplinaire s'ouvre au Stadio Olimpico de Rome et est renvoyé au bout d'une heure
- 3 juillet: lors de la deuxième audience, les avocats de la défense déposent en vain une multitude de recours pour jouer la montre
- 4 juillet: le procureur de la FIGC recquiert de lourdes sanctions, demandant au minimum la rétrogradation en 3e division pour la Juventus Turin et la 2e division pour l'AC Milan, la Fiorentina et la Lazio Rome, des sanctions accompagnées de retraits de points.
Des suspensions de toute fonction sportive pour un à 5 ans ont aussi été requises contre plusieurs dirigeants de ces clubs, responsables de la FIGC et membres du corps arbitral.