Europhorie en Espagne
Soccer jeudi, 15 juin 2006. 10:05 mercredi, 11 déc. 2024. 05:49
MADRID (AP) - Les Espagnols étaient aux anges jeudi après l'impressionnante victoire (4-0) de leur équipe face à l'Ukraine, la veille à Leipzig (Allemagne) pour leur premier match de la Coupe du monde.
La presse était dithyrambique et ne tarissait pas d'éloges sur le jeu proposé par la jeune sélection ibérique. "Le meilleur football de la Coupe du monde", "Merveilleuse Espagne", "L'Espagne est la meilleure", pouvait-on lire en une des quotidiens.
"Et si on gagnait la Coupe du monde?", s'interrogeait en première page le quotidien sportif "Marca". "Tellement pour le Brésil, tellement pour l'Angleterre, tellement pour l'Argentine, tellement pour l'Allemagne et on se révèle être les meilleurs".
Même le chef du gouvernement, Jose Luis Rodriguez Zapatero, grand fan de football, a salué la performance de la sélection nationale.
"Je n'arrive pas à me souvenir d'avoir vu l'équipe nationale avec tant de confiance et de force. Cela nous donne des raisons d'y croire", a-t-il déclaré sur les ondes de la radio Cadena Ser. "J'ai vu beaucoup de premiers matches de l'Espagne dans d'autres Coupes du monde et c'est le meilleur qu'on ait fait".
L'euphorie née du net succès 4-0 face à l'Ukraine contraste avec le pessimisme affiché il y a encore trois semaines après le match nul poussif de l'Espagne 0-0 face à la Russie en match de préparation. Pour la presse, le manque d'atouts offensifs de l'équipe ne laissait présager rien de bon.
Jeudi, les quotidiens notaient à peine les petits coups de pouce du destin qui ont permis à l'Espagne de réussir pleinement son entrée en Coupe du monde: le coup-franc détourné de David Villa sur le deuxième but, ou encore l'exclusion sévère d'un défenseur ukrainien sur l'action qui a conduit au penalty transformé par ce même Villa pour le 3-0.
"Les gens diront que c'est de la chance. Oui, peut-être. La chance existe mais il faut la provoquer car elle n'existe pas par elle-même", avançait le quotidien sportif "As" dans son éditorial.
[[PUBPC]]
La presse était dithyrambique et ne tarissait pas d'éloges sur le jeu proposé par la jeune sélection ibérique. "Le meilleur football de la Coupe du monde", "Merveilleuse Espagne", "L'Espagne est la meilleure", pouvait-on lire en une des quotidiens.
"Et si on gagnait la Coupe du monde?", s'interrogeait en première page le quotidien sportif "Marca". "Tellement pour le Brésil, tellement pour l'Angleterre, tellement pour l'Argentine, tellement pour l'Allemagne et on se révèle être les meilleurs".
Même le chef du gouvernement, Jose Luis Rodriguez Zapatero, grand fan de football, a salué la performance de la sélection nationale.
"Je n'arrive pas à me souvenir d'avoir vu l'équipe nationale avec tant de confiance et de force. Cela nous donne des raisons d'y croire", a-t-il déclaré sur les ondes de la radio Cadena Ser. "J'ai vu beaucoup de premiers matches de l'Espagne dans d'autres Coupes du monde et c'est le meilleur qu'on ait fait".
L'euphorie née du net succès 4-0 face à l'Ukraine contraste avec le pessimisme affiché il y a encore trois semaines après le match nul poussif de l'Espagne 0-0 face à la Russie en match de préparation. Pour la presse, le manque d'atouts offensifs de l'équipe ne laissait présager rien de bon.
Jeudi, les quotidiens notaient à peine les petits coups de pouce du destin qui ont permis à l'Espagne de réussir pleinement son entrée en Coupe du monde: le coup-franc détourné de David Villa sur le deuxième but, ou encore l'exclusion sévère d'un défenseur ukrainien sur l'action qui a conduit au penalty transformé par ce même Villa pour le 3-0.
"Les gens diront que c'est de la chance. Oui, peut-être. La chance existe mais il faut la provoquer car elle n'existe pas par elle-même", avançait le quotidien sportif "As" dans son éditorial.
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