Explosion de joie collective à Lisbonne
Soccer jeudi, 24 juin 2004. 20:47 samedi, 14 déc. 2024. 04:56
LISBONNE (AFP) - Sirènes des ferry-boats, percussions de casseroles et concerts de klaxons ont instantanément retenti jeudi soir à Lisbonne, dans une explosion de joie collective, après la victoire longtemps attendue du Portugal contre l'Angleterre en quart de finale de l'Euro-2004 de soccer.
Sitôt acquise la qualification de l'équipe portugaise pour les demi-finales à l'issue des tirs au but, les Portugais se sont rués en hurlant de joie sur leurs balcons, frappant sur le premier ustensile de cuisine venu.
Les voitures ont commencé à défiler avenue de la Liberté, artère principale de la capitale, drapeaux au vent et avertisseurs bloqués.
Au parc des nations, sur le site de l'ancienne Exposition universelle de 1998, où un écran géant est installé depuis le début de l'Euro, chacun a retenu son souffle lorsque Ricardo, le gardien de but portugais, a marqué le penalty offrant à son pays la victoire.
La foule s'est alors levée d'un seul bond, acclamant pendant de longues minutes l'équipe lusitanienne. Drapeaux et écharpes ont été lancés en l'air tandis que la foule chantait "We are the champions". Dans un coin, une Portugaise consolait un Anglais assis par terre, en pleurs.
"Nous avons eu très chaud mais c'était le meilleur match de l'Euro tant par son jeu que par son intensité", commentait Toni Gomes, 22 ans.
Cravate
Pendant le match, les supporteurs portugais ont ressenti toutes les émotions, la consternation lors des deux buts britanniques (3e et 115e), la joie lorsque Helder Postiga et Rui Costa ont marqué (83e et 110e). Lors des tirs aux buts, certains se cachaient les yeux, d'autres se rongeaient les ongles, beaucoup, les mains jointes, priaient.
"Impressionnant, impressionnant", s'est exclamé à la télévision le Premier ministre José Manuel Durao Barroso, surexcité. "On a souffert jusqu'à la dernière minute, jusqu'à la dernière seconde". "Maintenant la limite c'est le ciel", a ajouté le chef du gouvernement qui a promis qu'il continuerait à mettre la cravate verte et rouge qui a porté chance au Portugal contre l'Espagne et l'Angleterre.
Dans le centre ville, les Portugais, vêtus de maillots rouges et verts et agitant des drapeaux ont "reconquis" la place du Rossio, dans le centre de Lisbonne, "squattée" par les supporteurs anglais depuis le début de la compétition.
Quelques supporteurs anglais échangeaient avec fair-play leur drapeau frappé de la Croix de Saint-George contre des écharpes aux couleurs portugaises.
"Nous n'avons jamais autant souffert", soupirait un supporteur anglais à la terrasse d'un café.
Sitôt acquise la qualification de l'équipe portugaise pour les demi-finales à l'issue des tirs au but, les Portugais se sont rués en hurlant de joie sur leurs balcons, frappant sur le premier ustensile de cuisine venu.
Les voitures ont commencé à défiler avenue de la Liberté, artère principale de la capitale, drapeaux au vent et avertisseurs bloqués.
Au parc des nations, sur le site de l'ancienne Exposition universelle de 1998, où un écran géant est installé depuis le début de l'Euro, chacun a retenu son souffle lorsque Ricardo, le gardien de but portugais, a marqué le penalty offrant à son pays la victoire.
La foule s'est alors levée d'un seul bond, acclamant pendant de longues minutes l'équipe lusitanienne. Drapeaux et écharpes ont été lancés en l'air tandis que la foule chantait "We are the champions". Dans un coin, une Portugaise consolait un Anglais assis par terre, en pleurs.
"Nous avons eu très chaud mais c'était le meilleur match de l'Euro tant par son jeu que par son intensité", commentait Toni Gomes, 22 ans.
Cravate
Pendant le match, les supporteurs portugais ont ressenti toutes les émotions, la consternation lors des deux buts britanniques (3e et 115e), la joie lorsque Helder Postiga et Rui Costa ont marqué (83e et 110e). Lors des tirs aux buts, certains se cachaient les yeux, d'autres se rongeaient les ongles, beaucoup, les mains jointes, priaient.
"Impressionnant, impressionnant", s'est exclamé à la télévision le Premier ministre José Manuel Durao Barroso, surexcité. "On a souffert jusqu'à la dernière minute, jusqu'à la dernière seconde". "Maintenant la limite c'est le ciel", a ajouté le chef du gouvernement qui a promis qu'il continuerait à mettre la cravate verte et rouge qui a porté chance au Portugal contre l'Espagne et l'Angleterre.
Dans le centre ville, les Portugais, vêtus de maillots rouges et verts et agitant des drapeaux ont "reconquis" la place du Rossio, dans le centre de Lisbonne, "squattée" par les supporteurs anglais depuis le début de la compétition.
Quelques supporteurs anglais échangeaient avec fair-play leur drapeau frappé de la Croix de Saint-George contre des écharpes aux couleurs portugaises.
"Nous n'avons jamais autant souffert", soupirait un supporteur anglais à la terrasse d'un café.