Fiesta mexicaine à Montréal
Soccer jeudi, 12 juil. 2007. 22:49 mercredi, 11 déc. 2024. 13:32
MONTREAL - C'était au tour des partisans du Mexique d'envahir le Stade olympique, jeudi, et ils n'ont pas été déçus puisqu'ils ont vu leurs favoris vaincre le Congo 3-0 dans un match des huitièmes-de-finale de la Coupe du monde U-20 Canada 2007.
Giovanni Dos Santos, considéré comme le dauphin de Ronaldinho au FC Barcelone, a marqué le but vainqueur en première demie, sur penalty. Il en était à son troisième but du tournoi, son deuxième sur penalty.
Omar Esparza et Pablo Barrera ont ensuite confirmé la victoire en fin de rencontre, dans un match chaudement disputé malgré le score et l'expulsion du Congolais Franchel Ibara à la 48e minute de jeu.
"Je suis satisfait de nos trois buts et du résultat, obtenus à l'occasion de ce qui était notre match le plus compliqué et corsé du tournoi jusqu'ici, a déclaré Jesus Ramirez, sélectionneur du Mexique. Mais nous avons joué conviction et même si le temps de possession a été partagé, nous avons orchestré les attaques les plus incisives."
La sélection mexicaine, seule équipe à gagner ses trois matchs du tournoi rotation et composée des joueurs qui ont remporté le Mondial U-17 au Pérou en 2005, a commencé le match en lion contre le Congo. Son but sur penalty, marqué à la 23e minute, était largement mérité.
L'équipe africaine, qui participait à la première phase finale de son histoire au niveau junior, a toutefois repris du poil de la bête après le premier but mexicain. Elle a même continué d'attaquer après l'expulsion d'Ibara, puis à la suite du but d'assurance mexicain, à la 85e, avant de céder une troisième fois dans les arrêts de jeu en tentant le tout pour le tout.
"On a encore une fois eu du mal à rentrer dans le match, on avait tendance à les regarder jouer. Il a fallu que je décrispe les joueurs à la mi-temps, a indiqué le sélectionneur du Congo, le Français Eddie Hudanski. Mais je suis très fier de leur parcours depuis deux ans. En 2005, certains joueurs n'avaient jamais disputé de foot de compétition. Ils ont montré qu'ils avaient leur place à cette Coupe du monde, que s'ils continuent de travailler, ils pourraient permettre au Congo de devenir une grande nation de football."
Pas moins de 40 204 billets ont trouvé preneurs pour cette rencontre. Il y avait quelques drapeaux congolais à un bout du terrain, mais le vert du maillot mexicain était la couleur dominante - et le sombrero, le chapeau de choix - dans les gradins. On avait presque l'impression, en première demie du moins, que le match était disputé au stade Azteca de Mexico - l'altitude et la chaleur en moins.
Le Congo s'est toutefois gagné des partisans à mesure que ses attaquants prenaient de l'assurance, et tentaient de combler un déficit de 0-1.
"Les Mexicains ont une équipe très vive, avec des individualités très marquées, mais chaque fois qu'ils n'avaient pas le ballon, ils devenaient nerveux", a affirmé Hudanski.
Les Congolais n'ont toutefois pas été en mesure de convertir cette nervosité en but.
Le Mexique a donc accédé aux quarts de finale. Son prochain adversaire, dimanche soir au stade Frank-Clair à Ottawa, sera l'Argentine. Les champions en titre du Mondial U-20 ont disposé de la Pologne 3-1, jeudi, à Toronto.
"Non, ce n'est pas la finale avant la lettre, a dit Ramirez. Nous les affronterons avec la même intensité que nos autres adversaires. Peu importe qui est le favori ou non, nous sommes venus ici pour remporter la Coupe du monde, et c'est ce que nous visons de faire."
Le prochain rendez-vous au Stade olympique aura lieu dimanche après-midi et mettra aux prises le Nigeria au Chili. Il s'agira du dernier match à Montréal.
Le Nigeria a vaincu la Zambie 2-1 jeudi à Ottawa, tandis que le Chili s'est imposé 1-0 contre le Portugal à Edmonton.
Les deux autres affrontements des quarts de finale auront lieu samedi. Les Etats-Unis affronteront l'Autriche à Toronto tandis que l'Espagne fera face à la République tchèque à Edmonton.
Bon départ du Mexique
Le but sur penalty en première demie était mérité puisque le Mexique avait dominé jusque là. Avant de marquer, Dos Santos avait forcé le gardien congolais Destin Onka à se distinguer à la 7e minute, provoqué un coup franc à la porte des buts à la 18e qui a failli porter fruits, et filé seul vers la cage à la 20e, lors d'une échappée jugée légale par le juge de touche, mais hors jeu par l'arbitre central.
Dos Santos a finalement fait mouche sur le penalty, obtenu quand Murhyen Mereck a fait trébucher Efrain Juarez, lui aussi un joueur du Barça, dans la zone de réparation.
L'arbitre se rachetait alors aux yeux des amateurs mexicains après avoir refusé un penalty à Carlos Vela, un jeune du Arsenal, à la 11e.
Le vent a toutefois tourné après le but mexicain. Fabrice Nguessi, joueur par excellence du tournoi de qualification africain, a notamment menacé à la 32e, puis à la 36e.
Les Mexicains ont tenté de reprendre l'initiative du match en deuxième demie, surtout à la suite de l'expulsion d'Ibara, mais les qualités athlétiques des Congolais leur ont permis de faire avorter plusieurs poussées mexicaines et de contre-attaquer à plusieurs occasions.
Cecil Filanckembo a notamment vu son coup franc dévier sur un défenseur mexicain et atteindre la transversale à la 63e. Pablo Barrera a répliqué à la 69e pour les Mexicains avec un poteau lui aussi.
Une sortie bien calculée du gardien mexicain Alfonso Blanco à la 82e a empêché Nguessi de mettre le pied sur un centre et il l'a ainsi privé d'un but facile.
Un jeu-clé puisqu'Esparza enfilait le but d'assurance trois minutes plus tard, à la suite d'un bel échange avec Barrera. Celui-ci plantait le dernier clou dans le cercueil des Congolais lors d'une échappée.
Giovanni Dos Santos, considéré comme le dauphin de Ronaldinho au FC Barcelone, a marqué le but vainqueur en première demie, sur penalty. Il en était à son troisième but du tournoi, son deuxième sur penalty.
Omar Esparza et Pablo Barrera ont ensuite confirmé la victoire en fin de rencontre, dans un match chaudement disputé malgré le score et l'expulsion du Congolais Franchel Ibara à la 48e minute de jeu.
"Je suis satisfait de nos trois buts et du résultat, obtenus à l'occasion de ce qui était notre match le plus compliqué et corsé du tournoi jusqu'ici, a déclaré Jesus Ramirez, sélectionneur du Mexique. Mais nous avons joué conviction et même si le temps de possession a été partagé, nous avons orchestré les attaques les plus incisives."
La sélection mexicaine, seule équipe à gagner ses trois matchs du tournoi rotation et composée des joueurs qui ont remporté le Mondial U-17 au Pérou en 2005, a commencé le match en lion contre le Congo. Son but sur penalty, marqué à la 23e minute, était largement mérité.
L'équipe africaine, qui participait à la première phase finale de son histoire au niveau junior, a toutefois repris du poil de la bête après le premier but mexicain. Elle a même continué d'attaquer après l'expulsion d'Ibara, puis à la suite du but d'assurance mexicain, à la 85e, avant de céder une troisième fois dans les arrêts de jeu en tentant le tout pour le tout.
"On a encore une fois eu du mal à rentrer dans le match, on avait tendance à les regarder jouer. Il a fallu que je décrispe les joueurs à la mi-temps, a indiqué le sélectionneur du Congo, le Français Eddie Hudanski. Mais je suis très fier de leur parcours depuis deux ans. En 2005, certains joueurs n'avaient jamais disputé de foot de compétition. Ils ont montré qu'ils avaient leur place à cette Coupe du monde, que s'ils continuent de travailler, ils pourraient permettre au Congo de devenir une grande nation de football."
Pas moins de 40 204 billets ont trouvé preneurs pour cette rencontre. Il y avait quelques drapeaux congolais à un bout du terrain, mais le vert du maillot mexicain était la couleur dominante - et le sombrero, le chapeau de choix - dans les gradins. On avait presque l'impression, en première demie du moins, que le match était disputé au stade Azteca de Mexico - l'altitude et la chaleur en moins.
Le Congo s'est toutefois gagné des partisans à mesure que ses attaquants prenaient de l'assurance, et tentaient de combler un déficit de 0-1.
"Les Mexicains ont une équipe très vive, avec des individualités très marquées, mais chaque fois qu'ils n'avaient pas le ballon, ils devenaient nerveux", a affirmé Hudanski.
Les Congolais n'ont toutefois pas été en mesure de convertir cette nervosité en but.
Le Mexique a donc accédé aux quarts de finale. Son prochain adversaire, dimanche soir au stade Frank-Clair à Ottawa, sera l'Argentine. Les champions en titre du Mondial U-20 ont disposé de la Pologne 3-1, jeudi, à Toronto.
"Non, ce n'est pas la finale avant la lettre, a dit Ramirez. Nous les affronterons avec la même intensité que nos autres adversaires. Peu importe qui est le favori ou non, nous sommes venus ici pour remporter la Coupe du monde, et c'est ce que nous visons de faire."
Le prochain rendez-vous au Stade olympique aura lieu dimanche après-midi et mettra aux prises le Nigeria au Chili. Il s'agira du dernier match à Montréal.
Le Nigeria a vaincu la Zambie 2-1 jeudi à Ottawa, tandis que le Chili s'est imposé 1-0 contre le Portugal à Edmonton.
Les deux autres affrontements des quarts de finale auront lieu samedi. Les Etats-Unis affronteront l'Autriche à Toronto tandis que l'Espagne fera face à la République tchèque à Edmonton.
Bon départ du Mexique
Le but sur penalty en première demie était mérité puisque le Mexique avait dominé jusque là. Avant de marquer, Dos Santos avait forcé le gardien congolais Destin Onka à se distinguer à la 7e minute, provoqué un coup franc à la porte des buts à la 18e qui a failli porter fruits, et filé seul vers la cage à la 20e, lors d'une échappée jugée légale par le juge de touche, mais hors jeu par l'arbitre central.
Dos Santos a finalement fait mouche sur le penalty, obtenu quand Murhyen Mereck a fait trébucher Efrain Juarez, lui aussi un joueur du Barça, dans la zone de réparation.
L'arbitre se rachetait alors aux yeux des amateurs mexicains après avoir refusé un penalty à Carlos Vela, un jeune du Arsenal, à la 11e.
Le vent a toutefois tourné après le but mexicain. Fabrice Nguessi, joueur par excellence du tournoi de qualification africain, a notamment menacé à la 32e, puis à la 36e.
Les Mexicains ont tenté de reprendre l'initiative du match en deuxième demie, surtout à la suite de l'expulsion d'Ibara, mais les qualités athlétiques des Congolais leur ont permis de faire avorter plusieurs poussées mexicaines et de contre-attaquer à plusieurs occasions.
Cecil Filanckembo a notamment vu son coup franc dévier sur un défenseur mexicain et atteindre la transversale à la 63e. Pablo Barrera a répliqué à la 69e pour les Mexicains avec un poteau lui aussi.
Une sortie bien calculée du gardien mexicain Alfonso Blanco à la 82e a empêché Nguessi de mettre le pied sur un centre et il l'a ainsi privé d'un but facile.
Un jeu-clé puisqu'Esparza enfilait le but d'assurance trois minutes plus tard, à la suite d'un bel échange avec Barrera. Celui-ci plantait le dernier clou dans le cercueil des Congolais lors d'une échappée.