FIFA-TAS: Pound satisfait
Soccer jeudi, 15 sept. 2005. 20:16 jeudi, 12 déc. 2024. 21:25
MONTREAL (AFP) - Le président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), Richard Pound, s'est félicité jeudi que la Fédération internationale de soccer (FIFA) ne conteste pas son droit de déposer des recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
"L'un des points positifs pour nous c'est qu'il n'y a pas eu de contestation au sein de la FIFA sur notre droit d'en appeler au Tribunal arbitral du sport à propos des cas de dopage", a déclaré M. Pound au cours d'une conférence téléphonique avant la réunion, mardi prochain, du comité exécutif de l'agence antidopage.
M. Pound faisait allusion au récent congrès de la FIFA à Marrakech, à l'issue duquel la Fédération internationale a estimé être désormais en conformité avec le code de l'AMA.
Le patron de l'AMA a rappelé que celle-ci, lors de son dernier comité exécutif en mai, s'était inquiétée de ce que les règles de la FIFA ne respectaient pas complètement le code mondial antidopage.
"Nous avons été informés par la FIFA qu'ils ont procédé à un certain nombre de changements que nous étudions. La FIFA s'est convaincue qu'elle est maintenant en totale conformité. Nous allons examiner cela et voir si nous sommes d'accord", a dit M. Pound.
Confusion
"S'il demeure des points (de désaccord), nous essaierons de les résoudre avec la FIFA et, si nécessaire, nous solliciterons l'opinion du Tribunal arbitral du sport", a-t-il ajouté.
M. Pound a également estimé que les positions de son agence et de la FIFA étaient "proches" sur la question de la suspension de deux ans dans les cas de dopage grave, qui faisait l'objet d'un différend entre elles.
M. Pound a estimé qu'il existait une certaine confusion sur "la soi-disant suspension automatique de deux ans pour une première infraction".
Ce n'est pas une suspension automatique, a expliqué M. Pound. "Cela arriverait s'il n'y a pas de circonstances atténuantes. Mais les sanctions peuvent varier de zéro s'il n'y a pas de faute, à deux ans s'il y a faute et il y la possibilité de réduire la peine de moitié si la faute n'est pas grave et aussi en fonction des substances", a-t-il expliqué.
L'AMA, a poursuivi M. Pound, va étudier en détail les nouvelles règles de la FIFA et en cas de désaccord demandera au TAS de trancher.
Interrogé d'autre part sur la pseudoéphédrine, M. Pound a souligné que ce produit avait été retiré de la liste des subtances interdites par l'AMA mais demeurait sous surveillance.
"Nous ne sommes pas certains à 100% si ce produit devrait être sur la liste (des produits interdits) ou pas. Nous allons continuer à rassembler des données et nous prendrons une décision dans l'avenir", a-t-il dit.
"L'un des points positifs pour nous c'est qu'il n'y a pas eu de contestation au sein de la FIFA sur notre droit d'en appeler au Tribunal arbitral du sport à propos des cas de dopage", a déclaré M. Pound au cours d'une conférence téléphonique avant la réunion, mardi prochain, du comité exécutif de l'agence antidopage.
M. Pound faisait allusion au récent congrès de la FIFA à Marrakech, à l'issue duquel la Fédération internationale a estimé être désormais en conformité avec le code de l'AMA.
Le patron de l'AMA a rappelé que celle-ci, lors de son dernier comité exécutif en mai, s'était inquiétée de ce que les règles de la FIFA ne respectaient pas complètement le code mondial antidopage.
"Nous avons été informés par la FIFA qu'ils ont procédé à un certain nombre de changements que nous étudions. La FIFA s'est convaincue qu'elle est maintenant en totale conformité. Nous allons examiner cela et voir si nous sommes d'accord", a dit M. Pound.
Confusion
"S'il demeure des points (de désaccord), nous essaierons de les résoudre avec la FIFA et, si nécessaire, nous solliciterons l'opinion du Tribunal arbitral du sport", a-t-il ajouté.
M. Pound a également estimé que les positions de son agence et de la FIFA étaient "proches" sur la question de la suspension de deux ans dans les cas de dopage grave, qui faisait l'objet d'un différend entre elles.
M. Pound a estimé qu'il existait une certaine confusion sur "la soi-disant suspension automatique de deux ans pour une première infraction".
Ce n'est pas une suspension automatique, a expliqué M. Pound. "Cela arriverait s'il n'y a pas de circonstances atténuantes. Mais les sanctions peuvent varier de zéro s'il n'y a pas de faute, à deux ans s'il y a faute et il y la possibilité de réduire la peine de moitié si la faute n'est pas grave et aussi en fonction des substances", a-t-il expliqué.
L'AMA, a poursuivi M. Pound, va étudier en détail les nouvelles règles de la FIFA et en cas de désaccord demandera au TAS de trancher.
Interrogé d'autre part sur la pseudoéphédrine, M. Pound a souligné que ce produit avait été retiré de la liste des subtances interdites par l'AMA mais demeurait sous surveillance.
"Nous ne sommes pas certains à 100% si ce produit devrait être sur la liste (des produits interdits) ou pas. Nous allons continuer à rassembler des données et nous prendrons une décision dans l'avenir", a-t-il dit.