GLENEAGLES - Joseph Blatter, président de la Fédération internationale de soccer, a annoncé samedi que la Fifa abandonnait la technologie du ballon à puce et des caméras sur les lignes de but, expérimentant à la place la présence de deux arbitres assistants supplémentaires.

"C'est la meilleure solution et grâce à elle le soccer va continuer à avancer. Il ne faut pas dénaturer le jeu. Il faut que ce soient les arbitres qui continuent à prendre les décisions et non les machines", a déclaré M. Blatter pour justifier cette décision prise à l'issue de la 122e Assemblée générale de l'International Board à Gleneagles.

"Il y a eu plusieurs erreurs lors des expérimentations. Ensuite techniquement et logistiquement, c'est très compliqué à mettre en place. C'est également très cher", a expliqué le président de la Fifa à propos des ballons à puce expérimentés lors de récentes compétitions de jeunes et du Mondial des clubs, fin 2007 au Japon.

"Nous n'avons pas changé d'avis ou fait marche arrière. C'est simplement que les deux options proposées ne sont pas encore assez précises. C'est facile au tennis puisque les balles frappent le sol. C'est plus difficile au football. Il faut conserver la simplicité du soccer. Et s'il y a des erreurs, ce n'est pas grave", a conclu le président de la Fifa.

Depuis trois saisons, la Fifa avait développé des expérimentations basées sur un ballon à puce, pour juger si la balle avait franchi la ligne de but, et sur la présence de caméras sur la ligne de but qui devaient aider les arbitres à mieux apprécier les fautes commises dans la surface de réparation.

La Fifa préfère désormais se concentrer sur le projet défendu par Michel Platini, le président de l'UEFA (Union européenne de soccer), consistant à placer sur le terrain deux nouveaux arbitres assistants, présents derrière chaque but pour signaler tout ce qui se passe dans la surface de réparation, montant ainsi le nombre d'arbitres à cinq par match.
La Fifa n'a pas annoncé quand et où débutera l'expérimentation de ce projet.