Fin des illusions pour le Real Madrid et Arsenal
Soccer jeudi, 10 mars 2005. 12:08 mercredi, 11 déc. 2024. 14:37
PARIS (AFP) - A défaut d'avoir réservé des matches aussi haletants que Chelsea-FC Barcelone, les huitièmes de finale de la Ligue des champions de soccer disputés mercredi ont néanmoins vu le grand Real Madrid perdre ses illusions, éliminé par la Juventus, tout comme Arsenal face au Bayern Munich.
Ambitieux, mais éliminés aux portes des quarts de finale, le Real et Arsenal ont beaucoup perdu au cours de cette soirée des huitièmes de finale retour, puisque, faute de pouvoir encore prétendre lutter pour le titre dans leur championnat, la C1 leur était de facto devenue prioritaire.
Heureux, la Juventus Turin (0-1, 2-0 a.p.) et le Bayern (3-1, 0-1) ont quant à eux largement mérité leur qualification, rejoints en quarts par le PSV Eindhoven et Liverpool, tombeurs respectifs du vice-champion d'Europe Monaco (1-0, 2-0) et du Bayer Leverkusen (3-1, 3-1) grâce à leur victoires à l'aller et au retour.
Ces quatre là intègrent le "Top 8" européen -qui ne comprend pas de clubs espagnols pour la première fois depuis 1993- en compagnie des trois qualifiés de mardi, Lyon, Chelsea et le Milan AC. Le dernier huitième aura lieu le 15 mars entre l'Inter Milan et le tenant du titre, le FC Porto, le tirage au sort des quarts et des demi-finales étant lui programmé le 18 mars.
Enthousiasme
Au stadio delle Alpi, le Real, fort de sa victoire à l'aller (1-0), a, un moment, cru pouvoir passer l'obstacle. Mais, faute de marquer un but qui aurait vraisemblablement condamné les Turinois, les Madrilènes, usés et plus très "galactiques", se sont finalement laissés déborder par l'enthousiasme adverse.
Et c'est la Juve qui s'en est tirée grâce au talent de ses trois attaquants. Ainsi le Suédois Ibrahimovic, intenable, est parvenu à délivrer une passe décisive au Français Trezeguet (75e), tout juste entré en jeu, avant que l'Uruguayen Zalayeta ne porte le coup de grâce (116e) en fin de prolongation.
"La différence ce soir, c'est l'envie de gagner, se réjouissait après-coup le défenseur bianconero Zebina. Il y avait de grandes qualités chez le Real, mais la Juventus avait plus envie de gagner, ça se voyait".
L'envie de gagner justement, Arsenal l'avait assurément. Sauf qu'en face il y avait une équipe qui avait encore moins envie de perdre, le Bayern. Malgré un but d'Henry (66e) et toute la hargne du capitaine Vieira, les Gunners ont échoué, incapables de rattraper leur lourde défaite du match aller (3-1 à Munich).
Le bloc munichois a donné une nouvelle leçon de sérieux et d'organisation à des Gunners qui, une fois encore, ne parviennent pas à faire autre chose que de la figuration en Ligue des champions. Arsenal, tout comme le Real d'ailleurs, va devoir faire son introspection.
Redoutables outsideurs
Bien moins médiatisée, la confrontation entre le Bayer Leverkusen et Liverpool n'en a pas moins été riche d'enseignements: sans faire de bruit, le club de la Mersey, si à la peine en Premier League (5e à 28 points du leader Chelsea), a réalisé deux belles démonstrations face à l'équipe allemande.
Comme à Anfield (victoire 3-1) il y a deux semaines, les Reds n'ont pas laissé l'ombre d'une chance au Bayer en s'imposant sur le même score, grâce à des buts de Garcia (28e, 32e) et Baros (67e).
Liverpool, autrefois roi de la C1 (victoires en 1977, 1978, 1981 et 1984), se pose ainsi comme un redoutable outsideur, tout comme le PSV Eindhoven. Avec application, le club néerlandais n'a ainsi pas laissé l'ombre d'une chance à Monaco. Victorieuse des deux manches (1-0, 2-0), l'équipe de Guus Hiddink a amplement mérité sa victoire face à un vice-champion d'Europe bien trop limité pour créer la "folie" qu'avait réclamé son entraîneur Didier Deschamps.
Ambitieux, mais éliminés aux portes des quarts de finale, le Real et Arsenal ont beaucoup perdu au cours de cette soirée des huitièmes de finale retour, puisque, faute de pouvoir encore prétendre lutter pour le titre dans leur championnat, la C1 leur était de facto devenue prioritaire.
Heureux, la Juventus Turin (0-1, 2-0 a.p.) et le Bayern (3-1, 0-1) ont quant à eux largement mérité leur qualification, rejoints en quarts par le PSV Eindhoven et Liverpool, tombeurs respectifs du vice-champion d'Europe Monaco (1-0, 2-0) et du Bayer Leverkusen (3-1, 3-1) grâce à leur victoires à l'aller et au retour.
Ces quatre là intègrent le "Top 8" européen -qui ne comprend pas de clubs espagnols pour la première fois depuis 1993- en compagnie des trois qualifiés de mardi, Lyon, Chelsea et le Milan AC. Le dernier huitième aura lieu le 15 mars entre l'Inter Milan et le tenant du titre, le FC Porto, le tirage au sort des quarts et des demi-finales étant lui programmé le 18 mars.
Enthousiasme
Au stadio delle Alpi, le Real, fort de sa victoire à l'aller (1-0), a, un moment, cru pouvoir passer l'obstacle. Mais, faute de marquer un but qui aurait vraisemblablement condamné les Turinois, les Madrilènes, usés et plus très "galactiques", se sont finalement laissés déborder par l'enthousiasme adverse.
Et c'est la Juve qui s'en est tirée grâce au talent de ses trois attaquants. Ainsi le Suédois Ibrahimovic, intenable, est parvenu à délivrer une passe décisive au Français Trezeguet (75e), tout juste entré en jeu, avant que l'Uruguayen Zalayeta ne porte le coup de grâce (116e) en fin de prolongation.
"La différence ce soir, c'est l'envie de gagner, se réjouissait après-coup le défenseur bianconero Zebina. Il y avait de grandes qualités chez le Real, mais la Juventus avait plus envie de gagner, ça se voyait".
L'envie de gagner justement, Arsenal l'avait assurément. Sauf qu'en face il y avait une équipe qui avait encore moins envie de perdre, le Bayern. Malgré un but d'Henry (66e) et toute la hargne du capitaine Vieira, les Gunners ont échoué, incapables de rattraper leur lourde défaite du match aller (3-1 à Munich).
Le bloc munichois a donné une nouvelle leçon de sérieux et d'organisation à des Gunners qui, une fois encore, ne parviennent pas à faire autre chose que de la figuration en Ligue des champions. Arsenal, tout comme le Real d'ailleurs, va devoir faire son introspection.
Redoutables outsideurs
Bien moins médiatisée, la confrontation entre le Bayer Leverkusen et Liverpool n'en a pas moins été riche d'enseignements: sans faire de bruit, le club de la Mersey, si à la peine en Premier League (5e à 28 points du leader Chelsea), a réalisé deux belles démonstrations face à l'équipe allemande.
Comme à Anfield (victoire 3-1) il y a deux semaines, les Reds n'ont pas laissé l'ombre d'une chance au Bayer en s'imposant sur le même score, grâce à des buts de Garcia (28e, 32e) et Baros (67e).
Liverpool, autrefois roi de la C1 (victoires en 1977, 1978, 1981 et 1984), se pose ainsi comme un redoutable outsideur, tout comme le PSV Eindhoven. Avec application, le club néerlandais n'a ainsi pas laissé l'ombre d'une chance à Monaco. Victorieuse des deux manches (1-0, 2-0), l'équipe de Guus Hiddink a amplement mérité sa victoire face à un vice-champion d'Europe bien trop limité pour créer la "folie" qu'avait réclamé son entraîneur Didier Deschamps.