FORZA ITALIA!
Soccer mardi, 17 juin 2008. 16:40 mercredi, 11 déc. 2024. 15:55
C'est finalement l'Italie qui a mérité la dernière place qui donne accès aux quarts de finale dans le groupe C.
Les Italiens ont obtenu leur qualification à la suite d'un gain de 2-0 sur la France, le tout combiné au revers de 2-0 de la Roumanie face aux Pays-Bas.
En quarts de finale, les champions du monde affronteront dimanche l'Espagne. De leur côté, les Pays-Bas joueront samedi contre la Suède ou la Russie. Ces deux pays croiseront le fer mercredi.
Les Français ont été victimes d'un début de match catastrophique. Ils ont d'abord perdu le milieu de terrain Franck Ribéry, blessé (8e), puis le défenseur Eric Abidal, exclu pour avoir commis une faute, sanctionnée d'un penalty transformé par Andrea Pirlo (25).
Daniele De Rossi a inscrit le deuxième but italien sur un coup franc, détourné par Thierry Henry (62).
"Ce n'était pas notre soir, surtout quand, dès le début du match, il y a la blessure d'un joueur comme Franck Ribéry. De plus, il y a eu le carton rouge (d'Eric Abidal, à la 24e minute, ndlr). Mais, malgré tout, à dix, nous avons posé des problèmes aux Italiens. Sur le coup franc du 2e but italien, j'avais le pied tourné vers l'extérieur. Ce qui s'est passé avec Ribéry et le carton rouge a été une catastrophe", a indiqué Henry.
Les Pays-Bas, déjà qualifiés, alignaient une équipe composée de réservistes. Cela ne les a pas empêchés de battre la Roumanie grâce à deux buts de Klaas-Jan Huntelaar (54) et Robin van Persie (87).
Changement de cycle
Pour les Bleus, l'élimination au terme d'un match tendu mais correct sent fort la fin de cycle.
D'abord pour le sélectionneur Raymond Domenech, forcément premier responsable de la déroute, et puis pour certains cadres qui pourraient vite clore leur carrière internationale comme Lilian Thuram, Claude Makelele ou Grégory Coupet, voire le capitaine Patrick Vieira qui, blessé, aura passé tout son Euro sur le banc.
"J'ai aujourd'hui un sentiment de fierté. Ils se sont battus jusqu'au bout, ils se sont accrochés, il y a eu des péripéties, des circonstances contraires, on a joué contre une équipe solide. On a montré de l'énergie. Cette équipe de France a de l'avenir, elle a montré quelque chose. Tout était contre nous ce soir. J'ai de vrais regrets, cette équipe avait quelque chose dans les tripes, de l'abnégation, du talent, elle a montré beaucoup de choses. Avec la blessure de Ribéry et l'expulsion (d'Abidal), au bout d'une demie-heure de jeu, il n'y avait plus qu'un seul changement à faire, c'est compliqué pour gérer un match. Cette équipe a de l'avenir, un vrai potentiel, je suis fier d'eux, les jeunes ont montré qu'ils peuvent prétendre à de grandes carrières", a affirmé l'entraîneur de la France.
"Nous n'avons jamais perdu espoir, même dans les moments les plus difficiles", a quant à lui indiqué le sélectionneur de l'Italie, Roberto Donadoni. "Nous avons livré un bon match et l'équipe a fait preuve de cohésion et de solidarité. Je n'avais pas de souci quant à l'attitude des Néerlandais car je connais bien l'état d'esprit de Marco van Basten" (ndlr: sélectionneur néerlandais et ancien coéquipier de Donadoni à l'AC Milan).
Les déclarations du match
Raymond Domenech (sélectionneur de la France, au micro de la chaîne de télévision française M6): "J'ai aujourd'hui un sentiment de fierté. Ils se sont battus jusqu'au bout, ils se sont accrochés, il y a eu des péripéties, des circonstances contraires, on a joué contre une équipe solide. On a montré de l'énergie. Cette équipe de France a de l'avenir, elle a montré quelque chose. Tout était contre nous ce soir. J'ai de vrais regrets, cette équipe avait quelque chose dans les tripes, de l'abnégation, du talent, elle a montré beaucoup de choses. Avec la blessure de Ribéry et l'expulsion (d'Abidal), au bout d'une demie-heure de jeu, il n'y avait plus qu'un seul changement à faire, c'est compliqué pour gérer un match. Cette équipe a de l'avenir, un vrai potentiel, je suis fier d'eux, les jeunes ont montré qu'ils peuvent prétendre à de grandes carrières".
Thierry Henry (attaquant et capitaine de l'équipe de France): "Ce n'était pas notre soir, surtout quand, dès le début du match, il y a la blessure d'un joueur comme Franck Ribéry. De plus, il y a eu le carton rouge (d'Eric Abidal, à la 24e minute, ndlr). Mais, malgré tout, à dix, nous avons posé des problèmes aux Italiens. Sur le coup franc du 2e but italien, j'avais le pied tourné vers l'extérieur. Ce qui s'est passé avec Ribéry et le carton rouge a été une catastrophe."
Roberto Donadoni (sélectionneur de l'équipe d'Italie): "Nous n'avons jamais perdu espoir, même dans les moments les plus difficiles. Nous avons livré un bon match et l'équipe a fait preuve de cohésion et de solidarité. Je n'avais pas de souci quant à l'attitude des Néerlandais car je connais bien l'état d'esprit de Marco van Basten" (ndlr: sélectionneur néerlandais et ancien coéquipier de Donadoni à l'AC Milan).
Andrea Pirlo (milieu de l'équipe d'Italie et auteur du 1er but, sur penalty): "On a montré qu'on était une grande équipe, un groupe uni avec les joueurs, l'entraîneur, le staff. On savait qu'on pouvait beaucoup mieux faire après notre défaite face aux Pays-Bas (3-0) lors du premier match. Maintenant, il faut se reposer et recharger les batteries avant d'affronter l'Espagne (A propos de sa suspension contre l'Espagne en quarts de finale) Je suis très déçu. Au Mondial (2006), cela ne m'était pas arrivé."
Fabio Grosso (défenseur de l'équipe d'Italie): "On a toujours été un groupe fort, uni. C'est ça notre force. L'Espagne, en quarts, c'est une bonne équipe. Mais nous, on est bien et on veut aller au bout."
Daniele De Rossi (milieu de l'équipe d'Italie, auteur du 2e but): "On a vécu une grande soirée (mardi). Pourquoi j'ai couru pour enlacer (Alessandro) Gamberini après mon but? C'est un bon garçon et un bon ami. J'ai fait cela parce qu'il n'a pas joué une seule minute dans cet Euro et qu'il s'est très bien intégré dans le groupe."
Luca Toni (attaquant de l'équipe d'Italie): "On est dans le même état d'esprit qu'au Mondial il y a deux ans. Et on a fait un grand match contre la France, une équipe vraiment très forte. On s'est créé beaucoup d'occasions et on a largement mérité de l'emporter. Maintenant, ce sera dur contre l'Espagne en quarts, mais on a le moral au beau fixe. (A propos de la suspension des milieux Gennaro Gattuso et Andrea Pirlo) Il va nous manquer un grand gladiateur et l'un des meilleurs joueurs du monde, mais leurs remplaçants se donneront à fond."
Gennaro Gattuso (milieu de l'équipe d'Italie): "Le fait de se dire qu'on aurait pu rentrer à la maison alors que, maintenant, on reste finalement, cela va nous donner de la force pour la suite. Pour l'instant, les équipes qui m'ont le plus impressionné dans cet Euro, ce sont les Pays-Bas et le Portugal. Mais l'Espagne (que l'Italie affrontera en quarts de finale, ndlr) possède de très bons joueurs offensifs comme (David) Villa ou (Cesc) Fabregas. C'est une équipe très compétitive et l'une des favorites de cet Euro. La seule chose qu'on puisse espérer, c'est que plus elle avancera dans la compétition, plus elle aura du mal à gérer."
Les Italiens ont obtenu leur qualification à la suite d'un gain de 2-0 sur la France, le tout combiné au revers de 2-0 de la Roumanie face aux Pays-Bas.
En quarts de finale, les champions du monde affronteront dimanche l'Espagne. De leur côté, les Pays-Bas joueront samedi contre la Suède ou la Russie. Ces deux pays croiseront le fer mercredi.
Les Français ont été victimes d'un début de match catastrophique. Ils ont d'abord perdu le milieu de terrain Franck Ribéry, blessé (8e), puis le défenseur Eric Abidal, exclu pour avoir commis une faute, sanctionnée d'un penalty transformé par Andrea Pirlo (25).
Daniele De Rossi a inscrit le deuxième but italien sur un coup franc, détourné par Thierry Henry (62).
"Ce n'était pas notre soir, surtout quand, dès le début du match, il y a la blessure d'un joueur comme Franck Ribéry. De plus, il y a eu le carton rouge (d'Eric Abidal, à la 24e minute, ndlr). Mais, malgré tout, à dix, nous avons posé des problèmes aux Italiens. Sur le coup franc du 2e but italien, j'avais le pied tourné vers l'extérieur. Ce qui s'est passé avec Ribéry et le carton rouge a été une catastrophe", a indiqué Henry.
Les Pays-Bas, déjà qualifiés, alignaient une équipe composée de réservistes. Cela ne les a pas empêchés de battre la Roumanie grâce à deux buts de Klaas-Jan Huntelaar (54) et Robin van Persie (87).
Changement de cycle
Pour les Bleus, l'élimination au terme d'un match tendu mais correct sent fort la fin de cycle.
D'abord pour le sélectionneur Raymond Domenech, forcément premier responsable de la déroute, et puis pour certains cadres qui pourraient vite clore leur carrière internationale comme Lilian Thuram, Claude Makelele ou Grégory Coupet, voire le capitaine Patrick Vieira qui, blessé, aura passé tout son Euro sur le banc.
"J'ai aujourd'hui un sentiment de fierté. Ils se sont battus jusqu'au bout, ils se sont accrochés, il y a eu des péripéties, des circonstances contraires, on a joué contre une équipe solide. On a montré de l'énergie. Cette équipe de France a de l'avenir, elle a montré quelque chose. Tout était contre nous ce soir. J'ai de vrais regrets, cette équipe avait quelque chose dans les tripes, de l'abnégation, du talent, elle a montré beaucoup de choses. Avec la blessure de Ribéry et l'expulsion (d'Abidal), au bout d'une demie-heure de jeu, il n'y avait plus qu'un seul changement à faire, c'est compliqué pour gérer un match. Cette équipe a de l'avenir, un vrai potentiel, je suis fier d'eux, les jeunes ont montré qu'ils peuvent prétendre à de grandes carrières", a affirmé l'entraîneur de la France.
"Nous n'avons jamais perdu espoir, même dans les moments les plus difficiles", a quant à lui indiqué le sélectionneur de l'Italie, Roberto Donadoni. "Nous avons livré un bon match et l'équipe a fait preuve de cohésion et de solidarité. Je n'avais pas de souci quant à l'attitude des Néerlandais car je connais bien l'état d'esprit de Marco van Basten" (ndlr: sélectionneur néerlandais et ancien coéquipier de Donadoni à l'AC Milan).
Les déclarations du match
Raymond Domenech (sélectionneur de la France, au micro de la chaîne de télévision française M6): "J'ai aujourd'hui un sentiment de fierté. Ils se sont battus jusqu'au bout, ils se sont accrochés, il y a eu des péripéties, des circonstances contraires, on a joué contre une équipe solide. On a montré de l'énergie. Cette équipe de France a de l'avenir, elle a montré quelque chose. Tout était contre nous ce soir. J'ai de vrais regrets, cette équipe avait quelque chose dans les tripes, de l'abnégation, du talent, elle a montré beaucoup de choses. Avec la blessure de Ribéry et l'expulsion (d'Abidal), au bout d'une demie-heure de jeu, il n'y avait plus qu'un seul changement à faire, c'est compliqué pour gérer un match. Cette équipe a de l'avenir, un vrai potentiel, je suis fier d'eux, les jeunes ont montré qu'ils peuvent prétendre à de grandes carrières".
Thierry Henry (attaquant et capitaine de l'équipe de France): "Ce n'était pas notre soir, surtout quand, dès le début du match, il y a la blessure d'un joueur comme Franck Ribéry. De plus, il y a eu le carton rouge (d'Eric Abidal, à la 24e minute, ndlr). Mais, malgré tout, à dix, nous avons posé des problèmes aux Italiens. Sur le coup franc du 2e but italien, j'avais le pied tourné vers l'extérieur. Ce qui s'est passé avec Ribéry et le carton rouge a été une catastrophe."
Roberto Donadoni (sélectionneur de l'équipe d'Italie): "Nous n'avons jamais perdu espoir, même dans les moments les plus difficiles. Nous avons livré un bon match et l'équipe a fait preuve de cohésion et de solidarité. Je n'avais pas de souci quant à l'attitude des Néerlandais car je connais bien l'état d'esprit de Marco van Basten" (ndlr: sélectionneur néerlandais et ancien coéquipier de Donadoni à l'AC Milan).
Andrea Pirlo (milieu de l'équipe d'Italie et auteur du 1er but, sur penalty): "On a montré qu'on était une grande équipe, un groupe uni avec les joueurs, l'entraîneur, le staff. On savait qu'on pouvait beaucoup mieux faire après notre défaite face aux Pays-Bas (3-0) lors du premier match. Maintenant, il faut se reposer et recharger les batteries avant d'affronter l'Espagne (A propos de sa suspension contre l'Espagne en quarts de finale) Je suis très déçu. Au Mondial (2006), cela ne m'était pas arrivé."
Fabio Grosso (défenseur de l'équipe d'Italie): "On a toujours été un groupe fort, uni. C'est ça notre force. L'Espagne, en quarts, c'est une bonne équipe. Mais nous, on est bien et on veut aller au bout."
Daniele De Rossi (milieu de l'équipe d'Italie, auteur du 2e but): "On a vécu une grande soirée (mardi). Pourquoi j'ai couru pour enlacer (Alessandro) Gamberini après mon but? C'est un bon garçon et un bon ami. J'ai fait cela parce qu'il n'a pas joué une seule minute dans cet Euro et qu'il s'est très bien intégré dans le groupe."
Luca Toni (attaquant de l'équipe d'Italie): "On est dans le même état d'esprit qu'au Mondial il y a deux ans. Et on a fait un grand match contre la France, une équipe vraiment très forte. On s'est créé beaucoup d'occasions et on a largement mérité de l'emporter. Maintenant, ce sera dur contre l'Espagne en quarts, mais on a le moral au beau fixe. (A propos de la suspension des milieux Gennaro Gattuso et Andrea Pirlo) Il va nous manquer un grand gladiateur et l'un des meilleurs joueurs du monde, mais leurs remplaçants se donneront à fond."
Gennaro Gattuso (milieu de l'équipe d'Italie): "Le fait de se dire qu'on aurait pu rentrer à la maison alors que, maintenant, on reste finalement, cela va nous donner de la force pour la suite. Pour l'instant, les équipes qui m'ont le plus impressionné dans cet Euro, ce sont les Pays-Bas et le Portugal. Mais l'Espagne (que l'Italie affrontera en quarts de finale, ndlr) possède de très bons joueurs offensifs comme (David) Villa ou (Cesc) Fabregas. C'est une équipe très compétitive et l'une des favorites de cet Euro. La seule chose qu'on puisse espérer, c'est que plus elle avancera dans la compétition, plus elle aura du mal à gérer."