France : le début d'un temps nouveau
Soccer jeudi, 2 sept. 2010. 11:31 mercredi, 11 déc. 2024. 04:29
PARIS - C'est sans véritable meneur de jeu que l'équipe de France de football va partir en reconquête, vendredi face au Bélarus, pour son premier match des éliminatoires de l'Euro 2012.
Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur, ne peut compter sur Franck Ribéry, le chef d'orchestre du Bayern de Munich, suspendu trois matches pour son rôle de leader dans la "mutinerie" des joueurs à Knysna, lors du fiasco des Bleus à la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Yoann Gourcuff, le meneur de jeu de l'Olympique Lyonnais, est suspendu pour deux matches pour son carton rouge reçu face aux Bafana Bafana sud-africains lors du Mondial, alors que Samir Nasri, la plaque tournante d'Arsenal, s'est blessé au genou lors de la journée d'ouverture de la Premier League anglaise.
"C'est déplaisant tous ces forfaits dans le même secteur de jeu. Mais on va s'adapter. La grande qualité d'un entraîneur ou d'un sélectionneur est de s'adapter", a souligné Laurent Blanc lors du stage de Clairefontaine.
Le successeur de Raymond Domenech se met donc la pression avant ce match qu'il juge capital.
"On va jouer pour attaquer, pour gagner ce match. On va mettre tout en oeuvre pour produire du jeu et se procurer des occasions", affirme celui qui a été le chef de file des Bleus champions du monde et d'Europe 1998 et 2000.
Du temps de la splendeur des Bleus, le Bélarus, 78e nation mondiale au classement de la FIFA, aurait servi de mise en bouche à Saint-Denis. Désormais classée 21e après ses éliminations sans gloire au premier tour du Mondial et de l'Euro 2008, la France, qui a gagné un seul de ses 10 derniers matches, a peur du tout venant.
"On est 21e, j'ai demandé de l'humilité à tout le monde, souligne Blanc. J'entends qu'on a deux matches faciles à jouer, la réalité me semble plus difficile."
Après le Bélarus, vendredi au Stade de France, les Bleus disputeront quatre jours plus tard leur deuxième match des éliminatoires à Sarajevo contre la Bosnie-Herzégovine. Ils recevront ensuite la Roumanie et le Luxembourg.
"Débuter à la maison est plutôt à mes yeux un atout qu'un inconvénient. Trois réceptions pour les quatre premiers matches peuvent permettre de prendre les points que l'on veut, explique Blanc. Si les spectateurs veulent se défouler, qu'ils aillent ailleurs. Même s'ils ont des choses à critiquer, on entame une compétition."
Blanc a besoin d'engranger rapidement des points pour poursuivre dans la sérénité la reconstruction du football français. Ce très accessible groupe D des éliminatoires, avec la Roumanie 42e au classement FIFA, la Bosnie 57e, l'Albanie 70e et le Luxembourg 117e, devrait lui permettre de mener à bien sa mission.
Le chantier est cependant énorme. Outre les difficultés ponctuelles concernant la conduite du jeu, Blanc doit aussi rebâtir une charnière centrale. Il devrait reconduire le duo Philippe Mexès - Adil Rami, aligné face à la Norvège le 11 août dernier pour son entrée en fonction. La paire avait pris un courant d'air sur le but norvégien de la victoire (2-1), mais le sélectionneur entend donner du temps au temps pour réhabiliter ce secteur de jeu qu'il juge déterminant.
"On est conscient du fiasco qu'il y a eu à notre poste, a souligné Rami mercredi à Clairefontaine. A nous d'en faire bon usage."
William Gallas et Eric Abidal, titulaires lors des deux premiers matches en Afrique du Sud, n'ont pas été convoqués par Blanc. Gallas ne semble pas incarner l'avenir et Abidal doit se stabiliser dans l'axe, ce qui n'est pas le cas au FC Barcelone où il a joué latéral gauche.
"Nous sommes complémentaires, il y a un bon 'feeling' entre nous, et sur le terrain on vit bien. On peut faire une belle paire", a ajouté le défenseur lillois à propos de Mexès qui évolue à l'AS Rome.
"Il (Mexès) ne me met pas de pression, mais quand il doit gueuler, il gueule. Il a plus d'expérience que moi", a expliqué Rami.
Le duo devra museler Vitali Kutuzov, l'attaquant de Bari, et Alexandre Hleb, en partance du FC Barcelone pour Birmingham, les deux joueurs vedettes de la formation de Bernd Stange.
Pour compenser l'absence d'un meneur de jeu, Blanc pourrait titulariser Alou Diarra et Abou Diaby à la récupération et deux milieux excentrés, Mathieu Valbuena et Florent Malouda, que le sélectionneur considère comme "le meilleur joueur français actuellement". Une paire d'attaquants devrait avoir pour tâche de martyriser l'arrière-garde du Bélarus, pour la première fois adversaire de l'équipe de France. Karim Benzema, touché à la cheville droite à l'entraînement, est incertain.
Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur, ne peut compter sur Franck Ribéry, le chef d'orchestre du Bayern de Munich, suspendu trois matches pour son rôle de leader dans la "mutinerie" des joueurs à Knysna, lors du fiasco des Bleus à la Coupe du monde en Afrique du Sud.
Yoann Gourcuff, le meneur de jeu de l'Olympique Lyonnais, est suspendu pour deux matches pour son carton rouge reçu face aux Bafana Bafana sud-africains lors du Mondial, alors que Samir Nasri, la plaque tournante d'Arsenal, s'est blessé au genou lors de la journée d'ouverture de la Premier League anglaise.
"C'est déplaisant tous ces forfaits dans le même secteur de jeu. Mais on va s'adapter. La grande qualité d'un entraîneur ou d'un sélectionneur est de s'adapter", a souligné Laurent Blanc lors du stage de Clairefontaine.
Le successeur de Raymond Domenech se met donc la pression avant ce match qu'il juge capital.
"On va jouer pour attaquer, pour gagner ce match. On va mettre tout en oeuvre pour produire du jeu et se procurer des occasions", affirme celui qui a été le chef de file des Bleus champions du monde et d'Europe 1998 et 2000.
Du temps de la splendeur des Bleus, le Bélarus, 78e nation mondiale au classement de la FIFA, aurait servi de mise en bouche à Saint-Denis. Désormais classée 21e après ses éliminations sans gloire au premier tour du Mondial et de l'Euro 2008, la France, qui a gagné un seul de ses 10 derniers matches, a peur du tout venant.
"On est 21e, j'ai demandé de l'humilité à tout le monde, souligne Blanc. J'entends qu'on a deux matches faciles à jouer, la réalité me semble plus difficile."
Après le Bélarus, vendredi au Stade de France, les Bleus disputeront quatre jours plus tard leur deuxième match des éliminatoires à Sarajevo contre la Bosnie-Herzégovine. Ils recevront ensuite la Roumanie et le Luxembourg.
"Débuter à la maison est plutôt à mes yeux un atout qu'un inconvénient. Trois réceptions pour les quatre premiers matches peuvent permettre de prendre les points que l'on veut, explique Blanc. Si les spectateurs veulent se défouler, qu'ils aillent ailleurs. Même s'ils ont des choses à critiquer, on entame une compétition."
Blanc a besoin d'engranger rapidement des points pour poursuivre dans la sérénité la reconstruction du football français. Ce très accessible groupe D des éliminatoires, avec la Roumanie 42e au classement FIFA, la Bosnie 57e, l'Albanie 70e et le Luxembourg 117e, devrait lui permettre de mener à bien sa mission.
Le chantier est cependant énorme. Outre les difficultés ponctuelles concernant la conduite du jeu, Blanc doit aussi rebâtir une charnière centrale. Il devrait reconduire le duo Philippe Mexès - Adil Rami, aligné face à la Norvège le 11 août dernier pour son entrée en fonction. La paire avait pris un courant d'air sur le but norvégien de la victoire (2-1), mais le sélectionneur entend donner du temps au temps pour réhabiliter ce secteur de jeu qu'il juge déterminant.
"On est conscient du fiasco qu'il y a eu à notre poste, a souligné Rami mercredi à Clairefontaine. A nous d'en faire bon usage."
William Gallas et Eric Abidal, titulaires lors des deux premiers matches en Afrique du Sud, n'ont pas été convoqués par Blanc. Gallas ne semble pas incarner l'avenir et Abidal doit se stabiliser dans l'axe, ce qui n'est pas le cas au FC Barcelone où il a joué latéral gauche.
"Nous sommes complémentaires, il y a un bon 'feeling' entre nous, et sur le terrain on vit bien. On peut faire une belle paire", a ajouté le défenseur lillois à propos de Mexès qui évolue à l'AS Rome.
"Il (Mexès) ne me met pas de pression, mais quand il doit gueuler, il gueule. Il a plus d'expérience que moi", a expliqué Rami.
Le duo devra museler Vitali Kutuzov, l'attaquant de Bari, et Alexandre Hleb, en partance du FC Barcelone pour Birmingham, les deux joueurs vedettes de la formation de Bernd Stange.
Pour compenser l'absence d'un meneur de jeu, Blanc pourrait titulariser Alou Diarra et Abou Diaby à la récupération et deux milieux excentrés, Mathieu Valbuena et Florent Malouda, que le sélectionneur considère comme "le meilleur joueur français actuellement". Une paire d'attaquants devrait avoir pour tâche de martyriser l'arrière-garde du Bélarus, pour la première fois adversaire de l'équipe de France. Karim Benzema, touché à la cheville droite à l'entraînement, est incertain.