Ali Gerba en a gros sur le coeur. Depuis 5 mois, il est payé par l‘Impact, qui ne veut plus de lui sur le terrain. La nouvelle a été publiée il y a plusieurs semaines, mais cette fois Gerba en a assez, il veut que l‘Impact le libère en toute légalité, pour lui permettre de poursuivre sa carrière.

Avant toute chose, l‘ancien numéro 10 de l‘Impact tient à rappeler qu‘il n‘est pas amer envers l‘organisation montréalaise. Il a vraiment adoré son passage à Montréal et il a même tourné des offres plus intéressantes financièrement pour revenir à Montréal, en 2010.

Gerba vibre encore lorsqu‘il repense à sa séquence de 13 buts en 9 matchs en 2010 et le stade qui scandait : Ali, Ali, Ali !

Il aurait rêvé de représenter l‘Impact en MLS et même s‘il est présentement payé par le club, il ne peut faire la chose qu‘il aime le plus au monde, jouer au soccer.

«Présentement, l‘Impact me met des bâtons dans les roues, affirme Gerba. Je sais ce que je vaux et je ne demande qu‘à jouer. Je veux que l‘Impact me libère légalement, en me payant mon salaire en entier et retourner sur le terrain le plus vite possible.»

Âgé de 30 ans, Gerba garde la forme dans l‘espoir que sa dispute contractuelle avec l‘Impact se règle. Il est clair qu‘à son âge, il doit jouer, parce qu‘une absence trop longue ne peut que nuire à sa carrière.

«Je sais très bien qu‘un attaquant peut être un héros une journée et un zéro le lendemain ajoute Gerba. En agissant de la sorte, l‘Impact veut me pousser à la retraite, mais je veux être celui qui décidera quand j‘accrocherai mes crampons.»

Gerba veut représenter le Canada

Ali Gerba entretient une bonne relation avec l‘entraîneur-chef de l‘équipe canadienne, Stephen Hart.

Il y a quelques semaines, Hart m‘avait confié qu‘il souhaiterait compter sur Gerba dans sa formation, mais que si l‘attaquant n‘était pas associé à une équipe et qu‘il ne jouait pas de matchs, c‘était impossible de le considérer.

Il est clair que la présence d‘un Gerba en santé aiderait le Canada. Faut-il rappeler qu‘Ali a inscrit 15 buts en 31 sélections avec la formation canadienne ?

«Stephen souhaite que je puisse joindre les rangs de l‘équipe canadienne, indique Gerba. J‘aimerais aider le Canada à se tailler une place pour la coupe du monde de 2014, je crois que nous pourrions y arriver. Stephen m‘a dit qu‘il m‘appelerait n‘importe quand pour m‘ajouter dans son équipe parce qu‘il croit en moi.»

Alors si Gerba figure encore dans les plans de l‘équipe canadienne, pour se frotter à des joueurs de calibre international, pourquoi ne pourrait-il pas aider l‘Impact? Difficile à expliquer.

Gerba rappelle qu‘il s‘est dévoué corps et âme pour le club, en jouant en dépit de blessures parce qu‘il savait que son équipe avait besoin de lui sur le terrain. Il a accompli de grandes choses avec l‘Impact et il aimerait que l‘organisation lui permette de poursuivre sa carrière, sous d‘autres cieux.