(RDS) - Gabriel Gervais devait être présent au camp de l'équipe nationale canadienne à compter de lundi prochain. Malheureusement, une élongation musculaire à la jambe droite va contrecarrer ses plans.

Gervais devrait toutefois être prêt à connaître une grosse saison pour l'Impact, lui qui a été courtisé par des équipes de la Major League Soccer, aux États-Unis.

L'Impact n'a accordé que 15 buts en 28 matchs en 2004, de loin le plus bas total de la A-League. Gervais y est pour quelque chose. Le Québécois a été nommé le défenseur de l'année dans le circuit au cours des deux dernières saisons. Son bon travail a attiré les regards du Revolution de la Nouvelle-Angleterre et de DC UNITED, deux équipes de la MLS, la ligue de plus haut niveau aux États-Unis.

"Ils ont approché la direction de l'Impact pour avoir la permission de parler avec moi. On a eu des discussions. C'est certain que je n'allais pas me déplacer sans avoir un contrat garanti. Ils m'avaient déjà vu jouer avec l'Impact et avec l'équipe nationale. Ils étaient prêts à m'offrir un contrat et d'aller au camp d'entraînement avec eux."

Les deux formations ont offert un contrat à Gervais sans même le rencontrer. Tout s'est fait par téléphone. La décision a été difficile à prendre, mais le défenseur a dû réfléchir à ce qu'il allait laisser à Montréal.

"Il faut considérer que j'ai aussi un emploi comme ingénieur avec Saputo. Rendu à ce point dans ma carrière, je trouvais cela un peu illogique d'essayer quelque chose de nouveau quand la différence de paye n'était pas énorme. Je parle strictement de soccer."

C'est quand même une belle occasion que Gervais a laissé passer. Surtout que les deux équipes tenaient énormément au défenseur de 28 ans. "C'est souvent avec les chiffres, on peut voir l'intention des clubs. Les salaires des joueurs de la MLS sont publics. La manière dont ils m'approchaient, je savais qu'ils voulaient que je sois un partant et les chiffres disaient cela aussi."

Il faut dire que Gervais aime beaucoup ce qui se passe présentement avec le soccer au Québec. Il a décidé qu'il voulait vivre pleinement la hausse de popularité de l'Impact.