Hammam est une menace pour Blatter
Soccer vendredi, 18 mars 2011. 13:23 mercredi, 11 déc. 2024. 07:49
KUALA LUMPUR, Malaisie - Trois mois après avoir été la figure de proue de la candidature victorieuse du Qatar pour le Mondial de 2022, Mohamed bin Hammam a annoncé vendredi sa candidature pour remplacer Sepp Blatter comme président de la FIFA, dans l'optique d'amener du «sang neuf» au sein du leadership du soccer mondial.
Bin Hammam, président de la Confédération asiatique de football, mettra Blatter au défi pour la présidence de la FIFA le 1er juin, à Zurich. Blatter, 75 ans, est à la tête de l'organisation depuis 13 ans.
«Après avoir longuement étudié et soupesé la question, armé de mon amour et de ma passion pour le football, j'ai décidé de présenter ma candidature,» a dit bin Hammam.
Blatter, l'un des hommes les plus puissants dans le sport mondial, n'a pas été vraiment mis au défi depuis 2002.
Bin Hammam, 61 ans, est vu comme un rival sérieux, surtout après avoir joué un rôle de premier plan pour amener la Coupe du monde de 2022 dans son pays natal.
«Sepp Blatter est une personne très expérimentée qui a fait une grande contribution au développement du football mondial comme secrétaire général puis comme président, a dit bin Hammam. Cela dit, je crois qu'il y a une date limite pour toute chose, et que le temps est venu pour de nouveaux visages, du sang neuf, du nouvel oxygène. Ceci est mon message, et j'espère que les votants seront réceptifs à de telles choses.»
Dans un discours de 17 minutes, Hammam a appelé la FIFA à étendre son pouvoir décisionnel et à répartir sa richesse. Il a proposé de créer une nouvelle entité qui remplacerait le comité exécutif actuel de la FIFA qui, selon certains, accorde trop de pouvoir à un nombre insuffisant de personnes.
Bin Hammam avance que le président de la FIFA devrait chapeauter un bureau de 41 membres et non 24, comme en ce moment. Le plan diluerait l'influence de l'Europe et de l'Amérique du Sud, puissances traditionnelles du football.
Selon ce plan, l'Europe aurait 12 membres plutôt que huit, et l'Amérique du Sud passerait de trois à quatre. Les autres régions doubleraient leurs représentants: de quatre à huit chacune pour les fédérations africaines et asiatiques, de trois à six pour l'Amérique du Nord, et d'un à deux pour l'Océanie.
Bin Hammam a qualifié la FIFA de trop bureaucratique et centralisée, remettant en question son efficacité technique et légale. Il veut instaurer un nouveau comité de transparence, s'assurer d'une distribution équitable des revenus du Mondial, et doubler les subventions annuelles aux 208 membres de la FIFA à 500 000 $. La limite supérieure pour les projets de développement, qui fournissent des fonds essentiels aux plus petits pays, devrait être doublé pour passer à un million $, fait-il valoir.
La FIFA n'a eu que huit présidents en 111 ans d'histoire. Tous étaient européens sauf le prédécesseur brésilien de Blatter, Joao Havelange. Stanley Rous, Havelange et Blatter sont les seuls à avoir été aux commandes depuis 50 ans.
Bin Hammam, président de la Confédération asiatique de football, mettra Blatter au défi pour la présidence de la FIFA le 1er juin, à Zurich. Blatter, 75 ans, est à la tête de l'organisation depuis 13 ans.
«Après avoir longuement étudié et soupesé la question, armé de mon amour et de ma passion pour le football, j'ai décidé de présenter ma candidature,» a dit bin Hammam.
Blatter, l'un des hommes les plus puissants dans le sport mondial, n'a pas été vraiment mis au défi depuis 2002.
Bin Hammam, 61 ans, est vu comme un rival sérieux, surtout après avoir joué un rôle de premier plan pour amener la Coupe du monde de 2022 dans son pays natal.
«Sepp Blatter est une personne très expérimentée qui a fait une grande contribution au développement du football mondial comme secrétaire général puis comme président, a dit bin Hammam. Cela dit, je crois qu'il y a une date limite pour toute chose, et que le temps est venu pour de nouveaux visages, du sang neuf, du nouvel oxygène. Ceci est mon message, et j'espère que les votants seront réceptifs à de telles choses.»
Dans un discours de 17 minutes, Hammam a appelé la FIFA à étendre son pouvoir décisionnel et à répartir sa richesse. Il a proposé de créer une nouvelle entité qui remplacerait le comité exécutif actuel de la FIFA qui, selon certains, accorde trop de pouvoir à un nombre insuffisant de personnes.
Bin Hammam avance que le président de la FIFA devrait chapeauter un bureau de 41 membres et non 24, comme en ce moment. Le plan diluerait l'influence de l'Europe et de l'Amérique du Sud, puissances traditionnelles du football.
Selon ce plan, l'Europe aurait 12 membres plutôt que huit, et l'Amérique du Sud passerait de trois à quatre. Les autres régions doubleraient leurs représentants: de quatre à huit chacune pour les fédérations africaines et asiatiques, de trois à six pour l'Amérique du Nord, et d'un à deux pour l'Océanie.
Bin Hammam a qualifié la FIFA de trop bureaucratique et centralisée, remettant en question son efficacité technique et légale. Il veut instaurer un nouveau comité de transparence, s'assurer d'une distribution équitable des revenus du Mondial, et doubler les subventions annuelles aux 208 membres de la FIFA à 500 000 $. La limite supérieure pour les projets de développement, qui fournissent des fonds essentiels aux plus petits pays, devrait être doublé pour passer à un million $, fait-il valoir.
La FIFA n'a eu que huit présidents en 111 ans d'histoire. Tous étaient européens sauf le prédécesseur brésilien de Blatter, Joao Havelange. Stanley Rous, Havelange et Blatter sont les seuls à avoir été aux commandes depuis 50 ans.