Henry maintient Arsenal en vie
Soccer dimanche, 21 janv. 2007. 14:06 samedi, 14 déc. 2024. 16:47
LONDRES (AFP) - Le championnat d'Angleterre doit beaucoup à Thierry Henry qui, en offrant in-extremis la victoire à Arsenal sur Manchester United dimanche (2-1), a empêché son adversaire de s'envoler vers le titre et lui a sans doute plombé le moral.
Quand à la 53e minute, Wayne Rooney a ouvert le score d'une tête plongeante sur un centre de la gauche de Patrice Evra, les Gunners voyaient arriver leur première défaite à l'Emirates Stadium et Manchester se disait sans doute que le titre se profilait.
Comme Edwin Van der Sar déniait l'égalisation à Tomas Rosicky dans la foulée, on se disait que les jeux étaient faits (55).
Les Red Devils comptaient alors neuf points d'avance sur Chelsea, surclassé la veille à Liverpool (0-2), 14 sur Liverpool et 18 sur leurs adversaires du jour, avec une bien meilleure différence de buts que les autres cadors.
Moins de trois quarts d'heure plus tard, l'avenir était soudain moins rose pour Alex Ferguson, dont le sourire extatique s'était effacé en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.
Ferguson "très déçu"
Remplaçant décisif, Robin Van Persie, en taclant au second poteau un centre de la droite que Thierry Henry avait laissé filer, avait d'abord égalisé (83).
Puis c'est l'inévitable Henry, dont la fatigue de la fin de 2006 est oubliée, qui, sur un centre somptueux d'Emmanuel Eboué (un habitué de l'exercice), battait à nouveau Edwin Van der Sar d'une tête splendide (90+3). Et il paraît que son jeu de tête est le point faible du Français...
"On est plus fort à chaque match", prévient Arsène Wenger qui n'abdique pas. Alex Ferguson, "très déçu", prévient ses joueurs qu'il "ne faudra pas renouveler ses erreurs lors des matches très difficiles à venir à l'extérieur".
Les deux équipes les plus attractives d'Angleterre avaient d'abord peiné à faire honneur à leur réputation dans ce match à enjeu.
Un nul ayant représenté une bonne opération, Ferguson avait fait assaut de prudence, Rooney jouant en retrait d'Henrik Larsson, seul en pointe. Ryan Giggs était quant à lui chargé de contrôler les montées d'Eboué.
La première occasion était pourtant mancunienne, un tir de Giggs qui frôlait le montant. Il fallait attendre la demi-heure de jeu pour qu'Arsenal se montre dangereux. Mais Henry, servi par Emmanuel Adebayor, adressait sa tête à Van der Sar, avant de réclamer un penalty pour une faute de Gary Neville.
Juste avant la pause, Jens Lehmann était à l'ouvrage sur un tir de Rooney et une tête de Larsson. A la reprise, c'était au tour de Van der Sar de s'employer sur un tir de Cesc Fabregas (47). Mais, l'Emirates Stadium devait bientôt apprendre que le match n'avait pas encore vraiment débuté.
Quand à la 53e minute, Wayne Rooney a ouvert le score d'une tête plongeante sur un centre de la gauche de Patrice Evra, les Gunners voyaient arriver leur première défaite à l'Emirates Stadium et Manchester se disait sans doute que le titre se profilait.
Comme Edwin Van der Sar déniait l'égalisation à Tomas Rosicky dans la foulée, on se disait que les jeux étaient faits (55).
Les Red Devils comptaient alors neuf points d'avance sur Chelsea, surclassé la veille à Liverpool (0-2), 14 sur Liverpool et 18 sur leurs adversaires du jour, avec une bien meilleure différence de buts que les autres cadors.
Moins de trois quarts d'heure plus tard, l'avenir était soudain moins rose pour Alex Ferguson, dont le sourire extatique s'était effacé en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.
Ferguson "très déçu"
Remplaçant décisif, Robin Van Persie, en taclant au second poteau un centre de la droite que Thierry Henry avait laissé filer, avait d'abord égalisé (83).
Puis c'est l'inévitable Henry, dont la fatigue de la fin de 2006 est oubliée, qui, sur un centre somptueux d'Emmanuel Eboué (un habitué de l'exercice), battait à nouveau Edwin Van der Sar d'une tête splendide (90+3). Et il paraît que son jeu de tête est le point faible du Français...
"On est plus fort à chaque match", prévient Arsène Wenger qui n'abdique pas. Alex Ferguson, "très déçu", prévient ses joueurs qu'il "ne faudra pas renouveler ses erreurs lors des matches très difficiles à venir à l'extérieur".
Les deux équipes les plus attractives d'Angleterre avaient d'abord peiné à faire honneur à leur réputation dans ce match à enjeu.
Un nul ayant représenté une bonne opération, Ferguson avait fait assaut de prudence, Rooney jouant en retrait d'Henrik Larsson, seul en pointe. Ryan Giggs était quant à lui chargé de contrôler les montées d'Eboué.
La première occasion était pourtant mancunienne, un tir de Giggs qui frôlait le montant. Il fallait attendre la demi-heure de jeu pour qu'Arsenal se montre dangereux. Mais Henry, servi par Emmanuel Adebayor, adressait sa tête à Van der Sar, avant de réclamer un penalty pour une faute de Gary Neville.
Juste avant la pause, Jens Lehmann était à l'ouvrage sur un tir de Rooney et une tête de Larsson. A la reprise, c'était au tour de Van der Sar de s'employer sur un tir de Cesc Fabregas (47). Mais, l'Emirates Stadium devait bientôt apprendre que le match n'avait pas encore vraiment débuté.