Il aura fallu plus de 20 matchs à l'Impact pour trouver une formule gagnante.

La troupe de Nick De Santis a remporté ses trois derniers matchs, tous par jeu blanc, grâce, entre autres, au brio des milieux de terrain.

Acquis le 2 août par l'Impact, Sinisa Ubiparipovic s'est rapidement fait un nom. D'abord, parce que son nom représente en soi un exercice de diction, mais également en raison de ses performances sur le terrain. Il a d'ailleurs inscrit trois buts à ses trois derniers matchs, dont deux samedi, contre les Stars du Minnesota.

« Ça fait du bien d'inscrire deux buts à l'étranger, exprime Ubiparipovic. On gagne des matchs présentement et tout le monde joue bien alors ça affecte évidemment ma confiance de façon positive. »

« Il crée beaucoup d'occasions et il a une excellente vision du jeu, analyse l'entraîneur Nick De Santis Il a également la capacité de marquer des buts. Jusqu'à maintenant, c'est un joueur qui fait la différence. »

Depuis trois matchs, Ubiparipovic est accompagné en milieu de terrain par Ryan Pore, Ian Westlake et Amir Lowery. Simple coïncidence ou non, l'Impact a remporté ces trois rencontres par jeu blanc, en plus de marquer huit buts.

« Il nous a fallu une période d'adaptation afin d'apprendre à nous connaître, explique Pore. Nous avons eu la chance de jouer quelques matchs ensemble alors la chimie commence à s'installer. »

« Ce sont les joueurs en milieu de terrain qui gèrent des matchs, indique De Santis. Ils contribuent à l'attaque, mais aussi en défensive. Ils vont bien. »

Entouré de milieux de terrain offensifs, Lowery représente l'élément défensif de ce quatuor central.

« Je joue un jeu davantage défensif contrairement aux trois autres milieux de terrain, mentionne-t-il. Je crois qu'on a su créer un bel équilibre entre l'attaque et la défense. »

Le prochain match de l'Impact aura lieu samedi à Fort Lauderdale. Il s'agit d'un match d'une grande importance pour le onze montréalais, car avec une victoire, il rejoindrait les Strikers au sixième et dernier rang donnant accès aux séries.

D'après un reportage d'Alexandre Tourigny