L'Impact se prépare à retrouver ses partisans au Stade Saputo, samedi, à l'occasion de la visite du Sporting de Kansas City.

Montréal aura du renfort offensif pour cette rencontre avec le retour d’Ignacio Piatti.

Maintenant que la cohésion défensive semble bien en place, l'Impact pourra compter sur le retour de son numéro 10 pour donner un coup de main à une attaque qui est en panne.

« C'est bien de retrouver notre fabricant de jeu. Il va créer des occasions à l'avant. Nous n'avons pas marqué dernièrement, mais nous avons bien fait défensivement », a indiqué Dominic Oduro.

« C'est sûr qu'on est contents de le ravoir à l'avant, mais ça ne veut pas dire que les autres on doit juste le regarder jouer. Il manquait un peu de dynamisme à l'attaque lors du dernier match. Il faut bouger, c'est ça qui va créer des options. Que ce soit pour Nacho, Didier ou les autres. Il faut être un peu plus dynamique offensivement », a analysé le capitaine du onze montréalais, Patrice Bernier.

Samedi, les occasions de marquer pourraient venir davantage de la défense. Lors de l'entraînement, une attention particulière a été portée sur les centres, un élément qui a fait défaut dernièrement.

« On a un attaquant qui joue bien de la tête. Il faut des centres à chaque fois. Nous, les latéraux, on doit monter. À chaque fois qu'on monte, on doit mettre des centres dans la surface pour servir notre attaquant », a convenu le défenseur Ambroise Oyongo.

L'adversaire de l'Impact, le Sporting, connaît une saison en deux temps. Kansas City n'a que trois victoires à ses 14 derniers matchs, mais vient de remporter un gain de 2 à 0 contre Dallas.

« Trouver l'équilibre entre l'attaque et la défense »

« C'est une équipe qui passe par une période difficile, mais dans tous leurs matchs, ils ont quasiment dominé au niveau de la possession et des chances créées », a affirmé l’entraîneur-chef de l’Impact, Mauro Biello.

« Ils sont très durs à jouer. Ils bougent beaucoup, sont intenses et sont agressifs. Ils ont un système qui te fait faire des erreurs. Les fois qu'on les a affrontés, peut-être qu'on n’était pas les plus affûtés pour les balles aux pieds, mais là, cette fois-ci c'est différent. Avec la fin 2015, on a pris un peu plus de confiance et on a des joueurs de ballon », a ajouté Patrice Bernier.

« Il faut qu'il se produise quelque chose
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