Pas besoin d'aller chercher très loin pour expliquer les causes de la défaite de l'Impact contre le NYCFC. Pour cette équipe en pleine dérive, ni le cœur, ni la raison n'y étaient. On aura beau critiquer les joueurs, imaginer des changements et tenter toute la gamme des formations, on est présentement en droit de se demander qui y croit encore au sein de l'organisation?
 

Sur le terrain, la performance médiocre du onze montréalais fut pénible à endurer. Étourdis par le mouvement de Maxi Moralez et affaiblis par les percées constantes de Jack Harrison, les joueurs de l'Impact ont dû compter sur le brio de leur gardien Evan Bush pour éviter une correction beaucoup plus sévère. 
 

À l'autre bout du terrain, les attaquants locaux ont semblé passer plus de temps à se lamenter sur le choix de jeux de leurs acolytes qu'à menacer le but de Sean Johnson. En ces temps difficiles, ce n'est certainement pas de ce côté que les meneurs chez l'Impact se seront levés. 


Voici le bulletin des joueurs. 


Bulletin des joueurs

Impact de Montréal vs NYCFC

27 septembre 2017
 

Evan Bush : 8/10 Probablement son meilleur match de l’année. Alerte. Il évite une débâcle totale en multipliant les arrêts spectaculaires.


Hassoun Camara : 5,5/10 Met fin à certaines menaces new-yorkaises avec des interventions dramatiques. Malgré quelques centres, son apport offensif demeure toutefois limité.

 

Victor Cabrera : 4/10 Pas dans son assiette. Accuse une fraction de seconde de retard et prend de mauvaises décisions, procurant du coup des occasions à l’adversaire. Écope en sortant du match à la mi-temps.

 


Laurent Ciman : 6,5/10 Fait preuve de courage au milieu de ce naufrage. Certes, il est retard sur l’action du but accordé, mais alors qu’on continue à s’enfoncer au milieu et en défense, il se ressaisit, sonnant même la charge à l’attaque avec deux tirs cadrés. 


Kyle Fisher : 4/10 Rouillé. Il est débordé par le mouvement de ses opposants et n’arrive pas à trouver ses partenaires à la relance. Chanceux qu’on ne sanctionne pas son tacle à deux pieds dans la surface en début de match.


Shaun Francis : 4,5/10 Volontaire en attaque mais trop souvent en retard défensivement. Après un début encourageant, il se fait battre à 1 contre 1 trop facilement. Égaré sur le flanc, il ne dégage pas l’impression d’être en harmonie avec ses coéquipiers.


Hernan Bernardello : 4/10 Une autre sortie où l’on remarque avant tout ses limites parce que le jeu est ouvert en MLS. Prend des airs de taureau chargeant la cape du matador, ce qui a généralement pour effet d’affaiblir son équipe quand les joueurs du NYCFC lui échappent en criant olé.


Marco Donadel : 4,5/10 S’épuise rapidement. Veut couvrir la défense, mais il donne l’impression de jouer trop bas par rapport aux autres. Ne procure pas d’impulsion ni de soutien à une attaque qui en a pourtant besoin.


Blerim Dzemaili : 4/10 S’entête à vouloir en faire trop, ce qui lui vaut un taux de réussite anémique pour l’ensemble de sa soirée. Est-ce le sentiment de panique de se retrouver dans une telle galère qui le pousse à ignorer les coéquipiers lui offrant des solutions simples?


Ignacio Piatti : 4/10 Émoussé. Le magicien n’est tout simplement pas inspiré. Pire, l’envie semble même avoir faibli. C’est à se demander si on a ce qu’il faut pour le secouer de cette léthargie.


Anthony Jackson-Hamel : 4,5/10 Bouge sans réellement se faire remarquer. L’entente qu’il avait développée avec ses coéquipiers en avant semble s’être complètement dissipée depuis la victoire à Toronto. 
 

REMPLAÇANTS :
 

Impact 0 - NYCFC 1

Andrés Romero : 4,5/10 N'apporte pas l'énergie recherchée. Manque de clarté dans ses choix de jeu. Physiquement, il semble  épuiser son carburant très rapidement. 


Patrice Bernier : 6/10 Redonne un peu d'aplomb au milieu de terrain. Son entrain se heurte à des adversaires organisés plus prompts à le cadrer que ses coéquipiers ne le sont à se démarquer. 


Matteo Mancosu : 6/10 Rehausse brièvement les espoirs locaux en attaque avec une tête cadrée et un pressing plus appuyé. Trop peu trop tard. 


ENTRAÎNEUR :


Mauro Biello : 5/10 N'arrive pas à insuffler l'énergie nécessaire à ses joueurs. Son 3-5-2 ne représente pas un obstacle compliqué pour le NYCFC. Dépassés individuellement, ses joueurs manquent également de cohésion et de passion dans le jeu qu'ils déploient.