Bulletin des joueurs : Impact. Minnesota United
Impact samedi, 26 mai 2018. 22:04 mercredi, 11 déc. 2024. 16:52Rien de nouveau pour l’Impact sous le soleil du Minnesota. Malgré un début de rencontre équilibré où les Montréalais ont eu des occasions de marquer, les locaux auront su saisir leur opportunité sur une série d’erreurs défensives dans le camp du Bleu-blanc-noir. En attendant le mouvement annoncé pour l'été chez le onze montréalais, ce qui ne reste inchangé, c’est le résultat.
À lire également
Pourtant, la performance de l’Impact en début de match était digne de rehausser les attentes par rapport aux plus récentes sorties de l’équipe. Plus dynamiques que des Loons aveuglés par les rayons du soleil, les hommes de Rémi Garde auraient pu s’inscrire au pointage avec un soupçon supplémentaire de conviction.
Cela étant, la fin de la première mi-temps et le début de la deuxième furent assez nettement à l’avantage des joueurs du Minnesota. Des erreurs de Silva et de Lovitz auront d'ailleurs pavé la voie aux deux buts des locaux. Pendant ce temps, à l’autre bout du terrain, on n’aura pas pesé très fort sur le but de Bobby Shuttleworth. Au final, ça se résume à un autre match décevant.
Voici le bulletin des joueurs.
Galaxy de Los Angeles vs Minnesota United FC
26 mai 2018
Evan Bush: 5/10 Moins occupé qu’en d’autres soirées. Or, il n’arrive pas cette fois à limiter les dégâts quand son équipe commet des erreurs.
Chris Duvall: 6/10 S’en sort mieux qu’en d’autres matchs cette saison. Pas d’erreurs défensives et quelques bonnes montées. Reste à enchaîner ses actions pour créer des occasions plus concrètes.
Rod Fanni: 7/10 Gagne ses duels défensivement. Le genre d’exemple qu’on gagnerait à imiter.
Jukka Raitala: 6/10 Plus stable qu’en d’autres matchs. Il subit toutefois la médecine de Darwin en fin de première MT. Au final, pas de sortie de route, mais il reste qu’on roule avec une roue de secours depuis le début de l’année.
Daniel Lovitz: 4,5/10 Mauvais début de match avec plusieurs ballons perdus. Comme dans d’autres matchs cette saison, il reprend ensuite du poil de la bête, mais au moment où il semble être en meilleure position que l’adversaire, il est battu au ballon par Ibarra qui fait 2-0 pour les locaux.
Samuel Piette: 6,5/10 Toujours besogneux. Ordonne la structure du milieu de terrain montréalais. Petites baisses de régime par moments, mais généralement présent pour les siens.
Alejandro Silva: 4/10 Sa mauvaise passe ouvre la voie au 1er but du Minnesota et met son équipe dans le pétrin. Ce qui est inquiétant, c’est qu’il ne paraît convaincant ni au milieu, ni à l’aile. Et c’est d’autant plus frustrant, parce qu’on trouvera tout de même dans ce match une ou deux actions techniques à ajouter à sa compilation YouTube de bons moments.
Saphir Taïder: 6,5/10 Commence le match du bon pied. Il se projette souvent vers l’avant lors de la 1ère MT. Semble perdre un brin de son efficacité et de son allant après les buts marqués par les locaux.
Raheem Edwards: 6/10 En dépit d’un manque d’intensité dans certains duels, il est celui qui percute le plus sur le but adverse chez les Montréalais. Ses tirs forcent les meilleurs arrêts de Shuttleworth. Doit tout de même gagner en efficacité.
Matteo Mancosu: 5,5/10 Pas assez tranchant. Évidemment, le rythme fait défaut, mais il provoque un peu de danger lors de la 1ère MT, haussant même nos espoirs de façon très éphémère.
Ignacio Piatti: 4/10 À nouveau décevant. Apporte trop peu en attaque. À part un tir sur la barre, il tergiverse et s’empêtre lorsqu’il bénéficie d’une ouverture.
REMPLAÇANTS:
Ken Krolicki: 6/10 Apporte des forces fraîches au milieu, mais rien pour renverser le cours des événements. Pointe le bout du nez à l’entrée de la surface adverse en deux occasions sans toutefois trouver le moyen de cadrer un tir au but.
Anthony Jackson-Hamel: 5,5/10 Modeste contribution. Apporte un peu plus de profondeur, mais il n’arrive pas à menacer le but de Shuttleworth.
ENTRAÎNEUR:
Rémi Garde: 4,5/10 On ne saurait lui reprocher de ne pas aligner ses meilleurs éléments sur le terrain. L’équipe se tient. Elle pardonne toutefois à l’adversaire les erreurs qu’il commet et paie très cher pour les siennes. La manière est nouvelle, le résultat est le même.