Ça sent la longue fin de semaine. Un doux parfum qui donne un aperçu des vacances qui attendent le onze montréalais à plus long terme. Une période de répit qui permettra à tout le monde de réfléchir aux hauts et aux bas de cette saison et de préparer l'affrontement de quart de finale de Concachampions.

Cela dit, peu importe le résultat obtenu durant cette série aller-retour, il restera une saison à aborder en Ligue majeure. Et pour éviter de revivre une campagne aussi douloureuse que celle qui est sur le point de s'achever, il y a des modèles dont Frank Klopas pourrait s'inspirer. À commencer par le club de la capitale américaine : le D.C. United. La troupe de Ben Olsen peut se vanter d'avoir obtenu son billet pour l'après-saison en premier, alors que l'équipe était dernière au classement de saison régulière l'an dernier.

Deux saisons, un seul entraîneur, mais des résultats fort différents. Ainsi, il faut souligner les nombreux chambardements dans la formation entre 2013 et 2014. Les arrivées de Davy Arnaud, Sean Franklin, Chris Rolfe, Fabian Espindola et Eddie Johnson y sont pour beaucoup. Mais la contribution de joueurs faisant déjà partie de l'organisation n'est pas à négliger. À titre d'exemple, le meilleur marqueur de l'équipe en 2013 était Luis Silva avec 3 buts (à égalité avec deux autres dont un certain DeRo). Silva est à nouveau le pichichi à D.C. cette saison. Mais il a désormais 11 buts.

Montréal peut-il en faire autant en 2015? Outre le modèle de revirement de situation made in MLS, on peut trouver de quoi s'inspirer en Espagne. Devinez qui pointe à la deuxième position - derrière le Barça - après sept matchs disputés cette saison? Pas le Real, ni l'Atletico. On parle plutôt de Valence, un club lourdement endetté qui est sur le point de changer de propriétaire.

Et pourtant, le club che est toujours invaincu. On en apprend plus à son sujet dans un article en profondeur de l'éminent collègue Sid Lowe. Le secret du nouvel entraîneur Nuno? À court terme, il semble qu'il ait réussit à embarquer tout son effectif sur le plan émotif. Sa philosophie de jeu se résumant à "toujours attaquer," on peut se demander combien de temps ça va durer, mais l'exemple pourrait aussi servir à inspirer Klopas. D'ailleurs, le modèle de Nuno serait basé sur le style de jeu proposé par Jurgen Klopp. Klopp, Klopas... On aimerait bien que leurs idées de jeu soient aussi proches!


 

Pendant que l'Impact se prépare à affronter le Revolution de Nouvelle-Angleterre (samedi 15 h 30 RDS), l'action ne manque pas en dehors du terrain pour certains membres de l'organisation. Le président Joey Saputo confirmait hier que l'offre d'achat de son groupe sur le Bologna FC avait été acceptée. Bien qu'on en sache encore peu, on peut tout de même supposer que c'est une bonne nouvelle pour l'Impact.

Lee Nguyen Source : Getty
Légende : Lee Nguyen, maestro du Revolution

Pendant que Lee Nguyen, Kelyn Rowe et Jermaine Jones débarquent à Montréal, il est à souhaiter que les joueurs montréalais ne soient pas trop distraits par les spéculations sur les conséquences du partenariat - qui me met l'eau à la bouche - entre l'empire Saputo et l'entité bolognaise.

Y aura-t-il surenchère sur les droits télé des matchs de Serie B? Qui pourrait donc marquer le premier but de l'histoire du Bologne dans nos télés? Un petit deux sur Aquafresca! Ou encore un cinq sur Matuzalem. Et comment expliquer cette montée de soif, tout à coup?

Qui fera la traversée le premier pour aller jouer chez les cousins? Marti Riverola pour émuler Oriol Rosell au sein du milieu montréalais ou bien JGL pour appuyer l'effort de promotion vers la Serie A des Bolognais? Donadel pourrait bien laisser de la place à ce cher Marti, non? Et que diront les tifosi quand Mauro Biello deviendra le premier entraîneur canadien en première division italienne? Ma foi, avec des idées pareilles, peut-être bien que c'est moi qui devrait prendre des petites vacances...