SOMMAIRE DE LA RENCONTRE

Tous les ingrédients semblaient réunis pour la première victoire de l’Impact, mais la formation montréalaise a dû se contenter d’un match nul, 2-2, face aux Red Bulls de New York même si ceux-ci étaient privés de plusieurs éléments importants.

Cependant, ce deuxième résultat nul consécutif affiche un léger cachet soulageant car l’Impact (0-3-2) tirait de l’arrière 2-1 à mi-chemin dans la rencontre.

Felipe a la tête de l'emploi

D’un autre côté, l’Impact éprouve de nombreux regrets car l’équipe aurait dû filer vers son premier triomphe de la saison, mais Marco Di Vaio et ses partenaires offensifs ont raté une multitude d’occasions autour du filet de Luis Robles qui a aussi sauvé les meubles à plusieurs occasions.

Nous avons eu tant de bonnes chances pour obtenir les trois points, c’est vraiment dommage parce que nous avons bien joué surtout en attaque. Il faut s’accrocher et continuer à travailler », a soupiré Felipe qui ne célébrait guère son but dans le vestiaire.

Andres Romero avait pourtant très bien entamé le duel en comptant dès la cinquième minute. Sauf que Di Vaio, qui disputait son premier match à domicile cette saison, et ses complices n’ont pu poursuivre sur cette lancée en dépit d’une multitude de tirs (21) dont 12 cadrés.

« Ça rend fou de regarder aux statistiques et de voir que nous n’avons pas gagné. Je pense au temps de possession, aux tirs au filet, aux tirs cadrés… », a admis l’entraîneur Frank Klopas.

C’est finalement grâce à un superbe centre de Justin Mapp que Felipe (60e minute) a marqué de la tête pour accueillir ce point avec les bras ouverts devant plus de 24 000 spectateurs au Stade olympique. Il s'agisait du 100e de l'Impact en MLS. 

Quelques minutes plus tôt, le scénario aurait pu prendre une tournure très différente quand Matteo Ferrari a offert un penalty aux Red Bulls en accrochant Bradley Wright-Phillips dans la surface alors que New York menait 2-1. Les fantômes du stade sont venus aider l’Impact puisque Peguy Luyindula a tiré sur le poteau.

« On était à un haut niveau au début, mais le but est arrivé alors qu’on avait l’impression de tout maîtriser. Ce sont des choses qui arrivent, mais on doit retenir le positif comme notre force de caractère menant à ce nul qui laisse un peu de regret en nous », a analysé Hassoun Camara.

Cette défaite démontre à quel point la future contribution de Jack McInerney, la nouvelle acquisition montréalaise, sera bienvenue dès la semaine prochaine. Tout de même, Di Vaio, Mapp, Felipe et même Romero ont démontré des choses intéressantes dans le tiers offensif.

Eric Miller (lors des arrêts de jeu) et Ferrari ont aussi hérité d’occasions en or de soulever la foule, mais sans succès.

Klopas avait prévenu sa troupe de se méfier des visiteurs, mais le message ne s’est pas entièrement matérialisé sur le terrain alors que des erreurs ont ouvert la voie aux adversaires.

Romero ouvre la marque au Stade

Les Red Bulls, qui étaient privés de Thierry Henry et Jamison Olave (en raison de la surface synthétique) ainsi que Tim Cahill et Richard Eckersley (ennuyés par des blessures), n’en demandaient pas tant et ils ont répliqué avec deux buts avant la demie. 

« Il faut juste s’améliorer dans nos prises de décisions parce que nous avons encore commis des erreurs et il faut s’améliorer à ce chapitre. Quand on compte deux buts, je trouve que nous devrions obtenir la victoire », a expliqué Klopas.

Une fois de plus, le onze montréalais s’est avéré poreux en défense particulièrement à la suite de revirements. Pourtant, l’entraîneur avait demandé à ses joueurs de se montrer plus patients en construction offensive pour ne pas s’exposer – surtout la défense centrale de Ferrari et Camara - à des menaces à la suite d’une perte de possession.

La leçon n’a pas été enregistrée et Di Vaio a été à l’origine du deuxième but adverse quand sa mauvaise passe a été interceptée. Peguy Luyindula ,qui était le capitaine pour ce match, a enfilé ce but tandis que l’autre appartient à Jonny Steele

Des erreurs qui font mal

Di Vaio, qui a lancé 11 fois au filet, aurait peut-être mérité un penalty en première demie, mais l’arbitre en a décidé autrement.

Pour un deuxième match consécutif, le capitaine québécois Patrice Bernier (73e minute) n’a pas amorcé la rencontre car un onze partant identique à la dernière partie avait été désigné face à New York, l’ancien club de Heath Pearce.

Dès samedi prochain, l’Impact tentera de relancer sa saison lors de son dernier match de la saison régulière au Stade olympique alors que le Fire de Chicago, l’ancienne équipe de Klopas, sera en ville.

Ensuite, l’Impact ira affronter le Sporting à Kansas City, le 19 avril, avant d’entamer sa saison au Stade Saputo le 26 avril contre Philadelphie.