Libéré par l’Impact de Montréal, le défenseur Matteo Ferrari a procédé à un point de presse samedi dans lequel il a indiqué qu’il avait demandé une transaction durant la saison.

Ferrari a pris le temps d’organiser cette rencontre puisque c’était important pour lui de faire ses adieux aux partisans de l’Impact.

Le vétéran défenseur de 34 ans a révélé qu’il avait exprimé le désir de quitter l’organisation quand un rival de la MLS avait manifesté le désir de l'acquérir, mais son souhait n’a pas été exaucé donc il n’est pas surpris par l’orientation prise par les dirigeants.

« Ça remonte à loin, nous étions derniers et je n’étais plus motivé. J’ai demandé un échange à ce moment », a-t-il déclaré. « (Frank) Klopas a refusé, on m’a dit que j’étais trop important pour le club. »

Ferrari ne sera donc pas de retour avec l’Impact qui aurait pu obtenir du renfort pour l’avenir via une transaction.

L’arrière central convenait que son association avec le club devait se terminer. « Ce ne serait pas sain pour moi et le club de continuer », a-t-il avoué avec sa franchise habituelle.

Ferrari a également dévoilé qu’il aurait pu retourner en Italie beaucoup plus tôt alors que Fiorentina s’intéressait à lui il y a deux ans, mais l’Impact a retenu ses services.

À propos du règne de Klopas, Ferrari a répondu ainsi.

« Je pense que Klopas travaille très fort pour que ça marche. Il a l'expérience, mais ce n'est pas tout. Il a le contrôle », a-t-il jugé en admettant que 2015 se présente comme un grand défi.

« Ma rencontre avec Klopas a duré moins de 10 minutes, mais il me respectait et peut-être trop parfois », a ajouté Ferrari qui veut qu’on se souvienne de lui en tant que personne en premier lieu et comme joueur ensuite.

À ce stade de sa carrière, Ferrari ne se voyait pas participer à une reconstruction et il ignore s'il accrochera ses crampons, mais il se laisserait sûrement tenter par une dernière aventure avec une équipe de premier plan. 

Ferrari ne sera pas de retour

« Je pense que l’Impact va s'améliorer, ils ne changeront pas 10 joueurs, mais je ne peux pas attendre », a-t-il raconté en confirmant que le soccer évolue par cycle avec celui italien d’Alessandro Nesta, Marco Di Vaio et lui pour enchaîner avec celui argentin d’Ignacio Piatti et Andres Romero.

« On perd Marco. Je suis sûr qu'ils vont le remplacer, mais personne ne peut me dire où ça va alors que j'ai besoin de savoir », a poursuivi Ferrari. 

Ce qui se passe dans le vestiaire…

Ferrari s’est montré plus avare de commentaires sur les choses qui sont survenues dans le vestiaire de l’équipe cette année alors que le manque de leadership a été pointé du doigt lors du bilan de l’équipe.

« Ce qui se passe dans le vestiaire reste dans le vestiaire », a-t-il préféré dire.

« Je pense qu'on avait assez de leadership, mais on ne s'est pas assez amélioré pour lutter avec les autres », a évalué Ferrari.

Honnête et direct comme peu d’athlètes, Ferrari a conclu en disant qu’il avait envoyé un message à Wandrille Lefèvre pour lui dire que c’était lui qui détenait maintenant les clés et il faudra voir si l'organisation pense la même chose.