Le match de la Ligue des champions de la CONCACAF entre l'Impact et le C.D. Olimpia sera présenté mardi dès 19 h 30 sur RDS et RDS Direct.

 

L’Impact s’est envolé pour la Floride dimanche en vue de son match de Ligue des Champions face au C.D. Olimpia.

 

Au coup d’envoi, toute la pression sera sur le club Hondurien qui mène 2-1 après un match-aller disputé à Montréal en mars dernier.

 

Chez les Montréalais, on s’attendra encore à d’importantes contributions des Romell Quioto, Victor Wanyama, Samule Piette, Clément Diop et cie. Si les hommes de Thierry Henry atteignent le carré d’As, quelques héros obscurs se seront aussi révélés.

 

Qui?

 

En l’absence de Bojan

 

Repêché au Superdraft de 2019, Amar Sejdic n’a joué que 68 minutes de MLS à sa première saison. Bien qu’il soit généreux dans ses efforts, l’Américain de 24 ans est beaucoup plus tourné vers l’attaque que la défense. Un profil qui ne cadrait pas très bien avec les priorités de Rémi Garde.

 

Un an plus tard, l’arrivée d’un entraîneur qui prend plus de risques a ouvert une porte à Sejdic. Que ce soit par dessein ou par défaut, Henry lui a donné sa chance et il a assez bien répondu en démarrant 6 des 8 derniers matchs de calendrier régulier.

 

Sejdic peut-il remplacer Bojan? Non.

 

Il a toutefois le profil pour venir jouer entre les lignes comme l’Espagnol et causer des maux de tête à la défense adverse. À l’entrée du tiers offensif, son apport sera crucial. Une phrase que je n’aurais jamais pensé écrire il y a 6 mois.

 

Du flanc gauche

 

Jorge Corrales a débuté la moitié des matchs de l’Impact au poste de latéral gauche en 2020. Dans son cas, c’était par défaut. Son étique de travail était irréprochable et ses intentions souvent les bonnes, mais la qualité dans l’exécution n’était tout simplement pas à la hauteur.

 

Olivier Renard semble avoir fait le même constat puisque Corrales est sans contrat pour 2021. Le joueur a d’ailleurs décidé de ne pas se joindre au reste de l’équipe pour conclure la saison. Ce n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle.

 

Pour une rencontre où l’Impact doit absolument marquer au moins deux buts, il faudra jouer vers l’avant et mettre des ballons dans la surface adverse. Les qualités de Mustafa Kizza cadrent beaucoup mieux avec ce type de mission.

 

Samuel Piette disait récemment que, peu importe où il se trouve, l’Ougandais adore centrer. Un grand contraste avec le Cubain qui semblait rarement enclin à servir les attaquants devant le but.

 

Bien qu’il n’en soit qu’à son premier départ, Kizza pourrait lui aussi jouer un rôle crucial dans le plan de match de l’Impact. Une autre phrase que je n’aurais jamais pensé écrire il y a six mois.

 

Cadeau déguisé

 

Sur papier, le C.D. Olimpia a une longueur d’avance dans tous les domaines. Invaincu à ses 14 matchs de championnat cette saison, il a un effectif plus complet et une avance de 2-1 en poche. Avec deux buts marqués à l’étranger en plus.

 

Au golf, on parlerait de gimme.

 

Voilà peut-être où le cadeau est déguisé. Il serait facile pour les Honduriens de prendre les Montréalais de haut. Si cela s’avère, les hommes de Thierry Henry doivent attaquer sur le champ et profiter de ce moment de flottement.

 

C’est ce qu’ils ont fait lors du tout premier match de la saison au Costa Rica en février. La surprise avait été totale. Saprissa ne s’en est jamais remis et l’Impact est toujours en vie dans cette Ligue des Champions.

 

La dernière?

 

Sur une autre note, il est fort possible qu’au cours de 8 prochains jours, on assiste au(x) dernier(s) match(s) de l’Impact de Montréal.

 

Le mystère plane toujours en ce qui concerne un rebranding du club et un potentiel changement de nom, mais l’absence de communication du club laisse croire qu’il n’y a pas de fumée sans feu.

 

Qu’on soit d’accord ou non avec une telle initiative, un dernier match compétitif pour l’Impact s’accompagnerait certainement d’un pincement au cœur avant de commencer l’écriture d’un nouveau chapitre.