Avec une suspension de marque en Luis Binks et une liste interminable de blessés, c’était un défi de taille pour l’Impact qui tentait de stopper à quatre sa séquence de défaites consécutives en MLS.

 

Que penser de ce match nul de 2-2 face au Fire de Chicago?

 

Sur la coche

 

La prise d’initiative de Bojan en première mi-temps a fait oublier l’absence de Saphir Taïder. Suffisant pour qu’on veuille exercer son option pour 2021? Je doute que les termes de son entente initiale avec le club le justifient. Reste que Bojan s’est montré au dessus du lot dans son apport sur les 45 premières minutes.

 

Lassi Lappalainen a aussi pris ses responsabilités en tiers offensif. Il est d’autant plus intéressant de constater qu’au-delà de son but à la 22e minute, il a pris deux excellentes frappes en fin de rencontre. Une portion de match où le Finlandais pique souvent du nez physiquement.

 

Sur ma faim

 

Le premier but encaissé par l’Impact a engendré de vives critiques.

 

Bien que la passe égarée de Clément Diop soit l’élément déclencheur, c’est son positionnement qui me dérange le plus. À l’image du but de Theo Bair encaissé le mois dernier à Vancouver, le portier a été déporté sur sa gauche avant d’être battu sur une frappe croisée.

 

Sur le 2e but, Diop a raté sa sortie aérienne sur un centre redirigé facilement converti de la tête par Francisco Calvo. La bonne nouvelle, le gardien a voulu prendre les choses en main plutôt que de rester sur sa ligne comme il le fait souvent depuis le mois d’août. La mauvaise, l’Impact a tout de même encaissé sur un centre aérien dans la surface.

 

Un relâchement de Diop après l’échange d’Evan Bush à Vancouver? Je n’y crois pas du tout. C’était un mauvais match, point!

 

Sur la touche

 

Le premier but du Fire ne tombe pas dans la cour de Diop. Il tombe dans celle de l’entraîneur. Ça fait près d’un mois et demi qu’on le voit venir. Et je l’accepte sans problème.

 

Dans une saison où Thierry Henry prend souvent des allures de scientifique qui teste diverses hypothèses dans son laboratoire, le Français affiche une conviction ferme.

 

Il veut que son gardien relance court.

 

N’en déplaise aux cardiaques, j’admire cette philosophie. Henry fait le pari que lorsque son gardien et ses défenseurs maitriseront la chose, les attaquants de l’Impact auront plus d’espace pour manœuvrer à l’autre bout du terrain.

 

Si quelqu’un sait de quoi un attaquant de MLS a besoin pour être productif, c’est bien Thierry Henry.

 

Sur la bonne voie

 

Jukka Raitala ne sera jamais le plus démonstratifs des capitaines. Ceci-dit, il démontré une prise en charge plus importante et convaincante samedi soir.

 

Avec 9 matchs à jouer et seulement un point qui le sépare de la ligne rouge, l’Impact aura besoin de l’apport de tous ses leaders d’ici la fin de la saison.