MONTRÉAL - L'anniversaire d'Evan Bush ne viendra que dans dix mois et Noël n'est pas encore à nos portes, mais si jamais quelqu'un prévoyait lui offrir un cadeau, un vélo stationnaire Peloton pourrait lui plaire.

Dans une entrevue au ton léger, présentée en direct sur le compte Instagram de la MLS jeudi après-midi, le gardien de l'Impact de Montréal a admis être entiché par l'application Peloton qu'il a commandée et reçue et qui lui permet de se garder au meilleur de sa condition physique.

« C'est compétitif. Trente ou 45 minutes passent beaucoup plus vite quand vous avez quelque chose à regarder et quelqu'un à suivre. C'est vraiment agréable », a-t-il déclaré en entrevue avec Stephen Keel, un ancien joueur de la MLS.

À l'instar de tous ses coéquipiers, Bush doit prendre son mal en patience avant de renouer avec les terrains du Centre Nutrilait. Jeudi dernier, l'Impact a essuyé un refus de la Direction régionale de la santé publique de Montréal pour tenir des séances d'entraînement individuel dans le cadre d'un protocole mis de l'avant par la MLS, qui prévoyait le respect de nombreuses mesures de sécurité sur le plan sanitaire.

Plusieurs équipes ont commencé à tenir de telles séances, ou doivent le faire au cours de la semaine, incluant le Toronto FC et les Whitecaps de Vancouver. Toutefois, l'Impact n'a pas pu soumettre sa demande aux autorités de la MLS, qui ont le mot final dans la décision, car l'une des conditions essentielles pour simplement présenter cette demande à la ligue est d'obtenir l'accord des autorités locales.

Un porte-parole de l'Impact a confirmé que l'équipe tient des discussions presque quotidiennes avec la santé publique.

« Je ne connais pas les aspects politiques, mais j'imagine que la ville ou la province _ ou quiconque prend ces décisions _ ne nous a pas encore donné la permission de retourner à notre complexe pour des sessions individuelles », a déclaré Bush lorsque questionné à ce sujet jeudi.

« J'imagine que nous devons respecter cela, mais nous sommes vraiment anxieux de revenir, non pas à la normalité, mais de faire un pas vers cette normalité, de retourner sur le terrain et de faire ce que nous aimons faire », a-t-il ajouté en insistant sur les aspects physique et mental d'un début de reprise.

L'interruption des activités dans la MLS, décrétée le 12 mars, fait en sorte que Bush, par ailleurs, n'est pas aussi proche de l'entraîneur-chef Thierry Henry qu'il le souhaiterait.

« Chaque entraîneur apporte quelque chose de spécial, et quand Thierry se présente, il amène automatiquement avec lui ce respect. Il a tout vu. »

Bush a notamment raconté une anecdote lors du vol de retour après le match du 7 mars à Dallas.